11 Juil

(VIDEO) TOUR DE FRANCE/ Interviews d’Arthur Vichot et de Thibaut Pinot avant la 8e étape

Quelques minutes avant le départ de la 8e étape du Tour de France 2012 entre Belfort et Porrentruy en Suisse, Les coureurs se rendent au car podium pour les signatures… Les deux Franc-Comtois Arthur VICHOT et Thibaut PINOT nous livrent leurs impressions avant la course.

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Denis Colle, Thomas Hardy, Alexandre Baudrand, Vincent Fois
(avec les moyens de France Télévision Sport)

(VIDEO) TOUR DE FRANCE/ Joël Pellier et Bernard Hinault

Joël Pellier est aujourd’hui sculpteur sur bois. En 1989, le Franc-Comtois découvert par Jean de Gribaldy remportait une étape (Rennes-Futuroscope) sur le Tour de France. Une grande victoire pour sa dernière participation à la Grande Boucle. Mais c’est aussi la date de 1985 que le coureur ne pourra jamais oublier. Cette franche engueulade d’un Bernard Hinault un peu énervé par le jeune coureur qui avait pris la fuite contre les consignes du maillot jaune un jour ou « le patron » avait décidé de mettre tout le peloton au pas pour récupérer d’une étape difficile la veille.
8 juillet 2012. Joël Pellier retrouve Bernard Hinault au matin de l’étape qui doit conduire les coureurs à Porrentruy dans le Jura Suisse. Quelquesminutes pour se souvenir, et un peu d’émotion devant la caméra évidemment. JLG

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Denis Colle, Thomas Hardy, Alexandre Baudrand, Vincent Fois
(avec les moyens de France Télévision Sport)

10 Juil

(VIDEO) TOUR DE FRANCE / La 7e étape à « la Planche »

(le Blog Cycliste de France 3 n’aurait pas raté ça !)

RETOUR SUR LA PREMIÈRE JOURNÉE DU TOUR DE FRANCE
EN FRANCHE-COMTÉ LE 7 JUILLET 2012
À « LA PLANCHE-DES-BELLES-FILLES »

Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs attendaient le peloton ce jour là. L’entrée du Tour de France dans la région de Franche-Comté par la porte des Vosges (le col du Mont de Fourche). Une étape de 199KM pour en découdre en Haute-Saône le 7 juillet 2012. Un final dressé comme une formidable attraction au sommet de la Planche-des-Belles-Filles. Une rampe au pourcentage colossal de près de 30%, tracée tout exprès pour accueillir la Grande Boucle avec un peu de panache supplémentaire dans le champ des caméras de télévision. Ce « raidillon » de goudron posé par dessus les 6 Km d’ascension traditionnelle pour atteindre la petite station de sports d’hiver dans le pays de Plancher-les-Mines… et qui aura finalement livré son verdict sous l’approbation de quelques millions de spectateurs rivés à leur écran de TV pour voir enfin à quoi ce « machin » pouvait bien ressembler une fois arrangé pour la manœuvre de quelques maillots de grande réputation lancés à toute blinde dans la couleur jaune d’un trait de scie parfait juste au milieu de cette « Planche », forcément !…

Fabian Cancellara au sommet de la Planche-des-Belles-Filles/ PHOTO © Jean-Marie Picard

Cancellara dans la couleur idéale depuis Liège, le premier à en faire les frais. L’image de Christopher Froom (SKY) qui s’extirpe de la promenade de santé au pays merveilleux des mille étangs. Un braquet énorme devant l’australien Cadel Evans (BMC) sous les hurlements du public au moment de s’arracher des derniers mètres d’asphalte vertical. Un boucan d’enfer à la Planche ce samedi 7 juillet dont toute la Franche-Comté va se souvenir… Ce petit coin de nature habituellement si « tranquille » jusqu’au mois d’octobre dernier, avant de faire tout ce ramdam dans le lanterneau ! Un quasi tremblement de terre à l’échelle de l’écologie rurale confrontée à la redoutable machine de guerre de la grande Boucle de juillet. Mais un spectacle formidable pour finir. Cette image comme on imaginerait celle d’un « Mur de Bretagne » des grands jours ou d’une « Alpe d’Huez » enflammée par ces cohortes de vikings, de belges ou de hollandais. Oui cette sorte d’image extravagante qu’on ne s’explique jamais vraiment d’un Tour qui rameute chaque année une passion folle, exorbitante pour toucher de près la légende des « forçats de la route ».

