Trop jaune le gars ! Chris FROOME enfonce la couleur sous le Mont St Michel ce mercredi 10 juillet. Un de ces jaunes sans nuance, extrait des forges incandescentes de la Sky dans l’objectif de briller de mille feux sur ce 100e Tour de France. Tout un ciel d’azur depuis le début de l’épreuve lancée en Corse cette année, mais dorénavant trempé dans l’épais brouillard britannique. « The great Smog » disent les Londoniens en référence à cette météo phénoménale de 1952, où des milliers d’anglais furent victimes d’une pollution de l’air sans précédent.
Chris Froome (Sky Pro Cycling)/ PHOTO © sky
Chris Froome (Sky Pro Cycling)/ PHOTO © Rapha
Chris Froome (Sky Pro Cycling)/ PHOTO © Dirk Waem/ Belga /AFP
Un maillot jaune ostensible qui sent le souffre pour une concurrence déjà reléguée au fin fond de la buanderie dès la première séance d’essorage dans les Pyrénées… Chris FROOME et son costume « Raphaélite » pour ceux qui s’occupent de l’étiquette cousue sur le tricot. (Mais rien à voir avec le maitre d’Urbino et sa version des « Vertus cardinales » peintes sur les murs du Vatican ! Ni encore moins avec cet autre Raphaël pourtant « née dans cette Caravane » écoulée à plusieurs millions d’exemplaires sans avoir eu jamais besoin d’un quelconque Tour de France pour lancer son tube de l’été. Rapha™. Une grande marque™so British !… sur le dos d’un mannequin délite, censé représenter la renaissance d’un cyclisme professionnel propre sur lui, après toutes ces années de mauvaise couture chinoises. L’âge d’or des ourlets de pharmacie et des maillots surpiqués… Ces affaires de maille à partir avec la marée chaussée qu’on préfèrerait oublier… Du jaune, comme cette couleur dont on souhaiterait qu’elle ne symbolise plus jamais aucune maladie du sport moderne. JL Gantner