28 Sep

CYCLO CROSS/ Premier tour de boue à Epenoy

C’est parti pour la saison de cyclo-cross. Premier tour de « boue » En Franche-Comté, ce samedi29 septembre 2012 à Epenoy dans le Doubs. Une épreuve organisée par le VC Valdahon-Val de Vennes et remportée en 2011 par le Bisontin Jérôme Chevallier devant Morgan Kneisky (Roubaix – Lille Métropole) et Gilles Noirjean (AC Bisontine). Jérôme Chevallier qui devrait également prendre le départ du Marathon VTT de l’Xtrem-sur-Loue le 7 octobre prochain à Ornans.

Jérôme Chevallier (ACMB)

27 Sep

VTT/ Bull™ et Thomas Dietsch en tournage à Ornans

À quelques jours des championnats du monde de VTT marathon, le team Bulls™ s’est installé à Ornans afin de peaufiner l’entrainement de ses coureurs, tester le matériel dont une toute nouvelle gomme de pneumatiques, et procéder aux derniers réglages sur le parcours de « l’Xtrem-sur-Loue ».

Thomas Dietsch et l’équipe de France Télévision sur le tournage d’un portrait du coureur
avant les Championnats du monde 2012 à Ornans
PHOTO © Team Bulls

Bulls™. Une formation cycliste professionnelle allemande, une des plus importantes du circuit, composée au total de huit pilotes dont quatre courront pour le titre le plus prestigieux de la discipline dans la vallée de la Loue ; Tim BÖHME, Karl PLATT, Stefan SAHM et l’alsacien Thomas DIETSCH le champion de France, vainqueur de la coupe du monde en 2007. « Tom » tout juste de retour de « la Forestière », l’épreuve VTT longue distance tracée entre Prémanon et Arbent qu’il vient de remporter au milieu du mois de septembre. Thomas en grande forme ces derniers jours après des résultats en pagaille cette saison.

L’installation d’une caméra miniature sur le guidon/ PHOTO © Jean-Luc Gantner

Une partie de l’équipe Bulls à Ornans dont le Blog Cycliste et France 3 ont voulu saisir l’opportunité d’une rencontre à l’hôtel de France où la formation d’outre Rhin avait posé bagages. Tim Böhme, le champion allemand absent, les trois autres principaux acteurs de la formation et leur staff ont bien voulu jouer le jeu de notre omniprésence pendant toute une journée et sans aucune restriction. Le projet d’un reportage TV dans l’intimité d’une formation pro de VTT et d’un portrait de Thomas Dietsch à quelques jours de la plus grande échéance sportive de l’année dans la discipline du Marathon. Nouveau matériel, petits secrets techniques, rythme des voyages ou des entrainements… THOMAS, KARL, STEPHAN ont accepté de tout nous dire de leur passion, comme FRIEDMANN (le directeur sportif de l’équipe), LUKAS (le mécano) ou encore VINCENT (le soigneur sud Africain). Une ambiance des plus cool au sein du groupe malgré tout le taf à fournir chaque jour pour ne rien laisser au hasard. Des amplitudes horaires de forçats entre la préparation du matos, les réglages mécaniques, les entrainements physiques quotidiens, les séances de soins, la récupération et les incessants debriefings. Une somme de travail essentielle pour espérer briller toute l’année au meilleur niveau.

Tournage dans le garage de l’hôtel de France à Ornans / PHOTO © Jean-Luc Gantner

Schwalbe™ le sponsor pneumatique du Team collabore lui aussi a l’amélioration des performances avec la mise au point d’une toute nouvelle technologie dans la composition des gommes. Des solutions pour un meilleur grip sur la base d’une matière plus tendre, testées devant nos caméras par les coureurs Bulls avant de s’aligner au départ de l’Xtrem-sur-Loue le 7 octobre.
JL Gantner

Tournage à Chateauvieux-les-fossés sur le parcours de l’Xtrem-sur-Loue/ PHOTO © Jean-Luc Gantner

LE REPORTAGE BIENTÔT SUR FRANCE 3
ET DANS LES COLONNES DU BLOG CYCLISTE

26 Sep

(VIDEO) VTT/ Thomas Dietsch s’offre une nouvelle « Forestière »

