07 Nov

Damien Meslot: le plan compétitivité est une "politique low cost"

Damien Meslot (©Assemblée nationale)

Le député UMP du Territoire de Belfort a dénoncé sur les réseaux sociaux le plan compétitivité annoncé par Jean-Marc Ayrault hier. Damien Meslot estime que « le gouvernement socialiste joue au yoyo fiscal ». « Ces manœuvres d’amateurs plongent la France dans une incohérence totale sur la politique fiscale et économique, qui nous mènera droit dans le mur », redoute-t-il, avant d’ajouter: « Le Gouvernement ne s’est pas réveillé et je crains que la politique « low cost » qu’il met en place ne crée bien plus de déception que d’espoir ».

Voici le communiqué intégral de Damien Meslot:

« Damien MESLOT, Député du Territoire de Belfort, Secrétaire National de l’UMP a dénoncé les décisions du Gouvernement pour relancer la croissance, l’emploi et la compétitivité des entreprises.

Avec 20 milliards d’aides fiscales pour les entreprises sous forme de crédit d’impôts et une hausse de la TVA à 20% applicables en 2014, le Gouvernement socialiste joue au « yoyo » fiscal. Une semaine ont alourdi les entreprises de 20 milliards de hausses d’impôts et la semaine suivante les socialistes proposent une baisse de 20 milliards pour les entreprises sous forme de crédit d’impôt.

Ces manœuvres d’amateurs plongent la France dans une incohérence totale sur la politique fiscale et économique, qui nous mènera droit dans le mur.

De plus, les mesures annoncées sont complexes à mettre en œuvre, notamment pour le crédit d’impôts destiné aux entreprises. L’économie mondialisée évolue très vite et appelle à des décisions applicables immédiatement et je m’étonne qu’il faille attendre 2014 pour la mise en œuvre de ces décisions. Je regrette que le Gouvernement ne privilégie pas une baisse des charges patronales et salariales significatives et une réduction des dépenses de l’Etat.

Nos entreprises souffrent et le chômage a dépassé les 10%. Il y a urgence à agir ! Avec les 20 milliards de hausse d’impôts infligés aux Français par le Gouvernement au projet de loi de finances 2013, les Français vont devoir continuer de mettre la main au porte-monnaie et les entreprises vont devoir attendre 2014 pour envisager un soutien du Gouvernement. Rien ne va plus au Gouvernement, je me demande s’il y a encore un capitaine pour gouverner la France.

Ces mesures ne sont pas à la hauteur de la gravité de la crise et des attentes très pressantes des entreprises et des Français. On est loin du choc de compétitivité tant attendu. Le Gouvernement ne s’est pas réveillé et je crains que la politique « low cost » qu’il met en place ne crée bien plus de déception que d’espoir. »

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