La réaction de Denis Mercier est à la hauteur de sa déception. Joint chez lui aujourd’hui, le patron du CCINO (Cyclo Club International de Nommay Organisation) ne décolère pas vraiment après l’annonce de la rupture des négociations entre le Pays le Montbéliard et la Fédération française de cyclisme. La fin du voyage pour le projet d’un Mondial de cyclo-cross à Nommay (haut lieu de la discipline en Franche-Comté). « C’est Pierre Moscovici, lui même qui m’a fait part cet après-midi du souhait de la FFC d’abandonner le dossier de candidature de Nommay. Pour l’instance nationale, Il n’est pas question de baisser le ticket d’entrée. Je trouve ça invraisemblable. Qui pourrait arrivé aujourd’hui à l’UCI avec un projet aussi motivé et un chèque d’une collectivité aussi important ? 550 000 euros. C’est tout de même somme !… L’état de son côté mettait encore 300 000… Même si le montant demandé au départ de 1,2 millions d’euros n’y était pas. Nous avons fait des efforts énormes, Le Pays de Montbéliard, Le comité régional… Tout le monde ici. Je ne sais pas ce qu’on pouvait faire de plus, honnêtement ?… L’UCI était de notre côté et souhaitait l’organisation d’une épreuve en France. Nous étions les seuls sur le territoire à réunir le minimum de conditions pour présenter un dossier cohérent. C’est vraiment dommage qu’on doivent en arrive là. Les tchèques y arrivent , pas nous !… Le sport en France n’y gagne certainement pas. »
JLG
06 Avr