VTT/ Dietsch et Huber sur le parcours du Mondial 2012

Le champion de France de VTT marathon Thomas Dietsch et le champion de Suisse Urs Huber étaient à Ornans ce 11 avril 2012 pour une reconnaissance sur le parcours officiel de la future Coupe du monde présentée à la presse.

Thomas Dietsch/ PHOTO © JL Gantner

Thomas Dietsch, le coureur du Haut Rhin (Team Bull). Quadruple champion de France VTT marathon s’était classé 7e l’an passé à Ornans. Une épreuve qui ne lui a jamais vraiment porté chance jusqu’ici, victime d’ennuis mécaniques, de crevaisons ou encore d’une chute, sur chacune de ses participations. Un coureur très apprécié du public franc-comtois qui lui réserve toujours un accueil chaleureux sur l’Extrême Loue ou sur La forestière organisée quelques semaines plus tard entre Prémanon et Arbent dans l’Ain.

Urs Huber/ PHOTO © JL Gantner

Urs Huber avait remporté l’Extrême Loue en 2011 devant le champion du monde Christophe Sauser. Le coureur suisse est actuellement (09/2012) 3e du classement UCI du Marathon.

12 Avr

PRO/ Morgan Kneisky 19e à Denain

Morgan Kneisky (Roubaix Lille Métropole) termine parmi les hommes de tête sur le grand prix de Denain ce jeudi 12 avril. Une course remportée par Juan Jose HAEDO (Team Saxo bank), qui comptait pour le classement de la Coupe de France PMU. Le Bisontin termine à la 19e place de cette 6e manche qui conforte la position de leader Arnaud DEMARE (FDJ-Bigmat).

L’Argentin Juan José Haedo (Saxo Bank) vainqueur de la 53e édition du Grand Prix de Denain
PHOTO © AFP

11 Avr

Laurent MANGEL après son Paris-Roubaix

C’était au lendemain de Paris-Roubaix. J’avais déjà fait quelques kilomètres sur mon vélo de course depuis Besançon pour rejoindre Laurent sur le sien (un « Time RXRS Ulteam »…) pas très loin de Rioz, chez lui en Haute-Saône.

