02 Mai

Sur le toit du siège de la RATP : 80 écrevisses, les seules à l’air libre de tout Paris

IMG_1560On vous l’avais promis dans un précédent post : nous sommes allés à la rencontre des 4 poules et des 80 écrevisses qui ont trouvé refuge sur un toit du siège de la RATP, en plein cœur de Paris.

Un jardin inattendu se niche au troisième étage de ce bâtiment situé à deux pas de la gare de Lyon. Poussent à l’abri des regards : choux, salades, radis et bientôt des fraises ou encore des tomates. Ces 250 m2 végétalisés permettent à la régie des transports de tester différents modes de culture en milieu urbain. « Il n’y a absolument pas de terre sur ce site. On a utilisé des déchets issus de la ville« , explique Emeline Becq, chargée de mission. Dans le jardin, l’azote nécessaire à la croissance des plantes provient d’un bac où barbotent nos fameuses écrevisses. Les poules, elles, sont chargées de recycler 700 kg de déchets organiques par an. Les bio-déchets de la cantine d’entreprise sont ainsi recyclés et permettent de récupérer près de 900 œufs par an. Miam Miam. Le marc de café est, lui, destiné à produire du compost … et à faire pousser des champignons. D’ici 2020, la RATP s’est donnée comme objectif de végétaliser 40 000 m2 de toitures et de façades, soit l’équivalent de six terrains de football. Un tiers de cette surface sera dédiée à l’agriculture urbaine. Le retour d’expérience du démonstrateur d’agriculture urbaine situé sur le toit du siège permettra d’évaluer ce qui pourra se faire à plus grande échelle sur les sites existants et projets futurs de la RATP.

Plusieurs sites ont d’ores et déjà été identifiés comme ayant un fort potentiel de végétalisation. Les études préliminaires en IMG_1557cours pourraient même aboutir, sur l’un des sites, à une serre en hydroponie étagée de 2.000m² (légumes et fruits de saison) chauffée par la chaleur émise par les serveurs informatiques du data center situé sous les toitures !

Au dessus des ateliers Jourdan Corentin Issoire, porte d’Orléans, 10.000m² de végétalisation (soit 50% des 1,7 ha d’emprise) permettront de mettre en avant un modèle d’agriculture urbaine basé sur la production en circuits courts et le bien-vivre ensemble, avec la contribution espérée des habitants du quartier. Au dessus des ateliers Vaugirard, dans le 15eme arrondissement (là où sont entretenus les rames de la ligne 12 du métro), les 14.000m² de végétalisation (soit 60% des 2,3 ha d’emprise), composés de jardins suspendus et plantations le long de la voie nouvelle, participeront, eux, à la création d’un quartier vert.

► Voyez notre reportage, réalisé avec Olivier Badin.


Environnement : la RATP a la main verte

Bertrand Lambert

► Pour aller plus loin : Du vert, des poules… et des écrevisses sur les toits de la RATP

14 Avr

Du vert, des poules… et des écrevisses sur les toits de la RATP

Batiment ; DiversImaginez une surface équivalente à six terrains de foot, végétalisée et consacrée pour un tiers à l’agriculture urbaine. Imaginez ces nouveaux jardins sur les toits et murs de bâtiment dédiés aujourd’hui à la maintenance des rames de métro ou tout simplement à la gestion du trafic. Le pari semble un peu fou mais c’est pourtant celui que la RATP a décidé de le relever : la régie s’est donné comme objectif de végétaliser 40.000 m² de toitures dans son domaine immobilier (bâtiments tertiaires et industriels), d’ici 2020.

Plusieurs sites ont d’ores et déjà été identifiés comme ayant un fort potentiel de végétalisation. Les études préliminaires en cours pourraient même aboutir, sur l’un des sites, à une serre en hydroponie étagée de 2.000m² (légumes et fruits de saison) chauffée par la chaleur émise par les serveurs informatiques du data center situé sous les toitures !