Thomas DIETSCH (Team Bulls) s’est copieusement envoyé la 22e édition de la Forestière, loin devant ses principaux concurrents. Dimanche 23 septembre 2012. Une fenêtre météo presque « miraculeuse » au dessus du massif Jurassien alors que l’épreuve sur route venait de s’achever la veille sous des trombes d’eau. Une épreuve Marathon de 100KM entre Prémanon dans le Jura, et la commune d’Arbent dans le département de l’Ain. Un tracé pointé par le pilote Alsacien depuis le début de la saison pour se régler sur l’objectif des Championnats du monde organisés cette année en Franche-Comté tout juste deux semaines plus tard.  » Une victoire sans partage du Champion de France qui aura porté les couleurs nationales en tête de la course dés les premiers hectomètres. Une première accélération fatale au peloton menée par quelques hommes autour de la roue du multi champion de France (Florent PELIZZARI, Laurent COLOMBATTO, Pierre Jeoffroy PLANTET et  le Romanais Pascal GREGORY). Après 25KM de course, Thomas DIETSCH n’a déjà plus derrière lui qu’un seul concurrent pour collaborer à son joli dessein, Pierre Jeoffroy PLANTET (Team Lapierre International). Sur les hauteurs de la « Pièce d’Aval », Deux minutes séparent le duo de tête de ses trois poursuivants. à la mi course, l’Alsacien est dorénavant tout seul loin devant à plus de cinq minutes de toutes formes de prétention. « J’avais des bonne jambes aujourd’hui et j’ai vraiment durci le rythme dans la montée de l’Elex pour faire la différence définitivement. Mais la course n’a pas été si facile qu’on pouvait le penser malgré l’écart conséquent (plus de 10 minutes à l’arrivée). Le terrain était très humide, vraiment glissant, et j’ai dû rester concentré jusqu’au bout pour ne pas commettre de faute ». Au passage du « Trial de Viry » Tom accuse dorénavant  une avance écrasante sur le reste de la course. Après à peine plus de 4 heures et 15 minutes de course, le chouchou du public Franc-Comtois s’offre une cinquième victoire sur l’épreuve (2000, 2001, 2005, 2007) « Le mois de septembre était chargé avec d’abord les championnats de France. Cette Forestière était également un objectif que j’avais fixé sur le calendrier, juste avant l’Extrem-sur-Loue qui aura lieu dans 15 jours à Ornans ». JL Gantner

REPORTAGE © France Télévision 2012
JL Gantner, Jean-Marie Baverel, Rémy Bolard, Alex Baudrand

CLASSEMENT
Forestière 100km Homme :
1- DIETSCH Thomas (Bulls) 04:15:41:01
2- PLANTET Pierre Geoffroy (Lapierre)
3- PASCAL Gregory (Vélo Sprint Romanais Péagois)
4- COLOMBATTO Jérôme
5- PELIZZARI Florent

Forestière 60km Dame :
1- MARCOUYRE Hélène (BH Suntour)
2- BOURDON Fanny (GT Chamonix)
3- REDELSPERGER Coralie (Velovert Magazine)

24 Sep

BORDURES/ « Dans Paris à vélo »…

Oui, je sais ! Cette chanson de Joe Dassin… un peu facile pour vous raconter cette aventure d’un peu de vélo à Paname au lieu de me concentrer vraiment sur mon boulot de reporter sportif de fin de saison. Cette « Complainte de l’heure de pointe » de variété qui déjà me cassait les oreilles à la radio quand j’étais môme…