Sur la route avec Laurent Mangel (Saur-Sojasun)
PHOTO © JL Gantner 04-2012

Nous avions convenu de cette « ballade » ensemble juste avant qu’il ne boucle ses valises pour la grande épreuve de ce dimanche de Pâques ; qu’il me raconte un peu cette « Dure des dures », cette route de légende que le coureur professionnel avait entrepris plusieurs fois déjà, mais sans savoir lors de notre conversation au téléphone, que cette édition 2012 resterait pour lui « un de ses plus beaux souvenirs de sa carrière ». Besançon, Marchaux, Chaudefontaine et puis Moncey… « Allo… Laurent. Oui, je suis en route. C’est-à-dire que pour l’instant j’ai le vent dans le dos alors tout va bien… » On s’est retrouvé disons vers Neuvelle-lès-Cromary. L’endroit ne vous dit peut-être rien. Un beau ruban d’asphalte gris clair au milieu des bois sur la départementale N°5. Une des routes très fréquentées par les cyclistes qui habitent les environs. Une des routes où Laurent Mangel s’entraine tout l’hiver pour ne pas rester trop éloigné de sa famille. Le coureur est arrivé avec son maillot d’équipe. Celui de la Saur-Sojasun qu’il portait dimanche sur les pavés lors de son incroyable « baroud » entre Paris et Roubaix. « Salut. Tu t’es reposé un peu ? » « J’ai encore un peu de courbatures mais ça va. Ça a été tellement vite ! Plus de 48KM/H dans la première heure de course… » On a commencé d’emblée à discuter de son week-end de « boulot extraordinaire » en pédalant vers l’Ouest… « Au départ de cette course, tout le monde veut rouler devant. Ce sont les consignes dans les formations. Pour des questions de sécurité, mais surtout si tu veux essayer de te battre pour le final, il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de suivre la bagarre. Ça part à chaque kilomètre. À force, je me suis retrouvé dans la bonne »
(Au KM 70, Le Haut-saônois s’échappe en compagnie de douze autres coureurs. Une virée fantastique » en tête sur 120KM)
Je crois qu’on dépassait juste le panneau de « Venise » à ce moment là de notre discussion. Venise… en Haute-Saône !… Quelques vallons à franchir avec le vent de face ce mardi 10 avril. Le compteur de Laurent indiquait à peine 120 pulsations… Une petite séance de récupération pour lui, avant de rejoindre son équipe sur la « Tro-Bro Léon » le week-end prochain en Bretagne. Une nouvelle manche de la Coupe de France professionnelle, pour tenter de conserver cette première place de la Saur-Sojasun au classement général par équipe. Le vent redoublait.
« Les gens ne voient souvent que les victoires, mais pour moi, cette échappée vaut tous les trophées, vraiment !… C’était une sensation indescriptible sur le vélo. Un souvenir que tu n’oublieras jamais ! » Le garçon originaire de Montigny-lès-Vesoul avait encore les yeux qui pétillaient d’un bonheur unique, deux jours après sa grande aventure, là-haut au milieu des cohortes de fans nordistes massés autour des pavés (une gente de supporters appartenant au décor depuis toujours et qui sait apprécier le spectacle d’un calvaire grandiose poussé jusqu’à son comble). Oui, cet homme-là avait cette sorte de visage serein, rassurant malgré la fatigue qui accompagne généralement les lendemains de batailles obstinées ; cette caractéristique calme et paisible qui sied si bien aux gens plutôt doués pour leur métier. Un Paris-Roubaix à grande vitesse, toute la journée à l’avant face aux caméras de télévisions.
« Je me disais que ma famille me voyait sûrement,  je pensais à ma fille… à mon Grand père aussi. Je pense toujours à lui quand je cours, on va passer tout près de chez lui. C’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Je me dis quelquefois que je fais ça pour lui. Ça m’aide à tenir dans les moments plus difficiles. Je l’ai appelé comme je le fais d’habitude après l’arrivée sur le vélodrome. » « Attention, on tourne juste là. C’est serré ! » A Vieilley, après un angle droit, la route de Cromary s’élance plein nord vers l’Ognon. Le cours d’eau qui sépare la bise… d’un autre vent !… Peut-être ce secret dans les jambes du « rouleur ». Ces années passées sur la selle à lutter contre des vents contraires… Et cette entrée dans la trouée d’Arenberg ? Cette chute sur les pavés juste devant toi ? À la télé en tout cas, c’était assez effrayant !
« Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, on est entré à 52KM/H dans la Trouée. La route est un faux plat un peu descendant juste avant Arenberg. J’avais vu son vélo partir à droite et à gauche, puis tout s’est passé très vite. Je suis passé sur sa roue et je ne sais pas comment j’ai réussi à rester debout ?!… Il y a des jours ou tu n’as pas de chance, dimanche, j’avais de la chance, voilà ». Pérouse, Buthier…
« Le peloton nous a repris à 66 KM de l’arrivée, et puis Engoulvent a crevé. Je lui ai passé ma roue parce qu’il était mieux que moi à ce moment-là… J’ai dû attendre pas mal de temps la voiture de l’équipe qui était bien plus loin à l’arrière… Mais ce n’est pas très grave ». Laurent m’a longtemps parlé de son rôle de coéquipier qu’il endossait sans problème lorsqu’il le fallait. « Travailler pour un coureur, construire une véritable victoire d’équipe, j’aime bien ça ». On a continué de longer cette vallée de l’Ognon sous une sorte de ciel local en reflet d’aluminium pour nous escorter. Un vrai ciel de chez nous qui annonce la pluie, les trombes d’eau ! Un ciel de l’Est qui n’a quelquefois rien à envier à cet « enfer du Nord » dont on parle depuis tout à l’heure. On a décidé de se quitter avec une dernière photo, avant d’avoir à en découdre avec cette matière-là bien comtoise d’une belle bourrasque annoncée. Juste la photo-souvenir d’un lendemain de fête sur des pavés mythiques : « L’affaire » d’une grande échappée sur Paris-Roubaix, dorénavant inscrite dans nos mémoires sportives à la rubrique des « événements » dont on aimera plus tard se rappeler chaque détail de la belle aventure vécue par un grand champion cycliste franc-comtois ce Dimanche 8 avril 2012.
JL Gantner

