26 Oct

Mission locale de Besançon: l'audit justifie des "mesures de restructuration"

Les salariés de la Mission locale étaient en grève mardi. Ils ont manifesté devant la communauté d'agglomération (©f3fc)

Elles étaient très attendues des personnels comme des élus. Les conclusions de l’audit mené par le cabinet KBMG ont été rendues publiques ce matin par la CAGB. Placée en redressement judiciaire depuis le 11 juillet, la mission locale du bassin d’emploi du Grand Besançon va supprimer huit postes. L’audit assure qu’il n’y a « aucune malversation dans la gestion de l’association ». Il souligne néanmoins qu’ont été prises, « dans un contexte de gestion difficile » des décisions « inappropriées » à l’origine de « déséquilibres financiers structurels ».

L’audit estime qu’il faut désormais prendre « des mesures de restructuration de nature à restaurer les conditions d’un fonctionnement pérenne de l’association ».

Voici l’intégralité du communiqué de presse de la CAGB, qui nous précise que le rapport d’audit lui-même « ne sera pas communiqué »:

« Après avoir pris connaissance des éléments présentés, il convient d’en retenir les points suivants :
1 – L’analyse effectuée ne révèle aucune malversation dans la gestion de l’association.
2 – Dans un contexte de gestion difficile lié, à la fois, à l’évolution de compétences territoriales, à l’évolution
du périmètre de la Mission Locale, à des changements de dirigeants auquel s’ajoute un contexte financier
général fluctuant, il s’est avéré que le pilotage de la MILO était particulièrement complexe.
à la lumière de cette analyse, il convient de considérer, a posteriori, que certaines décisions de gestion
peuvent se révéler inappropriées et ont pu entraîner des déséquilibres financiers structurels nécessitant,
à ce jour, des mesures de restructuration de nature à restaurer les conditions d’un fonctionnement
pérenne de l’association.
C’est ce à quoi doivent s’employer, sans délai, les responsables de la MILO, d’abord dans la perspective de
la fin 2012 et de l’exercice 2013. D’autres pistes devront être appréhendées à leur juste mesure à compter
de 2014, dans le cadre du renouvellement des concours financiers émanant de l’Etat via notamment les
financements européens et ceux des autres partenaires. »