Le député UMP du Territoire de Belfort Damien Meslot vient de déposer une proposition de loi interdisant le financement par des États étrangers des cours d’arabe donnés en France. Selon le parlementaire, qui fut porte-parole adjoint de Nicolas Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle, « des États étrangers financent des cours de langues étrangères pour transmettre des messages contraires aux valeurs de la République, et contraires aux droits de l’Homme (…) Ces enseignements, souvent proches d’un islamisme radical, peuvent représenter un danger pour la sécurité de notre territoire national. » Le site Le Lab d’Europe 1 estime que cette proposition de loi n’a « que très peu de chances d’être un jour mis à l’ordre du jour ».
Voici l’exposé des motifs de Damien Meslot:
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En France, des organismes privés dispensent des cours de langues étrangères et notamment d’arabe financés par des États étrangers.
Or, cette pratique éducative suscite quelques précautions sur la nature du financement et sur le contenu des enseignements donnés.
Ainsi, sur le plan juridique, l’interdiction d’un enseignement délivré par un établissement d’enseignement financé par des États étrangers est justifiée par le risque que cet enseignement porte atteinte à l’ordre public.
En effet, des États étrangers financent des cours de langues étrangères pour transmettre des messages contraires aux valeurs de la République, et contraires aux droits de l’Homme. Ces messages sont des appels aux troubles de l’ordre public sur le territoire national.
Ainsi, dans certains quartiers sensibles, des cours d’arabe, financés par des réseaux occultes venant de l’étranger, prodiguent des enseignements dont le contenu véhicule des messages extrémistes, portant atteinte aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales.
Cela n’est pas tolérable en France. Ces enseignements, souvent proches d’un islamisme radical, peuvent représenter un danger pour la sécurité de notre territoire national.
Pour ces raisons, j’ai déposé cette proposition de loi visant à interdire le financement par des États étrangers des cours de langues étrangères, et notamment des cours d’arabe donnés en France. »