13 Sep

Sous les voies 3 et 4 de la gare de l’Est, un bunker resté intact depuis 70 ans

IMG_7098La machine à remonter le temps existe ! Un escalier, trois portes imposantes en acier… nous voilà dans le bunker de la gare de l’Est, 8 mètres sous les voies 3 et 4, comme transporté en pleine deuxième guerre mondiale. Tout est resté en l’état ou presque : central téléphonique, plan manuscrit de la gare, machinerie, inscriptions en français mais aussi en allemand… témoignent d’un temps que seuls une minorité de nos contemporains a connu.

Construit et pensé par les Français, ce bunker était d’autant plus stratégique pour les militaires que c’est de la gare de l’Est que partaient alors, comme en 14-18, l’immense majorité des soldats en direction de la frontière franco-allemande. Ses 10 pièces, dont 3 principales, pour une surface de 120 m2, permettaient d’abriter 70 personnes et d’assurer la continuité du service en cas de bombardement. L’idée était aussi de protéger une partie de la population – ou des cheminots œuvrant en surface – d’éventuelles attaques de gaz (les horreurs de la première guerre mondiale sont alors encore dans toutes les mémoires).

L’ensemble fut achevé le 30 mars 1941 par les Allemands, alors maîtres de Paris.

Si le mystère reste entier sur l’usage réel du bunker, il n’en reste pas moins incroyable d’authenticité. La SNCF travaille à son ouverture prochaine au public, mais sécuriser un tel lieu n’est pas évident.

Je vous donne rendez-vous samedi prochain, le 17 septembre à 12h05 sur France 3 Ile de France, pour découvrir en image ce lieu exceptionnel. L’historien Clive Lamming sera notre invité. A samedi !

Bertrand Lambert

► Sur la même thématique : Les journées du patrimoine à la RATP, demandez le programme 2016 !
► Découvrez Transportez-moi, l’émission, chaque samedi à 12h05 sur France 3 Ile de France

05 Sep

Quand la nouvelle appli de la RATP déroute et irrite ses utilisateurs

UTILISATION DE LA 3G ET DE LA 4G DANS UNE RAME DE METROAu cœur de la chaleur de l’été, l’accueil a été glacial : le moins que l’on puisse dire c’est que les habitués de l’appli RATP ont peu goûté la nouvelle version conçue par la régie, celle là même que nous vous proposions de découvrir en avant première le 30 juin dernier. Alerté par plusieurs courriels reçus durant mes congés, je décide ce matin de jeter un œil aux commentaires laissés par les utilisateurs sur les différents stores (Apple, Androïd). Ils sont sans concession. Florilège :

« Cette nouvelle version est l’illustration typique du programme qui perd de vue la notion de service rendu rendu à l’utilisateur au profit du toujours plus, toujours mieux, ou supposé tel. »

« Auparavant, je trouvais l’application intuitive, pratique et fonctionnelle. Mais ça c’était avant! » (Camille Goret)

Globalement, dans l’Apple store la note attribuée est de 1.5 étoiles (sur 5), ce qui est proche du zéro absolu, la notation minimum étant de 1 étoile. Sur les 113 commentaires, au moins 100 ont d’ailleurs opté pour la note la plus basse. Sur Google Play; la note est moins salée (3,4 sur 5) mais les derniers avis publiés sont plutôt négatifs. Après l’appli dédiée au RER A (dans laquelle la branche SNCF avait disparu), c’est cette fois l’appli phare de la régie qui est donc clouée au piloris.

Mais que reprochent donc les utilisateurs à cette nouvelle appli, pourtant riche (trop ?) en nouveautés (l’appli se connecte à votre agenda et vous indique comment rejoindre votre prochain rendez-vous / elle propose des itinéraires spécifiques pour les PMR / elle envoie des alertes personnalisées sur l’état du trafic, en fonction du jour, de l’heure et de vos habitudes / elle s’ouvre sur une carte avec tous les transports autour de vous) ? Voici le top 5 des griefs : Continuer la lecture

Des chèvres en gare … et des vraies !

Après les écrevisses et les poules exploitées – pour la bonne cause – sur une terrasse du siège parisien de la RATP, voilà que des chèvres sont appelées à la rescousse d’une gare SNCF ! Et ce sont bien des animaux, pas des voyageurs en déshérence, et donc énervés, comme ça peut parfois arriver…

chevreSi vous voyagez sur la ligne R du Transilien, au départ de Gare de Lyon, vous avez peut-être déjà aperçus, à Champagne-sur-Seine, trois chèvres des fossés (une espèce protégée en voie de disparition) destinées à débroussailler de manière écologique les abords de la gare. Cette expérimentation d’éco-pâturage, lancée discrètement cet été, est, semble t-il, déjà très appréciée par les agents SNCF, les voyageurs mais aussi par les riverains : il faut dire que ces nouveaux compagnons à 4 pattes font notoirement moins de bruit qu’une tondeuse !

