28 Avr

(VIDEO) TOUR DU JURA 2013/ Les Interviews de Guillaume MARTIN et Erwan BRENTERCH

Les caméras de France 3 et de son « Blog Cycliste » étaient sur la ligne d’arrivée à Champagnole ce dimanche 28 avril, pour recueillir les premières impressions du vainqueur du Tour du Jura 2013 Erwan BRENTERCH, et du vainqueur de la dernière étape de 130 km Guillaume MARTIN. JLG

REPORTAGE © FRANCE TV 2013
(JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Eric Debief, Thomas Hardy, Arsène Perros, Olivier Allirol )
REPORTAGE © FRANCE TV 2013
(JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Eric Debief, Thomas Hardy, Arsène Perros, Olivier Allirol )

(VIDEO)/ Interview de Daniel MORELON & Lucien AIMAR sur le Tour du Jura

Ils font partie du club très restreint des plus grands champions cyclistes de l’histoire. « Lucien AIMAR », vainqueur du Tour de France 1966 et champion de France sur route en 1968. Et puis « Daniel MORELON », 3 titres olympiques sur piste. Le Bressan, champion du monde de vitesse à 7 reprises entre 1966 et 1975, qui avait obtenu l’or de la spécialité à Mexico avant de triompher à nouveau à Munich en 1972.

Et puis Daniel MORELON dont les Franc-Comtois se souviennent de l’avoir vu rouler sur le vélodrome historique Bisontin l’année 1980 à l’occasion d’un championnat du monde où le coureur vedette avait empoché l’argent derrière le Japonais Koichi NAKANO.
Les deux coureurs Français étaient en visite sur le Tour du Jura, où ils ont pris part aux remises des récompenses sur l’estrade officiel aux côtés de Gérard Desbouys (le speaker officiel de la compétition). De quoi se souvenir de quelques belles pages du cyclisme national. JLG

Daniel MORELON (3 fois médaillé d’or aux jeux olympiques de Mexico et de Munich. 7 fois champion du monde de vitesse)

REPORTAGE © FRANCE TV 2013 (JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Eric Debief, Thomas Hardy)

Lucien AIMAR (vainqueur du Tour de France 1966)

REPORTAGE © FRANCE TV 2013 (JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Eric Debief, Thomas Hardy)

14 Avr

Francis Mourey (FDJ) reste concentré sur ses objectifs

APRÈS SA VICTOIRE SUR LE « TRO BRO LEON »
CE DIMANCHE 14 AVRIL 2013

Pour ceux qui en auraient peut-être douté ces dernières années, Francis MOUREY a montré ce dimanche sur les routes endiablées du « Tro Bro Leon », qu’il était non seulement ce grand cyclo-crossman Français qui réchauffe le cœur de ses supporters chaque hiver quelques soient les difficultés du calendrier, mais surtout ce grand coureur tout court !

Francis Mourey (FDJ) Criterium international 2013/ PHOTO © Pressesports

Ce champion d’exception accroché à ses objectifs comme personne lorsqu’il s’agit d’aller chercher une victoire à la pédale, seul, « en costaud » selon la formule consacrée. Deux beaux bouquets en deux week-ends, et sans avoir  rien à devoir à personne… D’abord le dernier round de « la Sarthe » empoché de la plus belle des manières, et puis ce « Tro Bro Leon » en personne. Ce « Roubaix » Breton sur ses routes cagneuses et corrigées de pièges grossiers ; ces « ribinoùs » comme on dit dans le Finistère. Un « enfer de l’ouest » dont le Franc-Comtois visait le nom prestigieux cette saison. « La course faisait partie de mes objectifs depuis novembre » expliquait au téléphone le septuple champion de France de la discipline hivernale alors qu’il terminait son enregistrement pour un vol en direction de Paris ce dimanche de conquête. Une étape obligée, pas forcément la plus drôle avant de rejoindre sa famille dans le Doubs.

PAS QUESTION DE FAIRE LA FÊTE…
La fête ? « Non » poursuit le coéquipier très apprécié des principaux leaders de son équipe. « Ni ce soir, ni plus tard dans la semaine…. Non. Pas question de foutre en l’air les prochains objectifs ! » Pas vraiment le genre à perdre les pédales sous les éloges et les dithyrambes de circonstance. Le métier et rien que le métier. Cette première place sur le prestigieux podium Breton ? Francis MOUREY l’a d’abord construit pierre par pierre, à partir d’un entrainement rigoureux débuté à l’automne dernier. Une saison dans la boue maitrisée comme il ne l’avait encore jamais aussi réussie jusque là. À tel point que les Belges s’étaient fait sérieusement des cheveux pour le titre mondial du dernier hivernage. Le bon graal accroché au maillot tricolore cette année, mais en oubliant d’accrocher les bonnes amulettes aux pneus.  La guigne du champion de Chazot  à Louisville face à un Sven NYS décidemment indéboulonnable ! L’empire des Flandres un temps ébranlé par sa façade Française : un comble ! Mais on ne refait pas l’histoire n’est-il pas ? Un pneu crevé au pire moment, après avoir un temps mené la bataille en lion au pays des lions, Francis n’avait même pas bronché ce jour là. « Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage » dit le bon artisan. Une rigueur qui a fini par payer sur ce monument du cyclisme Armoricain.