Thibaut Pinot au sommet de la Planche-des-Belles-Filles/ PHOTO © Jean-Marie Picard

Une arrivée à « La Planche » marquée surtout par l’attente fébrile de deux jeunes coureurs : Arthur Vichot et Thibaut Pinot, les régionaux de l’étape dans leur beau maillot de « La Française » (Un joli trèfle à quatre feuilles pour l’équipe de cœur des Franc-Comtois). Deux noms peints en grand à même la pente, comme ces étoiles étincelantes d’un autre genre de Sunset Boulevard… Une marque de tendresse imprimée sur la couenne d’une montagne qui leur a servi si longtemps de terre d’entrainement. Ses heures de souffrance sur la selle pour en arriver à ce niveau là. Deux gamins… l’orgueil de toute une région qui sait de quoi elle cause quand on parle de cyclisme. Des milliers d’amateurs qui se retrouvent sur les routes toute l’année. Des amoureux de la bicyclette qui s’étaient tous donné rendez-vous là la Planche-des-Belles-Filles ce 7 juillet 2012.
De quoi faire causer dans le poste comme on dit, et dans quelques assemblées locales pendant encore un sacré bout de temps. JLG

L’ATTENTE DU PUBLIC AVANT L’ARRIVÉE DU PELOTON

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Denis Colle, Thomas Hardy, Alexandre Baudrand, Vincent Fois
(avec les moyens de France Télévision Sport)

LE DIRECT DE FRANCE 3 LE SOIR DE LA 7e ÉTAPE

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Denis Colle, Thomas Hardy, Alexandre Baudrand, Vincent Fois
(avec les moyens de France Télévision Sport)

TOUR DE FRANCE/ À Melisey, la veille de la 7e étape en Haute-Saône

Toute la famille de Thibault Pinot attend le passage du Tour sur la commune de Mélisey en Haute-Saône. Mélisey, juste au pied de cette « Planche-des-Belles-Filles » justement, où le jeune coureur est né il y a 22 ans. Ses terres d’entrainement depuis qu’il est tout petit. Thibault a commencé de pratiquer le cyclisme avec son papa, Régis, le maire du village depuis 5 ans, et son frère ainé, Julien aujourd’hui son entraineur à la Française des jeux aux côtés de Jacques Decrion et Frédéric Grappe (deux autres franc-comtois !) Quand je vous disais que le cyclisme était une « grande famille » dans la région ! Thibault Pinot, le benjamin du Tour cette année, qui a fait ses armes dans le petit club de « l’Entente Cycliste des Vosges Saônoises » avant d’intégrer « l’Amicale Cycliste Bisontine » sous la responsabilité de Manu Jeannier, et d’évoluer en première division au « CC Étupes » chez Robert Orioli. Depuis quelques jours la commune s’apprête à vivre un événement forcément « extraordinaire ». Le passage du Tour de France dans la rue principale, juste au pied des marches de la mairie où Régis, Marie-Jeanne, et tout les membres du conseil municipal vont donner de la voix lorsqu’ils apercevront enfin le numéro 146 accroché au cadre et sur le maillot du gamin du pays. JLG

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner & Denis Colle

06 Juil

TOUR DE FRANCE/ Ils arrivent !

Une 7e étape de 199 KM entre Tomblaine à côté de Nancy et « La Planche-des-Belles-Filles en Haute-Saône. Le Tour de France entre en Franche-Comté ce Samedi 7 juillet.