Au dessus des ateliers Jourdan Corentin Issoire, porte d’Orléans, 10.000m² de végétalisation (soit 50% des 1,7 ha d’emprise) permettront de mettre en avant un modèle d’agriculture urbaine basé sur la production en circuits courts et le bien-vivre ensemble, avec la contribution espérée des habitants du quartier. Au dessus des ateliers Vaugirard, dans le 15eme arrondissement (là où sont entretenus les rames de la ligne 12 du métro), les 14.000m² de végétalisation (soit 60% des 2,3 ha d’emprise), composés de jardins suspendus et plantations le long de la voie nouvelle, participeront, eux, à la création d’un quartier vert. Continuer la lecture

11 Avr

La RATP : dinosaure numérique 2.0

Open dataL’histoire a tout d’un canular du 1er avril. La RATP a décidé de bloquer l’accès à ses données en temps réel (passage des métros et RER en station) à l’application de mobilité la plus en vogue, et à mon sens la plus novatrice, la plus simple et la plus complète à Paris (et ailleurs dans le monde) : Citymapper ►entretien vidéo exclusif à retrouver en bas de cet article Etonnant ? Pas tant que ça si on se plonge dans l’histoire récente : la RATP a toujours eu du mal avec l’open data.  Et ça ne date pas d’hier.
On a tendance à l’oublier mais il a fallu ainsi attendre août 2012 pour que la régie libère… son plan du métro ! Oui oui, le bon vieux plan de métro de la ville, pour lequel la RATP s’est battu bec et ongles, allant jusqu’à demander à l’Apple Store de bloquer les applications qui osaient les utiliser et – déjà – proposer des services novateurs pour smartphone, sans commune mesure avec ce que l’appli RATP d’alors pouvait proposer. Checkmymetro, l’appli alors la plus en vue, doit même inviter, en 2011, les internautes à dessiner un nouveau plan pour remplacer le plan officiel. D’autres applications sont contraintes de rendre les armes et de cesser leur activité, tel TransParis ou Francilisy. Elles facilitaient pourtant la vie des usagers. La RATP, elle, préfère visiblement préserver ses propres intérêts commerciaux et financiers. Elle va même oser un temps proposer deux applications distinctes : une gratuite et une payante. La différence : la première fournit des horaires approximatifs quand l’autre affiche les horaires en temps réel ! Depuis cet épisode déjà abracadabrantesque (pour paraphraser un célèbre maire de Paris), la régie n’a plus osé proposer de contenu payant sur ses applications… lesquelles restent toujours très en retard par rapport à ce que développent les jeunes start up venues du monde entier, ou sans aucun rapport avec ce demandent les utilisateurs. Continuer la lecture

30 Mar

EXCLU – Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

Mettre en service 1.000 nouveaux bus, connectés, climatisés, plus accessibles et sécurisés : pendant la campagne des régionales, Valérie Pécresse a clairement affiché sa volonté de lancer un grand plan bus dès son élection, avec à la clé 20% de capacité supplémentaire en grande couronne. Pourtant, 3 mois après son arrivée, les habitants du fin fond du Val d’Oise ou de Seine et Marne ne voient toujours rien venir. Nous avons donc profité de la séance de ce mercredi au STIF, consacrée essentiellement à l’autre promesse phare de la Présidente LR (à savoir les 700 rames neuves d’ici 2021), pour interpeller Valérie Pécresse. Elle nous a assuré que son plan Bus allait bientôt voir le jour et que ses équipes réfléchissaient à des lignes de bus 2.0, c’est à dire connectées avec arrêt et dépose à la demande, grâce à une application smartphone dédiée. La révolution est peut-être en marche en grande couronne…

