04 Avr

Cumul des mandats: le PS de Lons interpelle Jacques Pélissard

Jacques Pélissard est député, maire, président de l'agglomération et président de l'association des maires de France (©f3fc)

Les socialistes de Lons-le-Saunier ont trouvé un nouvel angle d’attaque contre Jacques Pélissard. Alors que la loi sur le non cumul a été présentée en conseil des ministres mercredi, le PS du Jura rappelle dans un communiqué que le député-maire UMP de Lons-le-Saunier, également président de l’agglomération, « s’était publiquement engagé à ne pas se représenter aux municipales en 2014 et à conserver son mandat de Député en cas de loi sur le non-cumul. » Il estime également qu’ « il devient urgent de renouveler la classe politique qui se succède au pouvoir depuis trop longtemps. » Jacques Pélissard est maire de Lons depuis 1989.

Président de l’association des maires de France, Jacques Pélissard n’a pas officiellement formulé une nouvelle candidature à la mairie de Lons-le-Saunier. En revanche, il a obtenu l’investiture de l’UMP pour les municipales de 2014.

Le Parti socialiste mise lui sur Marc-Henri Duvernet, de 40 ans le benjamin de Jacques Pélissard, qui entend incarner « une autre manière de faire de la politique ».

Le communiqué du Parti socialiste

Qui va remplacer Jacques PELISSARD ?

Le Parti Socialiste du bassin lédonien se félicite de la décision du gouvernement d’instaurer le non-cumul des mandats avant la fin de cette législature, promesse du candidat HOLLANDE.

Nous soutenons la volonté du Président HOLLANDE qui a proclamé que « l’exemplarité des responsables publics sera totale ». Il devient urgent de renouveler la classe politique qui se succède au pouvoir depuis trop longtemps.

Nous interpellons donc Jacques PELISSARD, Député-Maire UMP et Président de l’agglomération de Lons-le-Saunier, qui pour le moment est loin de montrer l’exemple. Il s’était publiquement engagé à ne pas se représenter aux municipales en 2014 et à conserver son mandat de Député en cas de loi sur le non-cumul. En effet, dans les colonnes du Progrès daté du 24 janvier 2010, il annonçait : « Si je suis réélu, il s’agira de mon dernier mandat (ndlr : le cinquième depuis sa première élection en 1993) à l’assemblée. Et mon dernier mandat tout court ». Nous connaissons depuis longtemps sa position.

Aujourd’hui, nous ne pouvons pas penser qu’il ne tiendra pas promesse à l’heure où les Français s’attendent à une modernisation de la vie politique et veulent avoir confiance en leurs élus.

Pour les socialistes du bassin lédonien,Willy BOURGEOIS

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