FRANCIS, LE PREMIER LEVÉ !
« Depuis ma victoire sur la dernière étape du circuit de la Sarthe dimanche dernier, j’étais très confiant. Je savais que j’aurais les jambes pour faire quelque chose ». En professionnel sérieux, Les mécanos de la FDJ avaient d’abord vu Francis le premier levé ce dimanche matin. Une habitude de l’ancien maçon qui connaît le prix à payer pour espérer réussir dans la vie. À 6 heures le coureur de la « Française des Jeux » était déjà les pognes dans le mortier pour vérifier ses outils de forçat et s’imprégner du taux d’humidité dans l’air pour construire le bon plan d’évasion. « On est parti assez tôt pour reconnaître les derniers kilomètres de la course » commente le Franc-Comtois presque machinalement. « Ensuite, tout a fonctionné comme on l’avait prévu. C’est tout ! » Non, voilà. Pas le temps ni de s’apitoyer, ni de se régaler exagérément de quelques émotions passagères, fussent-elles de l’ordre de quelques réussites d’exception sur les plus prestigieux des promontoires sportifs. Juste ce regard qu’on devine chez ce « dur des durs » au boulot, déjà fixé sur ses prochaines échéances (Le Tour de Romandie où il accompagnera Thibaut PINOT et le Giro… son principal objectif sur route).

UN MAILLOT SUR ROUTE EN JUIN…
En attendant, le coureur doit couper « un jour ou deux » avant de remettre le nez dans le guidon du côté de Saône sur ses routes d’entrainements habituelles. Un sérieux coup d’œil sur une autre échéance qui commence de prendre forme depuis dimanche. Un championnat de France sur route disputé cette année à… Lannilis en Bretagne. Une course au maillot tricolore, organisée à la fin du mois de juin dans le pays des Abbers, sur les lieux même de la victoire du champion Franc-Comtois ». La perspective pour une fois, d’une grande fête en forme de toutes celles dont le coureur s’est consciencieusement privé depuis la fin de l’été dernier dans le seul but de faire honneur à son métier de coureur.
JL Gantner

26 Fév

(VIDEO) « Le Belge » à propos de Morgan Kneisky

Pierre-Yves Bordy (dit : « Le Belge »), l’entraineur pendant de longues années du champion Morgan KNEISKY… était au domicile de ses parents à Besançon pour parler de la victoire du coureur devant la caméra de France 3. Celui qu’il avait découvert à 12 ans et déjà amoureux du « métier ». JLG

Interview France TV/02-2013 / JL Gantner, JM Baverel et Pascal Gomez

24 Fév

INTERVIEW/ MORGAN KNEISKY/ « c’était mon rêve… »

Morgan KNEISKY était encore sous le coup de sa course avec son coéquipier Vivien BRISSE.  Un titre de champion du monde dans la spécialité qu’il convoitait depuis longtemps. Une médaille d’or à Minsk (Biélorussie). La quatrième médaille Française de ces mondiaux 2013. Un exploit dont le Bisontin interrogé au téléphone par le Blog cycliste ce dimanche soir 24 février, ne semblait pourtant pas encore tout à fait réaliser l’importance et la portée. Alors qu’à plusieurs milliers de kilomètres de là par exemple, quelques jeunes coureurs répétant leurs gammes sous le même maillot que lui (celui de son club amateur où Morgan Kneisky est encore licencié aujourd’hui) ; une vingtaine de juniors les pieds et les doigts gelés sur les routes comtoises explosait de joie à l’annonce de la nouvelle par leur accompagnateur Romuald Lefèvre klaxonnant à tue tête en remontant le peloton.