Je suis en retard ce matin là. Un rendez-vous professionnel prévu dans une trentaine de minutes, juste en face du chantier de rénovation de la Dalle Beaugrenelle dans le 15e arrondissement. Moins de trente minutes aux heures de pointe pour rejoindre le quartier du Front de Seine depuis la mairie de Clichy… Autant dire, un challenge pour espérer m’acquitter de mon impératif. Le prétexte pour tenter de contredire le résultat de ma requête sur l’application ad hoc de mon téléphone portable. 8KM à parcourir, et la prévision d’une quarantaine de minutes pour couvrir la distance en métro ; une bonne heure de bus en plus des changements de lignes successifs, ou encore un temps incalculable dans les embouteillages si j’empruntais une bagnole dont j’aurais encore un mal de chien à garer sans compter le prix du parking. Le projet de m’arrêter alors dans une station de Vélib’ pour y décrocher l’objet de mon défi de la journée. L’expérience d’une bataille contre la montre dans la circulation parisienne et les embouteillages du début de matinée ; les zones de travaux qui se succèdent sur la chaussée ; les aires de livraison improvisées ; les mouvements de bus sur les pistes cyclables mixtes où voyagent aussi les taxis, toutes sortes de véhicules de service et des scooters non autorisés. Un terrain où les obstacles de toutes natures s’accumulent, sans répit pour le pilote incorporé au flux impétueux de véhicules pour la plupart motorisés. D’abord réussir à se faufiler sous le périphérique par le conglomérat d’électrons libres rivés à leurs propres trajectoires mal définies ; avant de viser au plus juste sur le parc Monceau, de couper le Bd Malesherbes et de prendre à gauche la rue de Grenelle… L’air est frais. La température idéale pour réguler sa respiration dans l’enfilade des grandes artères circulatoires qui innerve la capitale à l’intérieur du plan Haussmann. Trois vitesses au guidon pour adapter son rythme de pédalage aux quelques dénivelés naturels, comme cette légère bosse à sauter sur les pavés avant de croiser le Bd Haussmann et continuer la descente vers l’av. Franklin D. Roosevelt. Le trafic s’est éclairci depuis l’intersection avec la rue du faubourg St Honoré, le voisinage du palais d l’Elysée ou de Matignon et maintenant le théâtre de Marigny proche duquel le Britannique Bradley Wiggins avait levé les bras ce 22 juillet à l’issue de la 20e étape du Tour de France 2012. La partie de vitesse se poursuit droit devant, sous la scène du Rond Point et la façade de la Galerie Nationale. Une enfilade de constructions 19e, dans le jeu délectable d’une tentative de berner tous les calculs de probabilité, le pronostic le plus évident d’un beau billet d’excuses à l’arrivée. La traversée de la Seine par le pont des invalides (la limite du 8e et du 7e arrondissement d’où l’on a la plus formidable des perspectives sur le pont Alexandre III). Je souffle un moment sous le feu de la maison Petrossian™ à l’angle du Bd. De la Tour Maubourg et de la rue de l’Université. Une longue ligne droite maintenant jusqu’au Quai Branly après cette course dans le trafic saturé et la grande histoire de l’architecture parisienne sur un engin lourd comme un bus de touristes et aux pneus durs comme le roc d’un calvaire. Mais on est loin de la rue des Martyrs, alors que je fonce à l’air libre et pendant qu’en dessous, les voyageurs suffoquent dans les rames bondées de la ligne C. Je file sur mon Vélib’, ma sacoche de voyage croisée sur l’épaule. Un modèle de besace parfaitement étanche et le strict nécessaire à l’intérieur pour rester libre de mes mouvements. Un peu d’eau, une chemise de rechange pliée dans un simple tee-shirt ; Un bouquin de poche (celui d’Amir Gutfreund ce jour-là), un cahier pour écrire, un téléphone portable, quelques euros en liquide et une carte de crédit. Tout l’art de voyager léger dont il faut apprendre à retenir la leçon. L’exigence du poids réduit à sa simple expression comme principale clause du plaisir dans la politique habile et dégourdie du déplacement en ville. L’économie du superflu pour s’entrecroiser sans gaspillage avec les yeux des gens.

