15 Déc

Le PCF se réjouit de la victoire de Marie-Guite Dufay mais…

Nathalie Vermorel entourée de quelques-uns de ses colistiers (©f3b)

Nathalie Vermorel entourée de quelques-uns de ses colistiers (©f3b)

 

La liste « L’alternative à gauche » conduite par Nathalie Vermorel n’a pas réussi à franchir les 5 % des voix au premier tour et n’a donc pas pu fusionner avec celle de Marie-Guite Dufay. Devant la possible victoire du FN, elle avait appelé à voter pour la liste PS. Aujourd’hui, elle se réjouit de la victoire de la socialiste mais elle met en garde ….

Voici le communiqué du PCF de Bourgogne Franche-Comté :

« Les résultats du second tour des élections régionales sont marqués par le sursaut de mobilisation des électrices et des électeurs, avec près de 10  points de participation supplémentaire  en Bourgogne Franche Comté.

De justesse, Marie -Guite Dufay a été élue à la présidence de la région, et le Front national a échoué à s’en emparer. La droite a également été battue.

Le Parti communiste, qui avait appelé à battre le FN dès dimanche soir, considère que le pire a, de ce point de vue, été évité.

Ce sera un atout dans la bataille à venir pour faire reculer les idées du Front National dans le pays. Car le danger persiste et rien ne doit faire oublier la gravité de ce qui vient de se passer : les scores atteints par le FN sont dramatiques et alarmants.

Au vu de ce mode de scrutin, l’assemblée régionale ne comptera malheureusement plus aucun élu communiste. C’est une mauvaise nouvelle pour les populations qui ont, plus que jamais, besoin d’élus déterminés à porter des  politiques publiques de solidarité, de services publics, d’une autre utilisation de l’argent public en faveur de l’emploi durable…

Les communistes resteront mobilisés pour ces batailles dans la Région et appellent ceux et celles qui les soutiennent à intervenir, à se rassembler et à agir.

Il est clair que la situation nouvelle n’est pas favorable au monde du travail. Les politiques menées par François Hollande, Manuel Valls et leurs gouvernements sont responsables de l’impasse économique, sociale, politique et démocratique dans laquelle ils ont enfoncé le pays Poursuivre dans cette voie serait aller vers de nouveaux désastres, et marquerait un grave mépris pour le message adressé par les électeurs.

Il est urgent de sortir de l’austérité et dogmes du libéralisme.

Il est urgent de parvenir à une expression équitable du pluralisme politique dans les médias dominants, où les idées de transformation sociale sont systématiquement marginalisées.

Il est urgent de sortir de la spirale sécuritaire et des réflexes de peur qu’elle active, à l’opposé du débat démocratique et serein dont nous avions besoin pour ces élections.

Ces résultats ouvrent une nouvelle période politique.

De nombreux combats s’annoncent dans lesquels les communistes entendent se mettre au service des populations et d’une République solidaire et fraternelle.

Ils entendent mener de front le combat contre la droite et l’extrême-droite et la construction d’un nouveau projet progressiste nourri d’actions prioritaires et de mesures urgentes, pour sortir la gauche et le pays du piège du tripartisme. »