L’alliance UMP-UDI-MoDem pourrait venir à bout du dernier bastion de gauche dans le département du Territoire de Belfort. Mais malgré une belle avance au premier tour, la droite manque de réserves de voix par rapport à la gauche. Qualifié dans 7 cantons sur 9, le Front national est en passe d’avoir pour la première fois des élus. Le point.
Les candidats de droite sont en ballottage favorable dans 4 cantons sur 9.
La gauche est en bonne position dans deux cantons, le Front national dans un canton.
Deux détermineront probablement la majorité: Bavilliers et Valdoie, avec un choc des titans entre le président sortant socialiste Yves Ackermann, et le député-maire UDI de Valdoie Michel Zumkeller.
Aujourd’hui, la droite a les trois parlementaires (les deux députés, Damien Meslot, UMP, et Michel Zumkeller, UDI, ainsi que le sénateur Cédric Perrin, UMP). Elle s’est aussi emparée de la mairie de Belfort au printemps dernier, grâce à Damien Meslot. Le conseil général est donc le dernier bastion de gauche dans le département.
- Les cantons à suivre: Bavilliers et Valdoie, où les candidats de l’alliance PS-MRC-EELV comptent sur les reports de voix pour inverser la tendance. A Granvillars, la gauche espère créer la surprise en battant le binôme Front national, en tête de plus de trois points.
- Les consignes de vote: dans le canton de Belfort-3, où s’affrontent le député-maire UMP Damien Meslot et le conseiller général sortant MoDem Christophe Grudler, Yves Ackermann et ses candidats, éliminés au premier tour, appellent à « faire barrage à Damien Meslot, ce candidat fantoche qui ne siègerait pas au Conseil départemental ».
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