La bête et ses deux membres circulaires croisent l’alignement du pont de l’Alma, de l’Av. George V et très loin au bout le Fouquet’s, alors qu’un coursier m’attaque à l’Américaine… Un de ces pignons fixes qui pointe facilement à 50KM/H en parallèle de l’avenue de New-York. Le pistard finit par se jouer de mon bourrin en cravachant sa monture comme un dingue avant de taper dans la direction de Montparnasse. Un sportif de Grand Prix. Celui là cavale sûrement vers Vincennes. Une première catégorie qui prépare son dernier week-end de PMU. J’halète littéralement en contre-plongée de la vieille dame de fer qui sert de décor grandiose à ma petite séance de récupération obligatoire. L’avenue Gustave Eiffel où des milliers de touristes écrasent déjà la pelouse du Champ-de-Mars. Des dizaines de cars remplis de visiteurs chinois, japonais ou indiens qui ne verront pas de mal non plus a ce que j’élimine mon adrénaline dans ce sens interdit. J’ai repris mon élan dépassant la rue Edgar Faure, celle de l’allée Marguerite Yourcenar sur le grand développement ; vise les derniers encombrements de la Motte-Piquet, louvoie entre dix camionnettes, onze poussettes, deux side-cars, trois playmates, cinq vieilles dames, un bodybulder et huit chiens. Un coup de danseuse pour me jeter dans La rue de Lourmel du nom de ce valeureux général d’armée tué à la bataille d’Inkermann et en l’hommage duquel son nom fut donné à un village de l’Algérie Française (son Franprix, sa laverie automatique, son magasin de plomberie, sa boutique de fringues d’occase de grandes marques, sa concession BMW…) Une course poursuite entre les commerces pour rattraper la silhouette d’un jeune cadre en costume et sa machine électrique dont je compte bien prendre la roue avant le grand sprint final de la rue Linois. L’athlète du progrès économique accélère tant qu’il peut, tourne la poignée de gaz à fond dans le sens d’une augmentation sauvage des taux d’intérêts. La technique bien rodée des profits rapides en gardant la tête dans le guidon. J’embraye tout debout sur les pédales dans le sillage de mon conseiller bancaire qui matte ma capacité de remboursement dans son rétro, mais le jeune spéculateur n’est pas un spécialiste du crédit facile et rompt d’un coup tout espoir de négociation entre nous, flinguant notre belle affaire à peine commencée par un coup de guidon à droite et un coup de frein sec pile au moment de tourner dans la rue des Entrepreneurs, juste sous l’enseigne d’un courtier en produits financiers dédiés à la protection. Un assureur, j’aurais dû me méfier !… Des pigeons rabougris et cagneux couvent la seule place libre de la station Emeriau où je raccroche ma bécane à son bercail provisoire. À ma montre, à peine vingt cinq minutes se sont écoulées depuis la mairie de Clichy. Je reboutonne ma chemise, rajuste mon sac Rapha™ sur mon blouson et termine à pied les cinquante mètres qu’il me reste à faire pour rejoindre le lieu de mon rendez-vous. Quelques secondes de retour au calme nécessaires pour évacuer toute la tension accumulée au cours de cette traversée de Paris un peu vive.

Il bruine à peine ce jeudi à quelques hectomètres de la Maison de la radio. Un rendez-vous de boulot vite expédié en pensant déjà à mon prochain parcours à bicyclette. Un grand tour par les quais de Seine à l’allure d’une promenade touristique pour rejoindre le quartier St Michel quasi exclusivement sur un itinéraire aménagé. Depuis plusieurs mois, la capitale s’équipe peu à peu d’un réseau de « lignes cyclables ». Une dizaine d’itinéraires regroupant différents types d’aménagements sécurisés (pistes et bandes cyclables, couloirs de bus, trottoirs…) qui permettent de traverser la ville de part en part sur le modèle des lignes de transports en commun. Une ballade de dingue pour rejoindre le Zouave du pont de l’Alma et jusqu’à la cour du Commerce St André, en passant par les jardins des Tuileries, puis un léger détour par la Comédie Française pour contourner le palais du Louvre et remonter la rue de Seine avant la rue de Buci en sens inverse. Un coup de vélib’ en écoutant un peu de R&b à fond sous un casque jaune fluo pour faire chier les bagnoles toutes peintes de la même couleur noire. Une journée excitante à 1 euro 70 dans le trafic parisien au lieu de continuer de m’abimer les oreilles à force d’écouter Joe Dassin.
Jean-Luc Gantner