10 Avr

RÉSULTATS/ Coupe de Franche-Comté VTT XC à Chazot

Ce lundi 9 avril, Chazot, accueillait la deuxième manche de Coupe de Franche-Comté VTT. Une « respiration » appréciée pour quelques coureurs revenus tout exprès « sur leurs terres familiales » au milieu de leur prestigieux calendrier de ce début de saison. (De Pietermaritzburg en Afrique du sud à… Chazot dans le Doubs. Avant un second round sur le circuit mondial ce week end à Houffalize). Fabien Doubey (SC Arinthod) d’abord…  Le jeune et très talentueux jurassien a couru en tête de bout en bout de la course Elite. Une course ou Francis Mourey, le cyclocrossman s’est essayé « un tour seulement » à la discipline. Chez les dames, Lucie Chainel avait rendossé pour la circonstance son maillot du (CC Étupes) pour lui faire prendre quelques jolies couleurs tout en haut du podium.
Élites hommes
1 Fabien Doubey (SC Arinthod)
2 Lucas Garbelotto (Chouette Bike)
3 Bastien Michaud (Lizon)
Élites dames
1 Lucie Chainel (CC Étupes)
2. Coralie Redelsperger (Morteau)
3. Estelle Boudot (Mesvrin)
Juniors hommes
1. Florian Buffard (Morez)
2 Guillaume Prévot (Giromagny)
3 Bastien Michaud (Lizon)

RÉCIT/ À Valentin « Le Blog du Cyclisme en Franche-Comté » était dans la course

400 coureurs sur une ligne de départ. Je ne sais pas si vous voyez un peu le tableau ?!… Cette sorte de train en marche saturé de couleurs plus rapides les unes que les autres. Toute une palette qui s’élance dans la campagne… 400 histoires à exposer dans le même cadre d’une Comté idéale pour signer ce we de Pâques sportif d’une belle signature comme il faut. Bruegel l’ancien aurait adoré ! (J’hésite encore entre cette « procession au calvaire » ou ce « massacre des innocents »…)

Le départ du peloton/ PHOTO © Thérèse Roy-Lamboley

400 récits « homériques » possibles à raconter. 400 « courageux, le dossard accroché au maillot. Des anonymes le plus souvent… pour qui n’est pas de la petite famille assidue des coureurs cyclistes. Un paquet de gars affutés, confondus à l’intérieur d’un peloton « spectaculaire pour l’endroit » (loin de Roubaix, pas plus près des Flandres et carrément hors de portée de San Remo… vous pouvez vérifier par vous-même !) « Valentin » (un paquet de cœurs tout rouges un peu kitsch au bout d’une requête sur Internet pour essayer de comprendre de quoi il s’agit !) Le prix de Valentin. Un monument des amoureux du cyclisme sur route dans la région de Franche-Comté. Un blockbuster sur le calendrier régional des courses en ligne. Alors « le Blog du Cyclisme en Franche-Comté » a voulu se mêler à l’affaire, un beau numéro sur le dos pour vivre l’événement comme tout le monde. Un « numéro 1 » pas peu fier de sa place dans la hiérarchie posée dés le départ… mais sans trop vouloir la ramener non plus au milieu des tonnes de biscoteaux réchauffés sous les cuissards ennemis.
« Le blog du Cyclisme en Franche-Comté » dans la course
(Des regards en coin sur le matériel dernier cri du gars juste à ma droite avant le coup de pétard officiel. Du beau matos un peu partout dans les rangs. Des paires de roues montées sur des machines profilées, comme autant de couronnes enfilées sur quelques centaines de p’tits rois du jour…) Mon vélociste de la rue de Dole aurait adoré aussi… « Que du lourd ! » comme on dit. Même si l’expression s’applique en la circonstance à la pièce la plus légère que l’on souhaitât visser à son équipement préféré. Bon. Des roues… D’accord ! Des roues bien rondes et qui tournent ensemble dans le bon sens pour ne pas rester planté comme un con au milieu…