Hervé Dagorne, Vivien Brisse et Morgan Kneisky à Minsk (24/02/2013)

« On s’est serré dans nos bras, Vivien et moi, et puis tout le staff Français, ensuite j’ai appelé ma copine qui n’avait pas pu voir la course et mes parents… Lorsque j’ai passé la ligne je n’ai pas tout de suite réagi en levant les bras. Je cherchais mon coéquipier pour voir si lui avait les bras levés et j’ai regardé la tableau pour vérifier. (NDLR : La paire Française avait pourtant « course gagnée » depuis plusieurs dizaines de tours…). Je ne réalise pas encore vraiment à vrai dire, mais c’est une sensation bien plus grande qu’en 2009 lorsque j’ai décroché l’or pour la première fois au scratch. Je n’avais que 21 ans et ma victoire était alors une surprise totale. Cette fois tout a été construit dans cet objectif.

Depuis les championnats de France qu’on avait remporté à Roubaix le 21 février dernier, c’était l’ultime objectif sur la piste. Remporter un jour l’Américaine. J’y pensais depuis des années. J’ai senti cette fois que le titre était à notre portée. Avec Vivien (Brisse), on s’entendait très bien. Tout marchait parfaitement entre nous. À vrai dire, lorsque j’ai appris que Bryan Coquard se retirait (NDLR : Le coureur médaillé d’argent à Londres d’abord choisi pour accompagner le Franc-Comtois à Minsk), je me suis senti rassuré. J’ai tout de suite appelé Vivien pour lui proposer de venir avec moi. On a passé 4 semaines ensemble et disputé tous les « 6 jours » ». Aujourd’hui, je savais qu’on avait toutes nos chances. Je me sentais bien, j’avais de bonnes jambes et je me disais qu’on pouvait certainement gagner à la pédale s’il le fallait.

Depuis l’annonce officielle de la victoire de Morgan sur le vélodrome de Minsk-Arena dans l’après-midi, la maison familiale des Kneisky ne désemplit pas. La presse, les amis, les coups de téléphone. (La maman) tente de répondre à toutes les sollicitations. « Cette médaille d’or » explique Gisèle « c’était son rêve. Le titre mondial à l’Américaine. La course reine de la piste ! On est tous fiers de lui. On va faire la fête dans quelques jours pour son retour. Ce sera encore pire qu’en 2009 ! »

Un titre mondial à l’Américaine. Le rêve « ultime » du pistard Franc-Comtois formé à l’école rigoureuse du « Belge » (Pierre Yves Bordy), celui qui fut son coatch à ses débuts avec son papa Martial à l’Amicale Cycliste Bisontine. Un club où Morgan a toujours sa licence. Le lendemain du Scratch déjà… (vendredi matin) l’entraineur des jeunes coureurs Bisontins ne perdait pas un tour de piste en replay sur l’ordinateur commun de l’association cycliste amateur hébergée aux Prés de Vaux. « Un gamin de 12 ans à l’époque, qui regardait les plus grands tourner sur le vélodrome Léo Lagrange. Il est un des derniers coureurs à avoir fait ses débuts sur la structure Bisontine avant que la municipalité ne décide de le foutre en l’air comme un vulgaire bout de ciment. « On ne cessait de lui dire : Tu n’as pas l’âge ! mais rien n’y faisait. Alors on avait fini par le surclasser chez les minimes pour qu’il puisse disputer sa première compétition. Morgan avait déjà toutes les caractéristiques d’un grand compétiteur. Très vite, il a su lire la piste. C’était inné chez lui. Peu d’athlètes ont cette faculté de sentir aussi bien, de tout voir en course. Morgan était comme ça et bosseur. Je suis super content pour lui. C’est tellement rare de voir un coureur réussir aussi loin, aussi bien. Les gens ne s’imaginent pas tout le travail que ça représente. Morgan ne s’est jamais découragé, c’est aussi un de ses traits de caractère. Chez les cadets comme en junior, Morgan passait toujours à côté du titre de champion de France. Mais ça ne l’a pas démotivé pour autant. C’est un garçon modeste. Encore aujourd’hui, alors qu’il ne dispose chez lui d’aucun outil d’entrainement malgré les promesses politiques de la région et de la municipalité Bisontine, il me demande toujours si j’accepte de l’emmener avec l’équipe lorsqu’on se déplace en Suisse pour nous entrainer. Il demande ça comme si c’était une grosse faveur qu’on lui octroierais. Alors que Morgan est maintenant monté 4 fois sur un podium mondial depuis 2009 et qu’il représente un immense modèle pour les plus jeunes aujourd’hui. C’est en grande partie sa force. Il est de ces champions pour qui rien n’est jamais acquis. »

