21 Sep

Primaire à droite : rendez-vous dimanche

Primaire droiteDimanche, à 11 heures 30, sur France 3 Franche-Comté, 4 politiques débattent sur la primaire à droite : Annie Genevard, Alain Joyandet, Michel Zumkeller et Florian Bouquet. Quelles attentes, quels enjeux ? Pourquoi Bruno Le Maire a-t-il autant de soutien en Franche-Comté ? Pourquoi seuls des sénateurs UDI soutiennent-ils Alain Juppé et aucun parlementaire LR ?

D’ailleurs, une primaire, pour quoi faire ? Des fractures à droite ? Une dynamique pour la présidentielle ? A droite, ce scrutin avant le scrutin, c’est une première …

 

Ca y est : on connait maintenant les candidats à la primaire des droites et du centre.

Ils seront 7 :

Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy

Qui soutient qui en Franche-Comté ?

Jérémy Chevreuil avait fait le point dans cet article, lire ici.

Une primaire à droite, c’est une première et ce n’est pas vraiment la culture de ce camp politique, habitué au culte du chef. Et comme disait Jacques Chirac : « Un chef, c’est fait pour cheffer ! »

Donc, les 20 et 27 novembre, les sympathisants de droite et du centre sont appelés à choisir celui (ou celle… sans commentaire sur le nombre de femmes engagées dans cette primaire, une seule NKM) qui les représentera à l’élection présidentielle.

Le combat semble se dessiner autour de deux voire trois hommes : Alain Juppé, longtemps en tête des sondages, Nicolas Sarkozy qui est entré tard dans la campagne et qui semble refaire son retard et, pourquoi pas ? Bruno Le Maire, qui a annoncé sa candidature à Vesoul et très soutenu par les élus de la région.

Quelle participation ?

La primaire de la gauche en 2011 avait été un succès : 3 millions de personnes avaient fait le déplacement. Le nombre de participants à cette primaire à droite sera déjà un indicateur. En dessous d’un million, ce sera un échec, à trois, un succès.

Autre indication : le nombre de participants pourrait déterminer aussi le profil du vainqueur. Si ce scrutin voit une participation « étriquée », seul le noyau dur des militants et des sympathisants sera mobilisé. Nicolas Sarkozy, « l’homme fort » du parti « Les Républicains » peut l’emporter mais sa candidature à la présidentielle manquera d’élan…

Avec une forte participation, Alain Juppé, qui rassemble bien au-delà de son camp, peut arriver en tête pour la primaire et profiter de cette dynamique pour la présidentielle…

Quelle campagne ?

Elle commence vraiment depuis aujourd’hui, mercredi 21 septembre, maintenant que sont connus les 7 candidats.

Déjà, des petites phrases assassines ont été échangées entre les participants. Exemple avec François Fillon : « « Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? » Nicolas Sarkozy a apprécié. Ce même Nicolas Sarkozy va-t-il être encore inquiété par la justice ? Plusieurs affaires sont toujours en cours. D’ici le 20 novembre, des rebondissements peuvent-ils se produire ?

Les sondages : qu’en attendre ?

Longtemps en tête, Alain Juppé semble s’essouffler maintenant que Nicolas Sarkozy est entré officiellement dans la campagne. Ils sont donnés au coude à coude (37 % d’intention de vote chacun). François Fillon, loin derrière, dit ne pas croire aux sondages. Bruno Le Maire – qui apparaît comme le rare homme neuf de la course – attend un effondrement du trio de tête…

Quels critères pour les départager ?

Difficile d’identifier clairement des fractures idéologiques entre ces 7 candidats : ils sont tous de droite. Plus ou moins mais à droite. L’un a été président de la République. Cette tentative de retour dans l’histoire de la 5ème République est une première. D’autres ont été Premier Ministre…

Leurs personnalités respectives sont plus clivantes. Sur ce terrain, pas d’analyse : certains apprécient le côté fonceur de l’un, d’autres la sagesse acquise par l’âge… A chacun de juger les qualités nécessaires pour faire un bon Président de la république…

 

Le vote, c’est le premier tour le dimanche 20 novembre, le deuxième si nécessaire, le dimanche suivant.

 

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