Bertrand Lambert

► Sur un autre thème : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse

29 Mar

700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse

IMG_3864-1On ne peut pas lui faire le reproche du manque de volonté. Ni celui de l’inaction. Trois mois après son élection, Valérie Pécresse fera voter demain au STIF une première délibération dévoilant les grandes lignes de sa stratégie pour déployer, d’ici à la fin de son mandat en 2021, les fameuses 700 rames neuves ou rénovées promises lors de la campagne. Le calendrier se veut serré : la SNCF et la RATP sont instamment priés de fournir au STIF, d’ici la fin mai, l’ensemble des éléments techniques et financiers qui permettront de valider, ou pas, les différents scénarios envisagés. Le nouveau schéma directeur serait, lui, présenté dans la foulée, fin juin. Et les commandes se feraient dans la foulée, une fois trouvés les financements (environ 8.5 milliards d’euros).

Pour l’heure, nous ne sommes donc toujours qu’au stade du constat – « l’âge moyen du matériel roulant ferroviaire SNCF et RATP en circulation fin 2015 dépasse 20 ans, et plus de 200 rames ont plus de 30 ans » est-il écrit dans le rapport du STIF N 2016/109 que nous nous sommes procurés – et surtout des intentions. Celles ci sont dans la droite ligne des promesses de campagne faites en 2015 et que nous avions dénoncées, dans un précédent papier, comme souhaitables pour les usagers mais globalement irréalistes dans un délai aussi court.

Le document qui sera fourni demain aux administrateurs du STIF ne fait pas la distinction entre les commandes déjà effectuées (et payées) avant l’arrivée de Valérie Pécresse, les options sur les contrats existants facilement enclenchables (mais à financer) et ce qui est réellement nouveau par rapport au précédent schéma directeur. Selon nos calculs, sur les 657 rames neuves ou renouvelées (+43 éventuelles) envisagées par le STIF, 416 seulement seraient réellement commandées en plus de celles déjà prévues. La différence est de taille. Exemple : 124 nouvelles rames sont annoncées pour le RER E, mais ce renouvellement est connu de longue date. Idem pour les 24 nouvelles rames Mi09 annoncées pour le RER A, déjà commandées. Idem encore pour les 42 rames neuves de type Regio2N sur la ligne R, prévues par le dernier contrat STIF-SNCF signé fin 2015.

L’impact de l’élection de Valérie Pécresse sur le renouvellement du matériel ferroviaire serait donc bien moindre que celui annoncé lors de sa campagne, ou dans les déclarations et communiqués à venir. Les intentions sont là, certes. 416 rames, ce n’est pas rien (c’est 1/3 du parc en circulation) : c’est évidemment une bonne nouvelle pour les voyageurs ! Mais il reste de nombreux points à préciser : le financement, le calendrier ; et la nouvelle présidente de Région va surtout devoir trouver des lignes de production disponibles chez les principaux constructeurs, Alstom ou Bombardier par exemple, ce qui est loin d’être gagné. Affaire à suivre.

Les intentions du STIF, dans le détail, ligne par ligne, à voter le 30 mars : Continuer la lecture

22 Mar

La correspondance express 4 – 14 enfin rouverte à Châtelet

Station_Avant_AprèsElle nous manquait tant. Fermée pendant près de trois ans, la correspondance express entre les lignes 4 et 14, station Châtelet, est de nouveau accessible, depuis le 25 février dernier, après d’interminables travaux . Tout n’est pas encore achevé, l’escalator mécanique n’est pas encore opérationnel (photo) mais les voyageurs peuvent désormais emprunter un large escalier, trois fois plus large que le précédent, construit dans les combles parallèlement aux quais de la ligne 4. En une minute à peine, vous pouvez passer du quai de la ligne 4 à celui de la 14, et inversement. Pendant les travaux, il fallait plus de 10 minutes !

L’ancien accès, un escalier très exigu, et continuellement saturé, qui empiétait sur le quai de la ligne 4, avait été fermé le 16 avril 2013 : trop étroit, il ne permettait plus aux voyageurs de circuler avec fluidité ; et son emprise sur le quai de la ligne 4 était devenue trop importante avec la hausse continuelle du trafic.

