Pardon pour mon silence mais j’ai été un peu occupé comme vous pourrez le constater en voyant ce que je vous propose dans un avenir proche.
1) D’abord le 2 juillet va sortir un album de «Reporters sans frontières» consacré à 100 de mes photos des années 60. Elles seront accompagnées de textes d’écrivains de mes amis. Il sera en kiosque et en librairie.
2) Ensuite, malgré mon âge avancé et mes différentes activités depuis cinquante ans, on ne me parle que des années 60 et des gens que j’y ai rencontrés. Il semblerait donc que ce soit mon karma et parce que les questions que l’on me pose sont toujours les mêmes, j’ai décidé de réaliser un spectacle sur scène en racontant ce que j’ai vécu avec ces jeunes chanteurs et musiciens de l’époque, aidé d’un grand écran montrant 350 photos illustrées des musiques adéquates. Si ça fonctionne, j’irai partout en France en 2016.
Première représentation le samedi 4 juillet au théâtre Quintaou à Anglet (05 59 58 73 00). Également à la la ville d’Anglet La Galerie Pompidou, qui jouxte le théâtre, propose une exposition de 150 tirages de mes photos des années 60 (du 3 juillet à fin aout)
Ensuite, 4 représentations les lundi 12, 19, 26 octobre et 2 novembre 2015 au Théâtre de la Michodière à Paris (Réservations au 01 47 42 95 22)
Voici un extrait du dossier de presse du spectacle :
« Les Beatles, Johnny Hallyday, Les Rolling Stones, Alain Delon, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Sylvie Vartan, Miles Davis, James Brown… Entre autres. Jean-Marie Périer nous raconte les rencontres, les anecdotes, les aventures, et surtout celles, personnelles, que l’on ne connaissait pas… Plus que raconter les années 60, il vous raconte ce qu’il y a vécu. Avec humour, le photographe fétiche de « Salut les copains » revisite des décennies de voyages, d’amitié et d’amour, et nous plonge avec émotion dans sa vie, aux côtés des plus grandes célébrités de ces années d’or, qu’il nous décrit avant tout comme des jeunes hommes et des jeunes femmes simples, propulsés du jour au lendemain aux firmaments de la célébrité. Une manière intime de (re)découvrir ces artistes que l’on a aimés et repartir en les connaissant un peu plus… »
3) Enfin, le 13 juillet aura lieu le vernissage de l’exposition permanente que je ferai à la Maison de la photo du village qui est le mien depuis vingt ans à savoir Villeneuve d’Aveyron.
Là encore, un extrait du dossier de presse :
« Pierre Coste, le maire de Villeneuve d’Aveyron, a confié à Jean-Marie Périer la bastide du 14ème siècle située au centre de son village pour qu’il y ouvre une maison dédiée à la photographie. Le photographe, qui vit dans cette région depuis vingt ans, y a installé une exposition de ses photos des années 60. Dans un avenir proche, l’association dirigée par Gérard Colonges ouvrira une salle destinée à accueillir des expositions temporaires d’autres photographes, qu’ils soient célèbres ou inconnus ».
Depuis que je suis né j’entends parler de la décentralisation, alors oublions le dédain des gens de la capitale pour la province, et décentralisons.
Il se trouve que, par chance, les photos que je faisais il y a cinquante ans des artistes des années 60 sont toujours d’actualité. Est-ce parce que les adolescents qui punaisaient mes images sur les murs de leurs chambrettes sont aujourd’hui les mêmes touchés par la nostalgie de leur jeunesse ? Toujours est-il que depuis vingt ans partout où j’organise une exposition, c’est un succès. Celle-là est certainement la plus belle que je ferai jamais de mes photos de cette époque.
Villeneuve d’Aveyron est au centre d’une belle campagne et je crois que l’ouverture de cette maison de la photo pourra profiter à toute la région.
Je vois donc là l’opportunité de renvoyer l’ascenseur à ce village devenu le mien depuis que ses habitants me firent la gentillesse de m’accepter.
Jean-Marie Périer