Derrière Morgan Kneisky, c’est dorénavant toute une génération de gamins dans sa roue en Franche-Comté. Kevin Mosner et Vincent Gérard par exemple, ont permis au comité de Franche-Comté de prendre la deuxième place de la coupe de France de l’Américaine à Vincennes en 2012. Soline Lamboley est devenue championne de France cadette cette même saison. Et d’autres encore… qui n’attendent plus qu’un équipement adapté, même modeste… (Que faudrait-il de plus après toutes ces performances comtoises sur la scène cycliste nationale et l’or mondial rapporté par un gamin du pays. Morgan Kneisky, tout juste 25 ans ?!) Un anneau cycliste qui serait on ne peut plus mérité, n’est-il pas ? De quoi faire briller les couleurs Bisontines et Comtoises sur les pistes de toute la France et du monde entier.
Jean-Luc Gantner

23 Fév

ELECTION FFC/ L’enjeu Franc-Comtois…

Gilles Da Costa, réélu cette année à la tête du Comité Régional de cyclisme, Robert Demoly, et Laurent Monrolin fonçaient droit sur la capitale ce début de week-end. Trois représentants du cyclisme Comtois bien décidés à prendre leur part dans cette grande réforme annoncée par l’instance nationale en préambule de son assemblée générale. Une réunion prévue ce samedi 23 février 2013 pour procéder à une première phase de travaux en commençant par le renouvellement du président David Lappartient, seul candidat déclaré à son poste.

Gilles Da Costa, PDT du Tour de Franche-Comté lors d’une interview pour France 3
PHOTO © Claude Jeannier

Sur la route, Gilles Da Costa s’est volontiers prêté au  jeu d’une interview dans laquelle le responsable de l’instance Comtoise a précisé son état d’esprit et ses motivations à la veille d’un changement de cap important dans le mode de gouvernance fédéral.

« Deux écoles se sont affrontées ces derniers mois » explique l’ancien coureur cycliste et Ingénieur de l’École nationale des Travaux publics de l’Etat, aujourd’hui chef de cabinet intérimaire à la présidence du Conseil Régional de Franche-Comté. Pour ma part, j’avais longtemps milité auprès du président Lappartient pour une réforme de l’instance qui prônerait l’ouverture et la mise en place d’un système de contrôle sur le modèle d’un conseil fédéral ». La grande idée de Gilles Da Costa, qui dit avoir trouvé un responsable « à l’écoute » pendant son dernier mandat. De quoi faire aboutir cette vision d’un cyclisme en France prêt à affronter les nouveaux enjeux qui l’attendent. cette idée d’une grande équipe nationale par exemple… Une « Sky » à la Française, lançait David Lappartient devant la presse. Cette campagne de constructions de vélodromes couverts pour redonner à la piste toute sa superbe d’antan. Roubaix, bientôt St Quentin en Yvelines, Rouen… Mais surtout cette volonté d’un changement radical dans le mode de fonctionnement politique de l’institution. Plus d’élus, plus de représentation de l’ensemble des comités et dans toutes les disciplines… « 45% des licenciés sont aujourd’hui des vététistes ou des pilotes de BMX ». explique encore le responsable du cyclisme Comtois. « Il faut nous adapter et devenir plus réactif. David Lappartient m’avait demandé de siéger dans une commission de 6 membres dans ce but d’une transformation en profondeur de notre système ». Au final, il est aujourd’hui question de ce « conseil fédéral », « un  véritable contre pouvoir du bureau exécutif. Une sorte de conseil de surveillance qui devrait voir le jour à l’issue de cette nouvelle réunion fédérale. Trois Franc-Comtois sont en liste pour siéger dans cette nouvelle structure dont Gilles Da Costa, lui-même candidat pour présider l’assemblée de 20 élus. Un homme un peu « surbooké ces derniers mois, (de son propre aveu) entre la politique cycliste et sa mission auprès de la présidente de Région. Le temps peut-être aussi « de faire des choix », avoue Gilles Da Costa qui avait encore prévu de s’embarquer dans une autre course cette saison. Quelques entrainements rigoureux sur la route avec sa bicyclette et son maillot vintage sur le dos. De quoi prétendre remporter quelques sprints en pass’ cycliste. La politique ou les beaux bouquets sur les lignes d’arrivées régionales… Gilles Da Costa a donc apparemment choisi ! JLG

22 Fév

PISTE/ Morgan Kneisky « Je serai à 100% pour l’Américaine »

Joint aujourd’hui à Minsk où le Bisontin séjourne avec l’équipe de France jusqu’à dimanche prochain pour les mondiaux sur piste. Morgan KNEISKY livre ses impressions au « Blog cycliste de France 3 » après sa 6e place au Scratch.