Cancellara en jaune depuis Liège. Un énorme champion sur la grande piste aux étoiles du mois juillet. Wiggins, parfaitement à l’aise dans sa tunique de grand favori cette année (victorieux sur Paris Nice, au Tour de Romandie et sur le Dauphiné), le coureur britannique juste à 7 secondes du Suisse avant le départ d’une grande étape pour entrer en Franche-Comté ce 7 juillet où il faudra d’abord franchir le col de Grossepierre au dessus de Gérardmer et puis le Mont de Fourche qui marquera l’entrée du peloton en Haute-Saône. Ou encore Sylvain Chavanel, le français de la formation Omega Pharma Quick Step à la 3e place du classement général. Nibali, Gilbert, Menchov, Basso, Sanchez, Cadel Evans, Boasson Hagen, Van Garderen ou cet incroyable Peter Sagan encore vainqueur d’étape ce vendredi à Metz… Le Tour et ses stars… Mais aussi deux Franc-Comtois dans le peloton… Deux enfants du pays comme on dit ! Thibault PINOT 41e au général et 10e au classement du meilleur jeune ; le benjamin du peloton attendu chez lui à Mélisey dans les derniers kilomètres avant le final. Et puis Arthur VICHOT de Colombier Fontaine. Le coureur du Doubs 69e après le 6e journée et 12e dans la course pour le maillot blanc. Plusieurs milliers de supporters ont prévu de les encourager lors de ce premier grand règlement de compte de juillet.

04 Juil

TOUR DE FRANCE/ 10 000 euros du Kilomètre !

Combien le Tour de France nous coûte-t-il vraiment ?

Tiens, juste pour comme ça… (Le côté journaliste du gars sûrement !) Je me suis renseigné auprès des responsables de l’arrivée du Tour à Porrentruy pour savoir, ce qu’il pouvait en être réellement du coût d’un passage du Tour de France pour le contribuable suisse. Un peu plus de 900 000 FCH soit environ « 700 000 euros » dépensés pour accueillir l’étape du 8 juillet. Un chiffre disponible dans le canton du Jura depuis plusieurs semaines. Une transparence à toute épreuve. Je vous dis ça, car du côté français, il ne m’a été si facile de glaner l’ensemble des infos précises et définitives pour répondre à la question du coût total dépensé en Franche-Comté pour accueillir la grande boucle cette année 2012. Une somme à la louche donc… qui dépasse très largement le million d’euros si l’on considère l’ensemble des dépenses engagées.

PHOTO © JL Gantner

Interviewé sur le sujet, Denis Vuillermoz (vice président du conseil régional, l’élu jurassien chargé des sports et du tourisme) explique qu’il ne connaît pas lui-même le nombre de dépenses qu’il faut réellement prendre en compte pour dégager l’idée d’une ardoise globale. (Outre l’addition réclamée par ASO, Amaury Sport Organisation : 90 000 € HT pour une ville-Arrivée et 50 000 € HT pour une ville-Départ… Il faut évidemment rajouter un coût technique pour les collectivités concernées comme les travaux de voirie, quelques aménagements de chaussées ou la mobilisation de personnel dédié tout ou partie au passage du Tour pendant de longs mois qui précèdent l’organisation proprement dite de la manifestation. « 350 agents  mobilisés pour la seule étape d’Arc & Senans-Besançon et 400 le jour même »). Un bon million et demi au minimum… en réalité, assez flou sur le plan comptable car en vérité, certains de ces travaux correspondent à des besoins bien réels sur le terrain, comme la pose d’un enrobé tout neuf « qui aurait de toute façon fait l’objet, tôt ou tard, d’un financement par le contribuable » nous assure le Conseil général de Haute-Saône. Le département de Franche-Comté qui aura le plus investi dans l’événement avec cet aménagement du sommet de la Planche-des-Belles-Filles. 500 000 € déboursé pour réaliser la partie spécifique d’une zone d’arrivée dans la station, auxquels se sont rajoutés 70 000 € pour la RD 16E (La réfection générale de la chaussée, celle des bas-côtés des 6KM d’ascension, et puis le goudronnage d’une piste verte sur une distance de 400M. Cette pente raide qui offrira le spectacle d’une fin d’étape entre Tomblaine et la Haute-Saône dont « tout le monde » parle depuis la découverte officielle du tracé 2012 dévoilé à Paris l’automne dernier). Au total le département aura tout de même dû casser sa tirelire à hauteur d’au moins 827 000 € pour se payer la pub d’un Tour de France retransmis selon les estimations d’audience habituelles à environ 1 milliard de téléspectateurs à travers le monde (570 000 € de travaux, 107 000 € TVA comprise pour la société du Tour, et encore 150 000 € pour les frais d’accueil du public et de la presse internationale).

