Les élus locaux, à l’image de Jean-Pierre Chevènement, ont espéré jusqu’au bout un retournement de situation. Mais le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a bien validé le report au-delà de 2030 de toutes les lignes à grandes vitesse, sauf Bordeaux-Toulouse. La deuxième phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, mais aussi Bordeaux-Hendaye, Paris-Orléans-Clermont-Lyon, et Poitiers-Limoges ne se feront donc pas avant longtemps. La priorité sera donnée aux trains du quotidien, comme le préconisaient les conclusions du rapport Duron.
En présentant son plan pour les investissements d’avenir, Jean-Marc Ayrault a annoncé le renouvellement de tous les trains Intercités (intermédiaires entre les TER et les TGV) « entre 2015 et 2025 ».
L’État doit lancer dès cet été une première commande, « d’un minimum de 500 millions d’euros pour des trains neufs », a expliqué le chef du gouvernement. Ils doivent permettre d’assurer « un service plus efficace, plus confortable, plus accessible financièrement ». Un appel d’offres doit être lancé dès 2015 pour une deuxième tranche d’investissements, prévue à l’horizon 2018-2019. Il doit permettre de renouveler les anciens trains Corail.
Première réaction sur les réseaux sociaux ce soir, celle d’Eva Pedrocchi. La co-secrétaire d’Europe Ecologie-Les Verts dans le Territoire de Belfort est satisfaite des annonces du Premier ministre.
Les écologistes avaient déjà salué les conclusions du rapport Duron, considérant qu’ils constituaient « une opportunité pour notre région ». Une prise de position qui avait provoqué les sarcasmes de la droite régionale. (avec AFP)
A lire aussi:LGV Rhin-Rhône: « Tout n’est pas perdu » pour Jean-Pierre Chevènement Autoroute et LGV reportées: « une opportunité pour notre région » selon EELV
La LGV Rhin-Rhône pas terminée avant 2030 ?
La droite accuse le PS et EELV d’être « les naufrageurs de la Franche-Comté »
Les écologistes répondent aux critiques de l’UMP: « votre bilan en matière de transport est calamiteux et pitoyable »