Jacques Grosperrin (©f3fc)
La réponse ne s’est pas faite attendre. Jacques Grosperrin, le candidat officiel de l’UMP aux municipales de Besançon, revient sur les récents évènements de la campagne, qui s’est accéléré à droite ces derniers jours. La semaine passée, le sénateur Jean-François Humbert a lancé sa candidature dissidente en franc-tireur, puis le candidat de l’UDI Philippe Gonon a tenté de s’imposer en rassembleur. L’ancien député prévient: « Je rassemblerai d’abord autour de valeurs et d’idées communes, libérales et humaines, autour de mes projets pour Besançon. » Et ceux qui veulent négocier un poste ou un mandat en seraient pour leurs frais: « Marchandage, il n’y aura pas, seul le ralliement à mon programme a un sens, mais nous pouvons le construire à plusieurs… »
Dans son communiqué publié sur les réseaux sociaux, Jacques Grosperrin confirme néanmoins le rapprochement en cours avec le parti de Jean-Louis Borloo et Dider Klein, le responsable départemental de l’UDI: « La discussion est bien engagée, voire prometteuse, mais cela se fera sans doute pas en un week-end, il faut travailler et travailler encore… »
Le communiqué de Jacques Grosperrin:
A lire aussi:« Vous l’aurez compris, la rentrée politique sur Besançon a déjà sonné: annonces détonantes, vérités tronquées, retraite anticipée, candidature récurrente, etc… Vous l’avez bien entendu, cette sonnerie n’est pas celle d’une fin de récré, mais bien plutôt celle qui annonce les premiers rounds.
Il serait facile de m’engouffrer dans la polémique et de m’interroger tout haut sur d’étonnantes rencontres estivales de la tête de la municipalité actuelle avec un candidat récemment déclaré… dans l’opposition, mais cela ne ferait qu’entrer dans le jeu politicien que les Bisontines et les Bisontins sont las de lire dans les médias locaux. D’ailleurs le théâtre national est suffisant et les acteurs bien meilleurs. Vous le savez, j’ai démarré plus tôt que les autres car je voulais être serein dans mon approche des habitants de notre belle ville. Je voulais pouvoir travailler suffisamment en amont des querelles politiciennes et des jeux d’alliance et de mésalliance pour proposer une alternative, bien entendu, mais d’abord un projet construit, innovant et partagé. Après ce travail de construction, le rassemblement se fait naturellement autour des idées.
Une stratégie difficile à mettre en œuvre car il est bien plus facile de dénoncer les bilans, et de réfléchir ensuite au programme qui s’impose de par le contexte national. Le vrai sens de la politique locale est pour moi celui d’offrir un projet qui vient en écho aux attentes, qui construit les réponses aux problèmes du quotidien de mes concitoyens. C’est aussi savoir anticiper.
J’ai donc établi une méthode de construction en 3 phases:
– Temps d’écoute fait de nombreuses rencontres avec les acteurs et les habitants, dont 17 réunions de quartier.
– Temps de construction avec pour point d’orgue l’Université d’Eté du 13 septembre prochain à Micropolis.
– Temps du programme et des débats.Evidemment, je veux rassembler, mais pas à n’importe quel prix ou n’importe comment. N’oublions pas la préséance, rappelons à chacun sa position. Ce ne sera pas non plus dans la précipitation ou sous une pression quelconque. Je le dis ici, je rassemblerai d’abord autour de valeurs et d’idées communes, libérales et humaines, autour de mes projets pour Besançon. Loin de moi l’idée de devoir marchander des élections régionales, cantonales ou européennes !! Marchandage, il n’y aura pas, seul le ralliement à mon programme a un sens, mais nous pouvons le construire à plusieurs… Alors oui, actuellement je discute avec l’UDI du Doubs, avec leur Président Didier KLEIN et oui la discussion est bien engagée, voire prometteuse, mais cela se fera sans doute pas en un week-end, il faut travailler et travailler encore… LE projet commun, avec vous et pour vous. »
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