Pierre Moscovici a eu beaucoup de travail cet après-midi au Sénat. Lors des questions au gouvernement, le ministre de l’Economie et des Finances a été interpellé par pas moins de quatre sénateurs en une heure. Parmi ces parlementaires, l’UMP Philippe Mariani, qui en sa qualité de président de la commission des Finances se rendra à Bercy cet après-midi pour vérifier les accusations de Valeurs actuelles. L’hebdomadaire assure que Pierre Moscovici connaissait l’existence d’un compte suisse de Jérôme Cahuzac dès le mois de décembre. L’élu du Doubs s’est à nouveau défendu, se présentant comme « un ministre intègre » qui « n’a rien à se reprocher ».
Philippe Mariani en est persuadé. L’affaire Cahuzac « ne fait que commencer ». Et le sénateur UMP de citer ces « nouveaux bruits, nouvelles rumeurs, nouvelles indications parues dans la presse »…
Dans sa ligne de mire, l’élu du Doubs Pierre Moscovici, une nouvelle fois mis en cause dans l’affaire Cahuzac. Le ministre de l’Economie savait-il dès le mois de décembre que son collègue Jérôme Cahuzac possédait un compte bancaire en Suisse? C’est ce que révèle Valeurs Actuelles ce matin. « Un hebdo à droite, très à droite, très très à droite », précise Pierre Moscovici à la tribune. Ces allégations sont mensongères, je les démens, je me réserve le droit de donner suite de tout cela devant la justice. »
« Vous êtes le bienvenue au ministère des Finances », lance d’ailleurs Pierre Moscovici à Philippe Mariani, qui a décidé avec le président de la commission des Finances de l’Assemblée Gilles Carrez de vérifier à Bercy les accusations de Valeurs Actuelles.
Avant de retourner s’asseoir, Pierre Moscovici cite un tragédien grec : « Vous savez, Sophocle disait: « il n’est pas de chose plus blessante qu’un reproche injuste » Quand on n’a rien à se reprocher, on affronte les reproches avec fermeté. C’est ce que je fais. »
Une citation qu’avait déjà faite sur twitter il y a quelques jours la jeune compagne du ministre, Marie-Charline Pacquot, chercheuse en philosophie, comme le rappellent nos confrères du Lab.
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