06 Avr

BORDURE/ Nommay fait « l’économie » d’un Mondial de cyclo-cross en 2014

« On s’est connu on s’est reconnu, on s’est perdu de vue, on s’est reperdu de vue »… mais contrairement à la fin de la chanson, personne pour finir, n’aura réussi à trouver un compromis acceptable pour essayer de contenter tout le monde. Les uns (Le pays de Montbéliard) qui voulaient faire gaffe à leur porte monnaie… Trouver une sorte d’arrangement pour éviter de taper trop fort dans la caisse du contribuable, (même pour se payer un spectacle sportif de cette envergure…) On n’est quand même pas des belges non plus ?!… Les autres (la Fédération française des sports cyclistes) pensaient que le prix à payer pour mettre de la boue dans les yeux des montbéliardais était un bon prix. Un « juste » prix. Un prix bien étudié sur du papier officiel avec tampon et tout ! (Plus d’1 million d’euros demandé au départ en 2011 pour « le ticket d’entrée » à verser dans les caisses de l’instance sportive nationale). Pas donné quand même ! « Mais Le prix, c’est le prix, non d’un p’tit vélo plein de boue et qu’on a quand même besoin de passer au kasher de temps en temps ! » Une histoire de gros sous qui a réussi à foutre tout le monde en colère. Fin de la ritournelle aujourd’hui. Non : personne ne « s’est enlacé » à la fin.

Seuls les championnats de France auront bien lieu en 2013 à Nommay

Les mondiaux 2014 de cyclo-cross en Franche-Comté n’auront pas lieu. C’est comme ça, c’est terminé ! Fin du beau roman… N’en déplaise à Denis mercier, le patron du CCINO (Cyclo Club International de Nommay Organisation). L’amoureux d’autres « guerres de tranchées » (plus sportives celles-là…) qui n’a plus qu’à aller à la pêche aux pneus crevés dans le fond son jardin montbéliardais. N’en déplaise aussi à Gilles Da Costa, le président du comité régional de la fédération qui avait pourtant mis les mains dans le cambouis pendant de longs mois pour défendre le pays de Cuvier auprès des instances nationales. Et n’en déplaise surtout à Pierre Moscovici, le président le l’Aire Urbaine, Pays de Montbéliard qui peut toujour se fendre d’un joli communiqué (diffusé ce jour 6 avril 2012) pour expliquer son malheur qui lui tombe dessus en pleine campagne… Je veux dire, loin de Paris et du palais Bourbon. Un bon gros malheur bien à nous dans la glèbe un peu rêche de notre chère Comté. Pierre Moscovici qui le disait lui-même au lendemain d’une réunion du Comité Directeur de l’UCI à la fin du mois de janvier (et alors qu’on croyait déjà le projet enterré !) Laquelle nouvelle et judicieuse causerie justement, avait conclu au retour possible de cette candidature franc-comtoise pour représenter la France dans les tranchées internationales de 2014. Faute de mieux ! (Aucun autre dossier ne s’était spontanément proposé) « Je suis prêt à discuter avec M. Lappartient (le PDT de la Fédération Française de Cyclisme) quand il veut » avait dit le député du Doubs. « Le pays de Montbéliard est toujours prêt à soutenir le dossier, plutôt deux fois qu’une. Mais il faudrait vraiment que le président mouille sa chemise pour notre candidature ». (Pas le président de la France. Juste celui des « coureurs cyclistes ». Faut pas non plus toujours voir des cimes et des pinacles, là où n’officient que de simples promontoires au dessus des guidons…) « Il faut donc qu’on ait l’assurance d’être le dossier exclusif de la FFC ». rappelait alors le responsable de la campagne du candidat socialiste à l’élection présidentielle. Le dossier d’une épreuve mondiale de cyclo-cross à « Nommay » qui doit maintenant trainer dans une belle poubelle dorée du côté de Lausanne dans les sous-sols de l’UCI.
JLG