Au-delà de l’aspect environnemental, cette initiative a également une portée sociétale puisque l’abri des chèvres a été réalisé par des travailleurs en insertion.

Bertrand Lambert

► Sur la même thématique : Sur le toit du siège de la RATP : 80 écrevisses, les seules à l’air libre de tout Paris (vidéo)

02 Sep

La gare Saint-Lazare transformée en… boîte de nuit !

Saint LazareOubliés les annonces SNCF et le bruit des locomotives, place au son, au vrai ! Samedi soir, le 3 septembre, la gare Saint-Lazare toute entière se transforme en boîte de nuit, avec des scènes et des boules à facettes, pour une soirée à mi-chemin entre clubbing et festival. Deux dancefloors seront montés en un temps record le soir même, entre 22h et 23h : le plus vaste se trouvera dans le hall principal (face aux voies d’arrivée et de départ des trains) et le second se situera lui un peu en retrait, dans le hall commercial (au niveau du Burger King). Le public aura accès aux lieux dès 23h, et pourra  en profiter jusqu’à 07h du matin ! Une expérience pour le moins surprenante et inédite.

La programmation a été pensée pour s’intégrer dans l’esprit du lieu, avec un line-up orienté house et 100% français (Jérémy Underground, Apollonia…). Seul bémol, le prix de la soirée, 40€. Et non, votre pass unique ne vous permettra pas d’accéder aux quais en loosedé… dommage Héliane ! Si vous voulez tout de même tenter l’aventure, et prendre vos billets, c’est ici ! Vous pouvez aussi, tenter de gagner des invitations . L’avantage, c’est que pour rentrer chez vous, vous n’aurez qu’à prendre le train sur le quai d’en face…

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : Métro, boulot, disco : le 4eme Lunchbeat RATP en version funk et hip hop
► Sur le même thème : Lunch Beat RATP#3 : on y était !

01 Sep

Avec l’arrivée du Francilien, la ligne K va reprendre des couleurs

Francilien BombardierEn l’espace d’un week-end, c’est tout une ligne qui va passer du gris à la couleur… et faire d’un coup un bond de 40 ans ! Dès samedi, le 3 septembre, le Francilien – la rolls des trains de banlieue – assurera la totalité des trajets de la ligne K, entre Paris Nord et Crépy-en-Valois. Une sacrée pour révolution pour ses 12.000 voyageurs quotidiens, habitués à être ballotés et malmenés dans des « petits gris » plus que quadragénaires (les fameux RIB RIO pour les connaisseurs).

16 trains Francilien vont être déployés sur cette ligne K, la plus petite du réseau avec ses 61 km, mais où les innombrables problèmes de fiabilité du matériel roulant rendaient la vie infernale à la fois aux cheminots et aux voyageurs (qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux sur cet axe, +40% depuis 2010). Actuellement, la ponctualité y est de 88%, un chiffre clairement en hausse depuis 2013 (80,6%) mais qui restait loin des 92,5% fixés contractuellement par le STIF, le syndicat des transports d’Ile-de-France. Grâce à ce nouveau matériel, la SNCF espère se rapprocher de cet objectif en gagnant 4 points de régularité. Le Francilien présente en effet de bien meilleures performances d’accélération, de freinage et de fiabilité que les RIB RIO (les petits gris). Le train, spécifiquement conçu et construit par Bombardier pour Transilien, dispose aussi d’équipements anti-enrayage (très utiles à l’automne pour limiter les retards liés aux feuilles mortes) et de portes plus larges (ce qui, l’air de rien, élimine un facteur de potentiel retard en gare en facilitant les montées et descentes). Bref, le Francilien a tout pour plaire et les voyageurs de la ligne K devraient très vite voir la différence.

Photo-FrancilienDésormais ce sont donc 450.000 personnes, au départ ou à l’arrivée de Paris Nord, Paris Est et Saint-Lazare, qui vont voyager quotidiennement sur le Francilien, un chiffre en constante augmentation depuis l’arrivée de la première rame sortie des usines Bombardier, en décembre 2009. Depuis cette date, 188 rames ont été déployées en Ile de France, d’abord sur la ligne H (où la régularité a augmenté de 6 points depuis 2012, CQFD), puis sur les lignes L, J et P. Les prochaines livraisons de Francilien prévues sont destinées à la branche Creil-Pontoise de la ligne H : 1er tour de roue en décembre prochain.