Pendant les travaux à Lombard, sur la RD17 entre Arc & Senans-Besançon/ PHOTO © JL Gantner

Dans le département du Doubs, beaucoup de travaux ont dû être réalisés sur l’itinéraire tracé depuis la Saline d’Arc & Senans. En 2004, Besançon avançait le chiffre de 400 000 euros déboursés pour l’organisation du Contre-La-Montre comptant pour la 19e étape de la 91e édition du Tour. 55KM qui pour la petite histoire avait été couvert en 1H et 6 minutes par l’américain Lance Amstrong à plus d’une minute de son principal concurrent Jan Ullrich. Cette année 2012, pour l’étape du CLM entre Arc & Senans et Besançon, le Conseil général du Doubs à communiqué sur un chiffre de 250 000 € concernant des travaux à effectuer sur une section de la RD17 entre Lombard et Quingey, ainsi que sur la RD 107 à Abbans-Dessus. « 4KM en tout. Des travaux assez limités » annonçait-on au département dans le courant de l’hiver dernier. En réalité, nombreux sont ceux qui ont pu compter quelques kilomètres supplémentaires, à Champagne s/ Loue par exemple, où toute la voirie du village a été entièrement refaite (Bon, des habitants heureux d’avoir enfin une belle route toute neuve !) Mais aussi sur la route de Boussières pour rejoindre Thoraise, et encore ces gravillons à l’entrée de Roncenay sur la route de Montferrand ou un morceau de bande de roulement de quelques centaines de mètres déjà « défoncée » sur le Chemin d’Avanne à la hauteur de la station d’épuration de Besançon… Un cout à la charge du département ou des communautés e communes, c’est selon ! Difficile d’établir une liste exhaustive…

Plus d’un million et demi donc… et certainement beaucoup plus, si on fait les comptes jusqu’au bout. Une addition qu’il convient de répartir dans les 3 départements concernés (La Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le Doubs) pour lesquels la Région dit s’être fendue d’un « barème » de subventions basé sur le type d’étape (100 000 € pour une ville-arrivée, 25 000€ pour un départ. Soit 100 000 € pour la haute-Saône, 125 000 pour le Doubs et 25 000 pour le Territoire de Belfort). Une aide totale de 250 000 € dont j’avoue avoir eu bien du mal à savoir quand « la subvention » aurait effectivement été « négociée », et si la décision d’un soutien régional avait été prise avec chaque collectivité concernée en amont de leurs candidatures ? « Oui, bien sûr ! La région a négocié » m’a répondu Denis Vuillermoz, face caméra, le 22 juin dernier. Où il faut alors comprendre qu’on a discuté ferme autour d’une table entre la présidente Marie Guite Dufay et les élus amateurs de réjouissances cyclistes du mois de juillet, pour savoir qui aurait quoi et sur quelle base exactement ?!…. Difficile à s’imaginer cette sorte de cuisine tardive Square Castan, alors que tout le monde est bien conscient d’une obligation des collectivités à fournir un prévisionnel en bonne et due forme avant de se lancer dans des projets d’investissements majeurs avec de l’argent public. Mais bon !… Pour finir et quelles que soient les discussions de trésoriers qui ont cours sur le zinc, la Franche-Comté aura son Tour, le 99e de son histoire, qualifié « d’historique » cette année 2012 avec 3 jours de spectacle sportif du plus haut niveau sur les routes de la région entre le massif vosgien et celui du Jura. Quelques 160 KM de course en Franche-Comté, soit pour reprendre la conversation de bistrot de tout à l’heure : Une dépense d’environ 10 000 € du Kilomètre parcouru. À ce prix là, les deux régionaux de l’étape, Thibault Pinot et Arthur Vichot ont intérêt de profiter de l’investissement pour faire honneur à notre porte monnaie. JLG

