« Pourquoi pas à Saint-Jacques ? » Jacques Grosperrin, le candidat UMP à la mairie de Besançon, a peut-être trouvé le moyen de ressusciter l’ancien hôpital Saint-Jacques, désaffecté depuis le déménagement des services médicaux à Jean-Minjoz. L’ancien député, dans sa volonté de créer « un autre modèle de mobilité urbaine », imagine une smart city, c’est-à-dire une ville intelligente. Le candidat propose ainsi d’attirer à Besançon « les ingénieurs, les scientifiques, les artistes, les créatifs, les développeurs, les communicants, les designers afin de libérer créativité et innovation ». Et Saint-Jacques pourrait accueillir ce « cluster industriel culturel et créatif » composé « d’ateliers, de résidences d’artistes et d’étudiants, de lieux de conférence » ou « d’ateliers de prototypage, de lieux de télétravail, de bâtiments numériques, de boutiques high-tech et de salles d’exposition ». Saint-Jacques 2.0 en quelque sorte.
Dans la foulée de sa proposition polémique de baisser le tarif des procès-verbaux pour stationnement, Jacques Grosperrin avance l’idée de « parking intelligent ». « Lorsque je parle de « parking intelligent », je propose tout simplement un nouveau service aux citoyens qui alerte des disponibilités de stationnement, qui propose des modes de paiement sans contact, une progressivité du coût calculé à la minute, la verbalisation à distance à 11€ », détaille dans un communiqué le candidat, qui estime qu’ « il est temps que Besançon entre dans l’ère de l’ « open data » et l’ouverture totale des données afin de responsabiliser les citoyens en leur donnant toute l’information utile pour faire leur choix. »
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