En course sous les couleurs de l’AMCB avec le dossard n°1

Des roues « qui vont bien », mais sans oublier le bonhomme, « le costaud ». Le gars « qui ne couine pas » à l’entrée de chaque bosse prévue au programme. Celle de « Valentin » justement ! Le clou du film du Monsieur Bruegel de tout à l’heure. Un genre de Bruegel… élevé à l’école des films à suspens du grand maitre de la discipline. C’est ça. Un artiste dans l’idée d’un Monsieur Hitchcock qui tiendrait la main du gars qui trace le dessin du parcours. Des petites bosses pour faire monter la tension dans le public, et une grande à la fin pour faire hurler les spectateurs dans la salle. Oui, un sacré tableau ! Une de ces toiles magnifiques, mais qui aurait tout de même pu être peinte à l’endroit au lieu de cette bise dessinée en pleine face du peloton ; cette sorte de soufflerie dantesque d’un bout à l’autre de la visite et qui finit par ne plus amuser personne dans les rangs bien alignés pour ne pas trop prendre la galère en pleine poire. « Un putain de vent de face » (pardonnez l’expression…), mais je vous le dis comme le l’ai ressenti à ce moment-là la langue sortie, ma machine parfaitement verrouillée « dans la roue » d’un coéquipier assez large d’épaules, à qui j’aurais bien promis mon « énorme » salaire du mois afin qu’il continue son métier jusqu’au bout sans rechigner.
Du vent… et des bosses.
Du vent… et des bosses. (Et on se demande bien ce qu’autant de gens peuvent venir chercher un beau samedi comme ça dans une profession si fastidieuse et qui en plus ne rapporte rien !) Que je vous dise aussi, qu’il m’est alors venue cette idée de convoquer sur le champ cette sorte d’association de défense des droits de l’homme, pour me plaindre officiellement d’un ensemble de sévices que certains organisateurs semblaient prendre plaisir à faire subir à un nombre si important de bonnes gens chaque dimanche de la saison. Non mais y’a quand même des lois qu’il faudrait encore veiller à respecter dans ce pays !…
Du vent, des bosses, et quelques alpinistes pour apprécier l’exercice à sa juste valeur. Enfin des alpinistes du côté des rochers de Fontainebleau pour être précis. Parce qu’il faut reconnaître que ce « Valentin » dont je vous cause n’a pas tout à fait l’altitude requise pour figurer sur la plaquette publicitaire des grands cols de légende… (Quoique qu’il faudrait aussi convenir que la taille ne fait pas toujours la qualité de l’objet… Tout le monde sait ça !) Une belle bosse d’à peine quelques hectomètres, mais qu’il faut consentir à gravir la bouche ouverte, même si c’est assez moche sur la photo. Une de ces catégories de réjouissances où il n’y a plus aucun ami qui compte… Une de ces douceurs à déguster tout seul, parfaitement concentré sur le sujet de sa douleur heureusement passagère. Un de ces plaisirs solitaires dont on pourrait allégrement se passer un grand jour pareil de solennité ; ses dernières forces abandonnées à la foule arc-boutée sur les bords de l’image tremblante du décor.
« L’école des Flandres »
Un tour pour voir, un deuxième pour se rendre compte vraiment… Et tout à remettre sur le métier une nouvelle fois au cas où personne n’aurait encore compris. Des dizaines de kilomètres à parcourir dans la géométrie d’une boucle. Le tout pour revenir plus facilement au point exact d’où l’on était parti deux heures plus tôt. L’attraction dominicale pourrait en faire sourire beaucoup, qui préfèrent généralement les promenades au musée où les séances de dilettantes aux terrasses des cafés. Ce beau tableau sur le ton flamand ou d’une rigoureuse école des Flandres, peint la veille d’un jour historique sur Paris-Roubaix. Le tableau d’un bon « Prix » pour parler d’un sport qu’on aime jusqu’à s’en barbouiller de couleurs les yeux et ses plus beaux souvenirs de l’année.
JLG

ÉVÉNEMENT/ La Ronde cycliste de Haute-Saône

Le 13 avril débutera « la Ronde cycliste 2012 ». Une épreuve organisée par le Comité de Haute-Saône et l’ensemble des clubs fédérés par l’instance fédérale dans le département.
La course se déroulera en 3 étapes sur 3 jours. Une 22e édition qui se déploie sur l’ensemble du territoire Haute-Saônois pour un total d’environ 260 km.
1ère étape (Vendredi 13 avril)
Contre-la-montre individuel à Luxeuil-les-Bains (2,150 km)
2ème étape (Samedi 14 avril)
Luxeuil-les-Bains / Villersexel (125 km)
3ème étape (Dimanche 15 avril)
Champlitte / Vesoul (135 km)

Au total, 29 équipes (environ 150 coureurs) de la région Grand Est prendront le départ à Luxeuil-les-Bains ce vendredi 13 avril 2012.

RÉSULTATS/ Vuillermoz remporte la 2e étape du « Tour du Vaucluse VTT »

Alexis Vuillermoz a remporté la 2e manche (Raid des Dentelles 30 km) du Tour du Vaucluse VTT dimanche 9 avril. Après un deuxième temps enregistré sur le prologue de Samedi et cette victoire rassurante, le Jurassien a décidé de ne pas prendre le départ de l’ultime étape de la course, pour suffisamment récupérer d’un long hiver d’entrainement rigoureux, et préserver toutes ses chances sur la deuxième manche de la Coupe du Monde à Houffalizes les 14 et 15 avril prochain. Le coureur du Team Lapierre doit en effet « faire parler la poudre » sur le circuit des Ardennes belges s’il veut commencer de marquer le terrain en vue d’une sélection pour le JO de Londres… Son véritable objectif cette année.
JLG