03 Juil

TOUR DE FRANCE/ Arthur Vichot et Thibaut Pinot « attendus » à la Planche-des-Belles-Filles

A l’issue de la 3e étape sur la ligne d’arrivée de Boulogne S/ Mer, le Haut-Saônois Thibaut PINOT (le benjamin du Tour cette année) est 38e du général à 48 secondes du leader Fabian Cancellara. Thibaut PINOT également 6e du classement du meilleur jeune, qui rappelons-le, ne devais même pas compter parmi les membres de la FDJ, embarqués dans la grande aventure du mois de Juillet ; le jeune coureur entrainé par Jacques Decrion et son frère Julien, avait d’abord été « réservé » pour  la « Vuelta » (la volonté de son manager Marc Madiot jusqu’à deux semaines du départ). Une inscription de toute dernière minute pour remplacer Arnold Jeannesson. À Liège le 30 juin, le Haut-Saônois réalise ce qu’il faut bien appeler « une performance » (Moins de trente secondes de retard dans le prologue). Le jeune coureur de la formation du Trèfle qui étonnera jusqu’à Laurent Jalabert derrière le micro de France Télévision, alors que celui-ci martèle à l’antenne le manque de métier du grimpeur de Mélisey dans l’exercice spécifique du Contre-La-Montre. Mais Thibault avait avait déjà montré les dents sur le Tour de Suisse au mois de Juin (longtemps 4e du général avant de devoir abandonner dans la dernière étape) ; avouant « qu’il s’entrainait dur » pour tenter d’être au meilleur niveau dans cette discipline incontournable du cyclisme moderne.

Thibault Pinot/ PHOTO © http://www.equipecyclistefdj.fr

Le deuxième Franc-Comtois, Arthur VICHOT, recule lui, à la 88e place de la hiérarchie aujourd’hui, avec déjà 6 minutes de retard après avoir subi un problème mécanique et des gamelles qui se sont succédées ce mardi 3 juillet dans le peloton.

Thibaut PINOT et Arthur VICHOT sont évidemment très attendus dans la montée de la Planche-des-Belles-Filles en Haute-Saône samedi 7 juillet pour l’entrée du Tour de France dans la région de Franche-Comté. près de 6 kilomètres d’ascension que Thibault PINOT connait par cœur. 500 mètres à tenir dans des pourcentages ou le 39X25 sera de rigueur (entre la cote 532M et un peu plus de 1000M sur la ligne d’arrivée). Un morceau de choix à l’issue des 199KM de l’étape entre Tomblaine près de Nancy, et le pays des mille étangs. (17’44’) son propre chrono à battre !…

Une pente qui a déjà porté le final de la difficile cyclo des « 3 Ballons » le samedi 9 juin, où l’épreuve avait largement battu son record de participation sous l’effet du futur passage du Tour sur la même route. 4000 coureurs amateurs avaient pris le départ des 205 KM à Champagney sur un circuit de près de 3500 M de dénivelé positif. Une épreuve que beaucoup comparent à la légendaire « Marmotte » (174KM entre Bourg d’Oisans et l’Alpes d’Huez le… 7 juillet cette année !). Le Tour de Franche-Comté au mois de mai s’était également payé le luxe d’une arrivée « inaugurale » au sommet de la petite station de ski, à peine trois jours après la pause de l’enrobé définitif en lieu et place d’une piste verte qui aura fait couler beaucoup d’encre cette hiver. Le très doué Warren Barguil  avait remporté cette ultime bataille Comtoise sous les couleurs du CC Étupes, juste devant Stéphane Rossetto, le vainqueur de ce Tour Franc-Comtois 2012. Depuis quelques heures, des campings-cars sont déjà en place où continuent d’affluer pour être sûr de ne rien rater du spectacle. Une 7e étape de la Grande Boucle et des dizaines de milliers de spectateurs attendus sur le bord de la route dont les comités de supporters des deux coureurs Franc-Comtois qui ont décidé de faire « du bruit » dans les premiers virages de cette formidable rampe terminale. JLG

