Décidément, Jacques Grosperrin joue la carte de la concertation et du dialogue. Après 17 réunions de quartiers, le candidat UMP à la mairie de Besançon propose aux électeurs de répondre à quelques questions. Bon, évidemment, à l’image d’un bon vieux sondage, la formulation desdites questions est, parfois, un brin orientée. On peut ainsi facilement imaginer les réponses attendues à « Faut-il augmenter la présence policière pour assurer votre sécurité? », « Faut-il davantage de places de parking? » ou « Trouvez-vous que les entreprises, les artisans et les commerçants sont assez soutenus à Besançon? »… L’électeur est même opportunément invité à graduer son ras-le-bol fiscal.
L’ancien député souhaite ainsi « redonner la parole aux Bisontines et Bisontins. Depuis bientôt 13 ans, la municipalité n’a plus d’écoute quant aux besoins et au quotidien des habitants ». Le candidat promet que les réponses « contribueront à l’élaboration de (son) projet ».
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