Au contraire de certains de ses collègues parlementaires socialistes, qui ont signé dimanche une tribune appelant à transcrire dans la loi, sans en modifier l’équilibre, l’accord conclu par les partenaires sociaux, la députée Barbara Romagnan estime que « le temps des amendements est arrivé ». Le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi, présenté en conseil des ministres mercredi, est issu de l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier par le Medef et trois syndicats, la CFDT, la CFTC et la CGC. Force ouvrière et la CGT ont appelé à manifester contre le texte mardi dernier.
« Il est aujourd’hui de la responsabilité des parlementaires de gauche de s’appuyer sur leur légitimité propre, celle du suffrage universel, pour débattre et amender un texte crucial pour l’évolution de notre contrat social », estime la députée socialiste du Doubs sur son blog. Barbara Romagnan indique qu’elle a rencontré, ou qu’elle va le faire, les représentants des organisations syndicales, patronales, le syndicat de la magistrature et la Mutualité Française.
« Je participerai, avec d’autres, à un travail d’amendement pour consolider les droits des salariés et renforcer les protections collectives, prévient l’élue de Besançon. Ce travail sera effectué en commun avec les parlementaires socialistes qui ont déjà exprimé la même volonté, à l’instar du rapporteur du texte à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Germain. En complément de la confiance accordée à la méthode du dialogue social défendue par le Gouvernement, je pense que la démocratie n’est pleinement efficace que si elle donne toute sa place à l’action législative du Parlement.«
Le projet de loi, qui embarrasse l’UMP, sera examiné par l’Assemblée nationale début avril.
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