Le chantier des Halles – niveau RER et métro – est encore loin d’être achevé. Il va se poursuivre encore de longs mois après l’inauguration de la Canopée, le 4 avril prochain. Et le calendrier initial ne sera pas forcément respecté. Les escaliers de correspondance entre les lignes 4 et 14 auraient dû être achevés en février 2015… nous sommes en mars 2016…

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : l’automatisation de la ligne 4 se précise, épisode 1 et épisode 2
► Pour aller plus loin : le succès fou de la ligne 14
► VIDEO : les coulisses du chantier du pôle d’échange métro – RER de Châtelet – les Halles, reportage diffusé en juin 2014.

17 Mar

Bouclage de la gare du Nord : 1.500 fraudeurs verbalisés et 12.000 € récoltés en 3 h … deux jours de suite !!

fraude2C’est ce qui s’appelle réussir son coup ! Et encore, l’opération n’a pas eu lieu aux heures de pointe, sinon la moisson aurait peut-être été encore plus spectaculaire. L’opération anti fraude menée hier après-midi gare du Nord, à Paris, par une centaine de contrôleurs (de la SNCF et de la RATP), aidés par un nombre équivalent d’agents de la SUGE et de policiers, n’a pas seulement marqué les esprits des fraudeurs. Elle aussi permis aux opérateurs de récupérer, en versement immédiat, plus de 12.000 € ! Montant auquel il faudra ajouter les amendes recueillies auprès de ceux qui ont choisi de payer (plus cher) en débit différé. En l’espace de 3 heures, hier mercredi, entre 14h et 17h, 1.571 fraudeurs se sont fait prendre dans les mailles du filet. Aujourd’hui, jeudi, pour la seconde journée de l’opération, le nombre de PV s’est monté à 1.258, avec cette fois environ 10.000 € d’encaissement immédiat. Autant de chiffres qui donnent une idée de l’ampleur de la fraude habituelle dans les transports en commun. Officiellement, seuls 7% des usagers voyagent sans billet en Ile de France, mais ce chiffre provient d’études téléphoniques auprès des voyageurs, lesquels n’avouent évidemment pas tous le fait de frauder…

Découvrez les coulisses de cette opération, amenée à durer 3 jours, reportage signé Virginie Delahautemaison et Léïla Zelouma


Gare du Nord : une opération anti-fraude d’envergure

► Sur le même thème : Petite révolution à la SNCF : désormais les agents en gare pourront verbaliser les fraudeurs
► Pour aller plus loin : Les portillons d’accès aux TGV testés à Montparnasse

Bertrand Lambert

15 Mar

L’extension du T3b a de l’amiante dans l’aile

Coup dur pour les salariés et les habitants du 17eme : initialement prévue fin 2017, la mise en service du tramway T3 à la porte d’Asnières va prendre un an de retard. Ce report est dû à la découverte d’amiante (en quantité plus grande qu’escomptée) dans la chaussée. L’extension du T3b devrait donc être opérationnelle fin 2018, soit plusieurs mois après l’ouverture de la future judiciaire des Batignolles, toujours prévue le 30 juin 2017.
Le futur palais de justice de Paris semble être un véritable chat noir pour les différents chantiers du secteur liés aux transports en commun : avant le T3b, c’est la ligne 14 qui a pris du retard (2 ans minimum). Résultat, si la cité judiciaire ouvre dans les temps, ce qui n’est pas gagné non plus, seule la ligne 13 desservira le palais, ce qui risque de créer de nouveaux embouteillages sur les quais de la station Porte de Clichy, déjà très fréquentés. Va y avoir du sport pour les justiciables et les avocats !

Lorsqu’il sera mis en service, le nouveau tronçon du T3b, long de 4,3 kilomètres entre la porte de la Chapelle et celle d’Asnières, offrira aux voyageurs huit stations supplémentaires, en correspondance avec les lignes 13, 14 (une fois prolongée jusqu’à Mairie-de-Saint-Ouen), ou encore le RER C. 82.000 voyageurs y sont attendus quotidiennement, avec des trams toutes les 4 minutes aux heures de pointe et 8 minutes aux heures creuses.