29 Juin

TOUR DE FRANCE/ Une fresque de Jouffroy d’Abbans

Une fresque de plus de 10m de hauteur, réalisée Pour le passage du Tour de France sur la commune d’Abbans-Dessus. l’œuvre est signée Corinne Forsans, une artiste installée sous le château du village qui accueille la 9e étape du Tour de France 2012 entre Arc & Senans et Besançon. Corinne Forsans est l’auteure de quelques grands décors de théâtre ou d’opéra, dessinés selon une ancienne tradition italienne quasiment oubliée aujourd’hui, remplacée par des moyens d’impressions numériques. L’ouvrage « très impressionnant », est la reproduction originale d’une gravure du 18e siècle ; un portrait du marquis Claude-Dorothée de Jouffroy d’Abbans né en 1751, l’ingénieur « malheureux » inventeur du bateau à vapeur, et qui travaillait à ses nombreux projets sur la commune d’Abbans-Dessus. Un des personnage illustre de la région de Franche-Comté avec Claude Nicolas Ledoux. JLG

VOIR LA VIDÉO DU REPORTAGE RÉALISÉ LE 27 JUIN 2012 À ABBANS-DESSUS

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, David martin

27 Juin

TOUR DE FRANCE/ Combien gagnent-ils ?

Selon l’organisation Cyclistes Professionnels Associés (CPA), quelques stars de la discipline s’exprimant au sein du peloton Pro Tour peuvent gagner un salaire annuel dépassant le million d’euros. Quelques-uns des coureurs les plus médiatiques comme l’australien Cadel Evans, le belge Tom Boonen ou le luxembourgeois Andy Schleck par exemple… Le journal L’équipe avançait même le chiffre de 5 millions d’euros perçu par Alberto Cantador chez Astana. Un revenu comprenant le traitement du coureur au sein de la formation professionnelle qui l’emploie, et des contrats pour l’utilisation commerciale de son image. Un montant « fixe » auquel peuvent aussi s’ajouter quelques contrats de sponsoring. Des sommes relativement importantes, mais qui ne concerne qu’une infime minorité de l’ensemble des coureurs professionnels dont on parle ici.

Excluant quelques noms les plus médiatiques, chaque équipe octroie en moyenne 4 à 500 000 euros de salaire fixe à ses meilleurs éléments. 2, 3, 4 ou 5 coureurs par formation capables de figurer aux premières places de quelques grandes épreuves du World Tour.

Pour tous les autres, soit la très grande majorité du peloton Pro Tour (18 équipes / 489 coureurs), les salaires évoluent autour d’un montant minimum fixé par l’UCI (l’Union Cycliste Internationale). Une sorte de Smic du coureur cycliste professionnel, c’est-à-dire environ 30 000 euros par année (2500 euros brut mensuel), et même un peu moins encore pour les jeunes. 27 000 euros pour un néo pro.

Concernant spécifiquement le Tour de France, la compétition cycliste la plus médiatisée (le troisième événement sportif de la planète après la coupe du monde de football et les Jeux olympiques). En 2011, l’épreuve gérée par ASO (Amaury Sport organisation) l’entreprise propriétaire et organisatrice du Tour a remis un chèque de 450 000 € au maillot jaune sur les Champs Élysées. C’est pour cette dernière édition l’australien Cadel Evans (BMC) qui est reparti avec la jolie somme d’argent, mais qu’il a tout de suite dû partager avec toute son équipe comme c’est la règle au sein des formations.

Plus précisément, un maillot jaune rapporte 450 000 € à l’équipe qui le confirme sur la ligne d’arrivée à Paris. 200 000 € pour la deuxième équipe du classement général et 100 000 pour la 3e. A la 10e place il ne reste plus que 3800€ de prime à se répartir.
Une gratification est également distribuée à chaque arrivée d’étape : 8000€ pour le vainqueur, 4000€ pour le deuxième et 2000 pour le troisième.

Selon un rapport récent commandé par l’UCI (Ernst & Young) le budget moyen d’une équipe Pro Team dépasse aujourd’hui les 8 millions d’euros. Un budget qui selon cette même source n’a cessé d’augmenter ces dernières années comme les salaires de l’élite internationale qui auraient tout de même doublé en dix ans. JLG