Bertrand Lambert

► Sur la même thématique : Rénovation du matériel roulant : les promesses de Valérie Pécresse sur de bons rails
► Pour aller plus loin : Petite révolution à la SNCF : désormais les agents en gare pourront verbaliser les fraudeurs

29 Juin

Rénovation du matériel roulant : les promesses de Valérie Pécresse sur de bons rails

Et si la présidente de Région arrivait à concrétiser sa promesse impossible ? Le plan d’action présenté ce matin aux associations d’usagers semble le démontrer. Mis au pied du mur il y a deux mois, la RATP et la SNCF ont trouvé en un temps record (du côté du Transilien, 70 ingénieurs ont travaillé à temps plein sur ce dossier) les solutions techniques pour permettre un renouvellement de grand ampleur du matériel roulant, conformément aux promesses électorales de Valérie Pécresse. Au final, tout ne sera possible tout de suite, comme sur les lignes B et D, où il est impossible de mettre en circulation des rames neuves d’ici 2021, pour cause de hauteur trop variée ou encore de courbure trop importante des quais. Le STIF a donc opté pour un train nouveau (RER B) qu’il faudra concevoir, ou pour une commande conjointe pour les RER E et D d’un nouveau matériel prévu pour le E dès la mise en service de son prolongement.

Stif_RenouvellementGlobalement, le plan annoncé ce midi est d’une ampleur inédite, avec 708 rames neuves ou rénovées livrées d’ici 2021 et 307 autres amenées à être commandées avant 2021 pour une livraison à partir de 2022. Toutes les rames neuves livrées d’ici 2021 ne seront pas dues à l’effet Pécresse (de nombreuses rames avaient été commandées par le STIF avant son élection, comme je le précisais dans un précédent post) mais la nouvelle équipe a clairement mis un coup d’accélérateur. Reste une question centrale, celle du financement : le programme d’investissement est évalué à 9,5 milliards d’euros d’ici 2025, somme considérable qu’il faudra bien trouver quelque part. La Région compte utiliser les 3€ d’augmentation du pass unique comme levier d’endettement, mais il est fort à parier que d’autres hausses de tarifs seront annoncés d’ici à la fin de la mandature. Ce qui ne serait pas illogique si la qualité de service s’améliore grandement. Affaire à suivre.

D’autres mesures ont été annoncées ce midi :

  • la ligne P (axe Gretz-Troyes et Longueville-Provins) sera électrifiée, grâce à une rallonge de 70 M€ (+5M€ venus de Seine et Marne).
  • le prolongement du RER E va bénéficier d’une rallonge de 200 M€
  • 30 M€ seront investis en 2017 pour renforcer l’offre de bus dans le Grand Paris, avec notamment le renforcement et la restructuration de lignes à Cergy-pontoise, Versailles, le Haut Val d’Oise, le Val d’Orge, Poissy, Fontainebleau, Chelles, Nanterre, Rueil etc…


Le plan de renouvellement du matériel roulant en Île-de-France
Bertrand Lambert

► Sur le même thème : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

28 Juin

Cet été, Hercule bosse à la SNCF et à la RATP

Comme chaque été, plusieurs lignes franciliennes vont subir un sérieux lifting : plus d’une centaine de chantiers est annoncée, à la fois à la RATP et à la SNCF. Métro, tramway, RER, transilien… tous les modes de transports seront touchés, avec des impacts plus ou moins importants.

Dans le détail…

► le RER A fermera entre La Défense et Nation pendant un mois (23 juillet au 21 août inclus). Aucun RER A ne circulera dans Paris intramuros.

► le RER C sera interrompu sur l’ensemble de son tronçon central, entre Austerlitz et les deux premières gares des branches ouest, Avenue Henri-Martin et Javel (16 juillet au 27 août inclus). Continuer la lecture

24 Juin

Vélo, métro, boulot, dodo : Véligo poursuit son développement

veligoDoucement mais sûrement, Véligo poursuit sa route. Deux nouveaux espaces viennent d’être inaugurés à Ozoir la Ferrière (RER E) et à Tournan en Brie (ligne P et RER E), en Seine et Marne. Vous ne connaissez pas Véligo ? Si vous souhaitez garer votre vélo dans une consigne sécurisée et/ou dans un abris en libre accès, à proximité immédiate des entrées de votre gare transilien ou RER, cet article est fait pour vous ! Et Véligo aussi par la même occasion.

