Vincent Adami est le candidat du Front de Gauche pour la législative partielle de la 4ème circonscription du Doubs. Au départ, il est adhérent au PCF. Une histoire de famille : son père, Yves Adami, a été candidat PC à de nombreuses élections sur le Pays de Montbéliard et sa mère, Chantal Adami, était la candidate Front de Gauche sur cette même circonscription la dernière fois, c’est-à-dire en juin 2012. Avec le soutien du NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste, elle avait recueilli 252 voix, soit 3,11 % des suffrages.
Je l’ai joint par téléphone pour préparer le débat de samedi (Débat le 24 janvier pour cette élection en direct, avec vos questions relayées, sur France 3 Franche-Comté à 10 h55).
Il est élu « plutôt dans l’opposition » dit-il au conseil municipal d’Audincourt dont le maire est le socialiste Martial Bourquin, par ailleurs sénateur.
Administrateur de l’orchestre symphonique régional, Vincent Adami se présente pour une « véritable candidature de gauche et faire entendre une autre petite musique… (sic)»
Avec la multiplication des candidatures de gauche, le candidat socialiste Frédéric Barbier risque d’être éliminé dès le premier tour ? « Ce n’est pas notre problème. La seule candidature de gauche, c’est la notre. Le PS vient de perdre les 13 dernières élections partielles. On peut être devant Frédéric Barbier… »
Il souhaitait un très large rassemblement, « des forces de gauche et écologistes » mais Europe Ecologie – Les Verts n’a pas répondu favorablement à leur appel, « même quand on leur a proposé le poste de titulaire » assure-t-il. « A Paris, cette semaine, dans un meeting Front de Gauche pour soutenir la gauche radicale de Syriza de Grèce, Cécile Duflot était avec nous mais dans le Doubs, les écologistes préfèrent le PS. »
Et le reste de la gauche de la gauche ?
« Lutte Ouvrière part seule comme d’habitude » dit-il mais « nous avons le soutien indirect du POI (Parti Ouvrier International) ».
Malgré cette défection, Vincent Adami se réjouit d’une alliance Front de Gauche et NPA à laquelle le MRC est venu apporter son soutien.
En effet, sa candidature a reçu le soutien du MRC de Jean-Pierre Chevénement. Il s’enthousiasme pour cette union des partis situés à la gauche du PS :
« L’union FdG, NPA et MRC, c’est l’événement politique de cette campagne… »
On jugera de l’importance de cet événement au soir du premier tour, le 1er février.
