C’est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Le sénateur et président PS du conseil général du Doubs Claude Jeannerot a interrogé le gouvernement hier sur l’avenir de l’AFPA, l’association pour la formation professionnelle des adultes, en grande difficulté financière. Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a assuré qu’il n’y aura « aucun licenciement économique » et que l’État apportera à l’AFPA 110 millions d’euros en fonds propres.
« L’État s’est désengagé financièrement de cette institution. Une vision libérale a voulu en faire un organisme de formation comme les autres (…) Jetée dans le bain de la concurrence intégrale, l’Afpa il y a quelque semaines, était menacée de disparition, dénonce le sénateur du Doubs lors des questions au gouvernement (voir la vidéo). Pouvez-vous apporter aux 9300 salariés de l’institution et au-delà, aux 150.000 stagiaires accueillis chaque année, un éclairage sur la stratégie de pérennisation de l’AFPA? »
Le ministre Thierry Repentin lui répond: « Il n’y avait pas de quoi assurer les payes des 9300 salariés de l’AFPA en juillet dernier », rappelle-t-il. Un nouveau président a été chargé de présenter un plan de restructuration: « il n’y aura aucun licenciement économique parmi les 9000 salariés de l’AFPA, promet le ministre. Le gouvernement a accepté d’apporter 110 millions d’euros de fonds propres à l’AFPA pour réinvestir sur son patrimoine, élargir sa palette de formations ».
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