L’idée du STIF, à l’origine du projet, est d’inciter les voyageurs à utiliser leur vélo en complément des transports en commun. Et l’expérience, lancée il y a maintenant plusieurs années, est plutôt concluante : les utilisateurs sont, dans leur très grande majorité*, satisfaits de la sécurité et de la propreté des espaces qui leur sont proposés. Pour y accéder, il suffit d’être en possession d’une carte Navigo chargée d’un forfait en cours de validité (Semaine, Mois, Annuel, imagine R, Solidarité Transport) et de souscrire un abonnement à 20 euros (par an). C’est un peu moins cher qu’un abonnement annuel à Vélib’ et en plus vous êtes certain de retrouver votre vélo en sortant du train !

On compte aujourd’hui 56 espaces Véligo en service en Ile-de-France, essentiellement en petite couronne : à Paris, seule la toute nouvelle gare RER Rosa Parks est équipée.

Ces deux nouveaux espaces Véligo comptent chacun 40 places. Ce qui porte à 3 658 le nombre de places sécurisées proposées en Ile de France par Véligo … c’est certes deux fois plus qu’en novembre dernier mais le STIF est encore loin, très loin, de son objectif de 20.000 places en 2020. 

* Enquête menée par le STIF en avril 2013 : 92 % des abonnés Véligo se sont déclarés satisfaits par le service Véligo.

Bertrand Lambert

Infos pratiques : pour souscrire à Véligo, direction le nouveau service www.veligo.transilien.com (souscription en ligne simple et rapide en payant par carte bancaire). Vous pouvez également passer par le centre de gestion Véligo (01 71 25 06 50 de 7h00 à 20h00, 7j/7  – prix d’un appel local) ou en remplissant directement le formulaire papier disponible au guichet des gares équipées d’une consigne Véligo.
► Sur le même thème : Vélo Métro Boulot : ouverture d’un 1er espace Véligo sur la ligne 13

22 Juin

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord

balcon 3Feu vert pour le balcon vert ! C’est mercredi prochain, le 29 juin à 9h, que seront – enfin – lancés les travaux pour le « Balcon Vert » de la rue d’Alsace, véritable serpent de mer imaginé il y a près de 10 ans et qui consiste à créer une passerelle verte entre les deux gares du nord de Paris. Ce nouvel espace de promenade et de détente, un jardin public de près de 200 m de long propriété de la ville de Paris, sera accessible aux riverains bien sûr mais aussi et surtout aux voyageurs en transit entre les deux gares. Des escalators permettront même de passer directement du quai n°1 de la gare de l’Est à la passerelle, et donc, in fine, à la gare du Nord, sans avoir à emprunter la rue d’Alsace. Une bonne nouvelle pour les voyageurs en correspondance (6.000 par jour), contraints aujourd’hui d’emprunter cette rue étroite et peu accueillante, mais aussi pour les habitants et commerçants du quartier Alsace – Deux Gares, depuis longtemps mobilisés pour dénoncer les nuisances qu’ils subissent au quotidien (saleté, insécurité…).

balconCe balcon vert sera en fait un toit végétalisé de 2.600 m², construit sur la terrasse d’un tout nouvel hôtel 4 étoiles situé en lisière du quai n°1 de la gare de l’Est. Cet hôtel, destiné aux voyageurs en transit, disposera de 170 chambres haut de gamme et d’un « club » ouvert 24h/24 adapté aux besoins des voyageurs d’affaires.

Les travaux devraient durer 3 ans : ils débuteront dès cet été par l’enlèvement des voies ferrées, le renforcement du mur de soutènement puis par la démolition du centre de tri postal aujourd’hui abandonné.

Bertrand Lambert
Copyright perspective (article et vidéo) : Richard TolbinskiSLA Architecture

► MAJ 29/06/2017 : voyez le reportage de Virginie Delahautemaison et Philippe Aliès

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord
► Sur le même thème : Sur le toit du siège de la RATP : 80 écrevisses, les seules à l’air libre de tout Paris

20 Juin

Jeu de poker menteur autour de l’avenir du pass unique

Il y avait pas mal de monde au conseil régional, cet après-midi, pour écouter les différents intervenants autour de l’avenir du pass unique et de son tarif, les fameux 70 euros. L’ensemble ressemblait plus à un réquisitoire géant puisque la totalité de celles et ceux qui ont pris la parole cherchait en fait à démontrer le non sens de la politique tarifaire actuelle. Parmi eux, Marc Ivaldi, un économiste, professeur à la Toulouse School of Economics, dont les conclusions ont suscité un certain émoi parmi les usagers présents. Pour en avoir le cœur net, nous l’avons interrogé pour « Transportez-moi ».
► Voir aussi notre analyse sur ce poker menteur

Bertrand Lambert

► Sur la même problématique : Le passe Navigo à 70€ est-il viable ?
► Sur la même problématique : le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?
► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
► Pour aller plus loin : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »