Alors que le contournement de Port-sur-Saône vient d’obtenir sa déclaration d’utilité publique, le groupe UMP au conseil général de Haute-Saône rappelle que cette déviation est censée constituer le premier tronçon de l’autoroute Langres-Vesoul. « Un coup d’arrêt à ce projet autoroutier provoquerait l’incompréhension. En effet, tout renoncement serait le signe d’un abandon des territoires ruraux les plus fragiles et pénaliserait gravement la Haute-Saône », prévient le président du groupe d’opposition Frédéric Burghard.
Lors de la venue de Cécile Duflot le mois dernier, beaucoup d’élus locaux, de droite comme de gauche, ont évoqué le projet devant la ministre du logement et surtout, de l’égalité des territoires. La Haute-Saône veut son autoroute, elle est un des seuls départements de France à ne pas en avoir. Le problème, c’est que les caisses de l’État sont vides, et que le gouvernement a remis à plat tous les projets d’infrastructures.
« En 2013, le gouvernement socialiste doit rapidement confirmer cet engagement de l’État signé sous un gouvernement de droite au titre de la politique nationale d’aménagement du territoire », indique Frédéric Burghard.
Un espoir qu’on imagine partagé par le président du conseil général Yves Krattinger, sénateur socialiste et président de l’association Autoroute Atlantique Rhin Rhône.
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