► Sur le même thème : Quel prolongement à l’ouest pour le T3b ?

Bertrand Lambert

Et si vous aidiez la RATP à dénicher la future Zaz ?

MUSICIENS-metroVous souhaitez découvrir le ou la future Keziah Jones, Manu Dibango, Anis, Irma, William Baldé, Zaz ou encore Emji, la gagnante de la Nouvelle Star 2015 ? Rien de plus simple ! Tous ces artistes ont pour particularité d’avoir débuté dans le métro parisien, « la plus grande scène de la capitale », grâce à l’une des 300 accréditations délivrées chaque semestre par la RATP.

Les castings du printemps 2016 débutent lundi prochain, le 21 mars, et vont durer jusqu’au 15 avril. Les auditions se déroulent à « l’Espace Métro Accords » situé 102 ter rue de Charonne (11eme – photo) devant un jury principalement composé d’agents RATP mais les voyageurs peuvent aussi venir donner leur avis : pour participer, il suffit de vous inscrire au concours organisé le 30 mars sur la page https://www.facebook.com/RATPofficiel. Un tirage au sort désignera les 6 personnes retenues pour les castings du 4, 5 et 12 avril. Pour cette session, plus de 1.000 artistes ou groupes sont en lice. Les plus talentueux pourront, en plus de se produire dans le métro, participer à des festivals et événements dont la RATP est partenaire (Solidays, Art’Rock, festival Chorus…). La classe.

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : Lunch Beat RATP#3 : on y était !

07 Mar

L’automatisation de la ligne 4 se précise (épisode II)

ligne-1Les premiers travaux préparatoires sont encore loin, mais la RATP tient visiblement à respecter son calendrier d’avant chantier, histoire de ne pas se faire surprendre comme ça a été le cas avec le prolongement de la ligne 14. Début janvier, elle annonçait avoir choisi le Système d’Automatisation de l’Exploitation des Trains (SAET) conçu par Siemens France et déjà opérationnel sur les lignes 1 et 14, pour équiper les 52 futures rames automatiques de la ligne. Ce choix technologique est des plus importants pour l’avenir de la 4, mais n’est pas le plus visuel, tout le contraire de l’équipement des quais en portes palières automatiques qui marque généralement pour les voyageurs le top départ du chantier. Dans ce domaine aussi, la RATP a pris les devants en choisissant il y a quelques jours l’équipementier ferroviaire Faiveley Transport, associé à Eiffage Energie Ferroviaire.

Le montant de ce contrat s’élève à plus de 75 millions d’euros. Faiveley Transport sera chargé de l’étude, du développement, de la fourniture, de la qualification, de l’installation, des essais et de la mise en service de ces portes palières appelées aussi façades de quais. Eiffage Énergie Ferroviaire, filiale d’Eiffage Energie, sera chargé de leur pré-assemblage en atelier et de leur installation sur site. Ces deux sociétés avaient déjà signé il y a quelques mois le contrat de fourniture des portes palières des futures stations de la 14, une des deux lignes automatiques de la capitale.

L’installation des premières portes palières de la 4 est prévue en 2018. Elle marquera le début du chantier colossal qui attend voyageurs et ingénieurs d’ici 2022, année de la mise en service de la ligne en mode automatique.

Avec environ 700 000 passagers transportés par jour, la ligne 4, longue de 12,1 km, est aujourd’hui la ligne non automatique la plus chargée du réseau parisien. Inaugurée en 1908, elle compte aujourd’hui 27 stations. Elle sera prolongée au sud de 2,7 km et deux stations supplémentaires en direction de Bagneux en 2020.

Bertrand Lambert

Sur le même thème :
L’automatisation de la ligne 4 se précise (épisode I)