RÉACTION/ NOMMAY/ Le PDT du Comité régional de cyclisme

« Ces sommes sont disproportionnées, surtout quand on les compare aux budgets de nos clubs qui fabriquent le cyclisme de tous les jours ». GDC

Suite à la décision fédérale de ne plus jouer la carte du Pays de Montbéliard pour organiser les Mondiaux de Cyclo-cross en France en 2014, nous avons proposé au président du Comité régional de la FFC, Gilles DA COSTA de nous donner son sentiment. (Propos recueillis par JL Gantner)

Gilles Da Costa

« Bien sûr, j’aurais aimé participer à une aventure telle que celle d’un championnat du monde de cyclo-cross.
Compte-tenu de la densité de nos organisations et de nos champions dans le domaine, cela aurait constitué un juste retour du travail effectué par les bénévoles, les dirigeants et les entraîneurs depuis près de vingt années.
C’est dans ce sens que nous avons travaillé au sein de la famille cycliste pour faire progresser l’idée auprès de nos instances et des collectivités locales. Côté FFC, je salue le travail technique important qui a été fait afin de rendre le dossier exploitable et analyser l’ensemble des conditions du cahier des charges UCI fort complexe.
Mais le budget d’un tel événement a subi depuis la dernière organisation en France à Pontchâteau une augmentation démesurée rendant impossible son financement. Plus de 1,5 millions d’euros de dépenses, c’est plus du double que celui de l’organisation de 2004 ! Ces sommes sont disproportionnées, surtout quand on les compare aux budgets de nos clubs qui fabriquent le cyclisme de tous les jours. Il faut rester raisonnable.
A ce niveau là, je ne vois pas qui est susceptible de réunir les contributions publiques nécessaires à l’équilibre de la manifestation. Et l’UCI pourra continuer d’organiser des championnats au Benelux où le statut du cyclo-cross comme sport national conduit à des manifestations rentables grâce à un public fervent et nombreux.
Je ne suis pas sûr que ce calcul soit bon à long terme pour la discipline. A mon sens, seule une adaptation des droits en fonction d’une stratégie de développement international aurait été en mesure de rendre l’opération réaliste.
J’imagine la déception de toute l’équipe autour de Denis Mercier à Nommay, mais je sais qu’ils s’attacheront à faire des championnats de France en janvier 2013 de très haute tenue.

La Franche-Comté sacrée meilleur comité français en cyclo-cross en 2011 et 2012, aura à cœur d’accueillir tous les spécialistes et spectateurs français et de prouver que sa réputation de fiabilité n’est pas usurpée.
Je tiens à remercier Monsieur Pierre Moscovici et les élus du Pays de Montbéliard qui ont tenté l’aventure avec la communauté cycliste et qui à ce titre nous ont fait confiance. Nous savons tous que c’est les échecs d’aujourd’hui qui forgent les victoires de demain ! »

Gilles DA COSTA, Président du Comité régional de cyclisme de Franche-Comté

09 Avr

RÉSULTATS/ Prix des Rêpes (9 avril 2012)

Départ du Prix des Rêpes/ PHOTO ©Thérèse Roy-Lamboley

2/3/J/PO
1 DUMANCHIN Théo (AMICALE CYCLISTE BISONTIN)
2 NOIRJEAN Martial (VC VALDAHON)
3 GRECO Thomas (AMICALE CYCLISTE BISONTIN)
4 MENARD Eric (VC SPRINT EGUISHEIM)
5 GLORIOD Alexandre (VELO CLUB ORNANS)
6 MINOT Vincent ( JURA CYCLISME)
7 TACZANOWSKI Maxime EC STEPHANOIS)
8 JEUNOT Stéphane VC VALDAHON)
9 GUYOT Lucas VELO CLUB ORNANS)
10 KLEIN Ludovic VELO SPRINT EGUISHEIM)
PASS’
1 MIMRAM Julien (VC PONTARLIER)
2 SIMONIN Florian (VCCMM)
3 ROBERT Julien (C.CYCLISTE AUDINCOURTOIS)
4 LAURENT Thierry (A.C.T. BELFORT)
5 FRANCOIS Maxime (CC PAYS DE VESOUL)
6 BONNOT Cyrille (ETOILE CYCLISTE QUINGEOIS)
7 JECHOUX Cyril (CC BELFORT MIOTTE)
8 CLAVIER Bruno (ROUE D’OR NOIDANS)
9 HANS Patrick (EC BAUME)
10 GRANDJEAN Guillaume (V.C MONTIGNY ROUE LIBRE)

Les résultats complets : FFC Franche-Comté

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