Alain Fousseret (EELV) est un vice-président heureux : la convention avec la SNCF, qu’il a présentée ce matin, a été adoptée à l’unanimité. Tous les groupes politiques, PS, EELV, UMP et FN, ont voté pour.
Ca n’a l’air de rien, comme ça mais c’est important. Oui, il s’agit d’un dossier « technique » comme disent les habitués. Comprenez que l’avenir de la région n’est pas en jeu. De plus, il n’est pas « clivant » c’est-à-dire que les options politiques des uns et des autres n’entrent pas en jeu. Mais quand même…
Cette nouvelle convention avec la SNCF sera signée avec Guillaume Pépy, son PDG, le 3 mai prochain.
Elle détermine les relations entre la région et la SNCF pour les années à venir.
Mesure phare : le dédommagement des abonnés en cas de grève d’au moins 15 jours des trains TER ou de retards consécutifs sur les trains migrants, c’est-à-dire sur les trains qui transportent beaucoup de voyageurs. Selon Alain Fousseret, le vice-président chargé des transports, il s’agit d’une première en France.
De plus, la SNCF recevra des bonus ou des pénalités en fonction des services rendus.
En moyenne, en Franche-Comté, les TER respectent leurs horaires à 92%. Ce pourcentage est fixé à 93,5% sinon la SNCF paiera une pénalité…
Autre pénalité : en cas d’annulation. Jusqu’à maintenant, la SNCF pouvait annuler jusqu’à 2,5% de ces TER sans payer de pénalité. Maintenant, tolérance zéro : dès le premier TER annulé, la SNCF sera soumise à pénalité…
Les TER de Franche-Comté transportent 22 000 voyageurs chaque jour.