L’ancien ministre de l’économie est à Besançon aujourd’hui, sur le salon Micronora, consacré aux micro-techniques… Qui est Emmanuel Macron? Sera-t-il candidat à la présidentielle ? Veut-il faire perdre la gauche ? Qui sont ses fidèles ? Son équipe ? Voici ce qu’en dit la presse… et certains de ses adversaires.
Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, devait inaugurer Micronora. Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron, président du parti politique « En Marche » qui est à Besançon. Le maire de la ville, Jean-Louis Fousseret, est l’un de ses fans.
On reparlera de Micronora et d’Emmanuel Macron sur le salon.
Mais voici un tour d’horizon de la presse française qui s’interroge sur cet homme de 38 ans… un jeunot dans le paysage politique français.
Après des études dans une boîte privée jésuite, et un bac S mention Très Bien, des diplômes en veux-tu, en voilà : études de lettres, puis DEA de philo, ensuite, Sciences Politiques et ENA… Qui dit mieux ?
Haut fonctionnaire puis banquier d’affaires chez Rotschild (mais ça, tout le monde le sait… Il y a gagné beaucoup d’argent… suspect, selon certains, pour un homme qui se dit de gauche…). Il vote Jean-Pierre Chevénement à la présidentielle de 2002, pour sa vision de l’Etat. (Ce fait est moins connu…). Il milite au Parti Socialiste, rejoint François Hollande quand celui-ci est loin dans les sondages pour la présidentielle, Dominique Strauss-Kahn n’ayant pas encore pris une chambre au Sofitel.
Durant deux ans, de 2012 à 2014, il est secrétaire général adjoint de la Présidence, puis ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique de 2014 à 2016. Il démissionne de cette fonction le 30 août dernier. Il se consacre alors à « En marche », le mouvement politique qu’il a fondé en avril.
Sera-t-il candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain ? Les sondages font comme si… et les journalistes analysent différemment les résultats.
« Le Monde » affirme qu’Emmanuel Macron bouscule le paysage politique dans un article qui commente le dernier sondage.
L’Obs juge qu’Emmanuel Macron ratisse large. « Le Journal Du Dimanche » insiste sur un point : la présence de Macron fait chuter le Président de la République, François Hollande, qui n’en a déjà pas besoin.
Jean-François Cambadélis, le patron du Parti Socialiste, apporte son analyse sur le cas « Macron » et son positionnement politique.
Pour François Bayrou, le président du MoDem, c’est clair : il est plus à gauche qu’Emmanuel Macron…
Gérard Collomb, le maire PS de Lyon, est l’un de ses plus fidèles partisans mais il se trompe en le comparant au Premier Ministre canadien qui aurait accédé à cette haute fonction sans n’avoir jamais été élu : c’est faux !
Marine Le Pen ne supporte pas le président de « En marche ! », et elle trouve qu’il surfe sur du vent, selon « Le Point ». Et le traite d’ultra-libéral sur le site Boursorama… Selon elle, il veut « la mort des pauvres », dit-elle sur BFM .
Libération dit tout sur l’organisation de Macron et son équipe et on peut juger que c’est « la petite entreprise qui monte ». Et pour quelqu’un qui ne s’est pas encore déclaré candidat, il est déjà bien « En marche ! ».