Morgan Kneisky lors des championnats de France à Roubaix le 4 février 2013

Une première journée disputée ce jeudi 21 février pour le coureur Franc-Comtois avant son véritable objectif dimanche à l’Américaine. « Dans l’ensemble, cette première journée s’est bien passée, la course à été difficile physiquement et très dure à gérer tactiquement et nerveusement. J’avais d’assez bonnes sensations pour prétendre un podium ».

Des bonnes sensations physiques qui n’auront pourtant pas permis au Bisontin champion du monde de la spécialité en 2009, de prendre l’avantage sur ses principaux adversaires le moment décisif.
« vers la mi course, j’ai fait un gros effort seul pour sortir du peloton, ça ma coûté cher pour la deuxième partie de course. Dans le sprint final, j’ai lancé de loin, car c’est ma façon de sprinter. Mais j’ai aussi lancé de l’avant. Je n’ai donc pas bénéficié de l’écart de vitesse que je peux avoir quand je débouche de l’arrière. Les autres coureurs ont donc pris ma roue et m’ont passé sur la ligne pour le bronze. Ce sprint sera ma seul « déception » de la course malgré que je sois venu pour l’or ».
« Les autres coureurs », en l’occurrence l’Irlandais Martyn IRVINE auteur d’une superbe victoire sur le Vélodrome de Minsk-Arena après avoir réussi à décroché tout le monde une première fois à quelques hectomètres de la ligne, et de remettre le turbo au retour dans sa roue d’Andreas MUELLER, l’autrichien, planté derrière la machine Irlandaise sur la photo finish. « Ces deux là ont été les plus fort sans contestation » commente Morgan.

« Je vais maintenant véritablement rentré dans mes championnats du monde avec mon objectif principal fixé dimanche. La course à l’Américaine. Je suis venu pour ça ! »

« Nous somme arrivés tard sur ce championnat (lundi). C’était peut-être un peu juste pour récupérer avant le scratch. Le voyage fut difficile (et le petit décalage horaire n’a rien arrangé) » explique le pistard Franc-Comtois. Mais Morgan KNEISKY, vers qui tous les amateurs de belles performances Françaises ont dorénavant les yeux tournés après le titre mondial de Jason Lamy-Chappuis en combiné nordique ce jeudi (encore un Franc-Comtois !) se dit carrément « confiant » pour sa course de dimanche.  « D’ici là, j’aurai récupéré et je serai à 100% ».
Propos recueillis par JL Gantner

20 Mai

(VIDEO) TOUR DE FRANCHE-COMTÉ/ Acte 5/ Les réactions à l’arrivée de la dernière étape

L’interview du vainqueur du Tour 2012, Stéphane Rossetto (CC Nogent-sur-Seine) ainsi que celle de Warren Barguil (CC Étupes) double vainqueur d’étape sur ce Tour de Franche-Comté.

ITW de Stéphane Rossetto, vainqueur du Tour de Franche-Comté

ITW de Warren Barguil, vainqueur de la dernière étape

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Arsène Perros, Simon Hill, Eric Debief

19 Mai

(VIDEO) TOUR DE FRANCHE-COMTÉ/ Les métiers du Tour

120 bénévoles participent au Tour de Franche-Comté. Chacun d’entre eux avec un rôle bien défini pendant les 4 jours de l’épreuve. Découvrez Daniel Simon, l’ardoisier officiel du Tour de Franche-Comté…

Un ardoisier mais aussi une voiture balai, plutôt redoutée par les coureurs. Quel est son rôle exact ? Découvrez la voiture balai du Tour de Franche-Comté…

Les conditions de course sont parfois difficiles pour les coureurs. La pluie, le froid, le vent mettent les corps à mal. Dans tous les cas, les organismes sont poussés dans leurs limites, parfois jusqu’à la cassure… Pour soigner les bobos ou les plus grosses blessures, deux médecins (Fabienne Lorge et Michel Genevois) sont présents sur place…

La sécurité est très importante. Les échanges entre les commissaires et les coureurs sont parfois virulents mais les arbitres sont aussi là pour assurer le bon déroulement de la course (Rencontre avec Roland Very)

150 à 300 repas sont servis chaque midi sur le Tour de Franche-Comté. Dédé (Andrée Tournier) est la chef d’orchestre de la restauration tout au long de cette compétition…

Le Tour de Franche-Comté c’est aussi une sacrée organisation logistique. Le fléchage sur le parcours doit être parfait, pour qu’aucun coureur ne puisse se tromper de route. Mais une fois le peloton passé, qui se charge de débarrasser les centaines de barrières et affiches ?

REPORTAGES © France Télévision 2012
JL Gantner, Denis Colle, Simon Hill, Eric Debief