18 Sep

PISTE/ Soline Lamboley ouvre le bal à Roubaix

Ce week-end du 15 et 16 septembre, Roubaix inaugurait son tout nouveau vélodrome couvert à quelques pas des installations mythiques qui accueillent chaque année l’arrivée de Paris-Roubaix. Le premier équipement du genre construit en France depuis 25 ans. « Le Stab » dont le Blog Cycliste vous annonçait récemment l’ouverture. L’occasion pour une délégation du Doubs de montrer son talent sur « la finale de l’Anneau d’Or Fenioux juniors » avec quelques éléments de premiers plans comme la Bisontine triple championne de France cadette cette année, Soline LAMBOLEY. La coureuse de l’Amicale Cycliste Bisontine qui a réussi à s’imposer au Scratch 7,5KM malgré son surclassement dans la catégorie junior. Chez les garçons, Thomas GRECO, Guillaume GAUTHIER et Joseph BERLIN SEMON étaient eux-aussi engagés dans la bataille alors que Kevin MOSNIER, Corentin CHARBONNET, Vincent GERARD et  Tristan BELLUCCI couraient pour la Finale de la Coupe de France des comités départementaux cadets. JLG

Roubaix – scratch 7,5 km – Soline Lamboley (en bleu, au centre de l’image)/ PHOTO © lesitederichard.com

Scratch Dames Juniors
1 LAMBOLEY Soline (EST)
2 PAIN Mélissandre (OUEST)
3 MIDELET Alphanie (NORD)
Elimination Dames Juniors
1 PAIN Mélissandre (OUEST)
2 TURBLIN Chloë (EST)
3 LAMBOLEY Soline (EST)

17 Sep

RÉSULTATS/ Le Jurassien Jérémy Français à Morbier

La finale de la Ronde du Jura s’est déroulée samedi 15 septembre dernier à Morbier. Jérémy FRANCAIS (Jura Cyclisme Revermond) s’est imposé au milieu d’un peloton d’une quarantaine de coureurs. échappé à mi course en compagnie de Fabien DOUBEY le spécialiste de cyclo cross, Jérémy a fait parler son expérience et a placé un démarrage pour venir s’imposer pour la 3ème fois de la saison.
Il termine par ailleurs meilleur coureur jurassien et remporte également le classement de la montagne. Cette victoire récompense une très belle saison pour Jérémy qui va se consacrer cet hiver à la préparation des jeunes coureurs du club jurassien. L. Monrolin

Jérémy Français/ PHOTO © Jura Cyclisme

1 FRANÇAIS Jérémy (Jura Cyclisme)
2 TIVANI Germain-Nicolas (Centre Mondial du Cyclisme)
3 DOUBEY Fabien (SC ARINTHOD)
4 DOUBEY Loïc (SC ARINTHOD)
5 PITA BOLANOS Cristian (Centre Mondial du Cyclisme)
6 FILLON-MAILLET Boris (Amicale Cycliste Bisontine)

RÉSULTATS/ Le CC Etupes en patron à Velesmes-Essarts

Dimanche 16 septembre. On disputait dans le Doubs la dernière manche du Crédit mutuel. Une épreuve sur route sur la commune de Velesmes-Essarts où les garçons du CC Étupes ont conclu la bonne affaire du jour. Une première place sur le podium de l’épreuve grâce à Irwin GRAS alors que son coéquipier Lucas VINCENT, troisième à l’arrivée, décroche la victoire finale du Crédit mutuel 2012. JLG

Le classement à Velesmes-Essarts
1. Gras (CC Étupes
2. Rouzet (Macadam cowboys)
3. Vincent (CC Étupes)
Classement final du Crédit Mutuel
1. Vincent (CC Étupes)
2. Robert (Team Meder)
3. Bouteille (CC Étupes)

CYCLO-CROSS/ Francis Mourey démarre en trombe à Baden

C’était le premier rendez-vous de la saison de Cyclo-cross. Une épreuve disputée à Baden (Suisse) Dimanche 16 septembre 20012. De quoi sortir d’emblée le grand jeu pour le Franc-Comtois Francis MOUREY (FDJ-Bigmat) qui s’installe tranquillement tout en haut du podium de cette première compétition de l’année dans la spécialité.

Francis Mourey – Cyclo-cross de Baden (Suisse) 2012/ PHOTO © Cycles Pache

Son coéquipier Steve CHAINEL termine 7e et Jérôme CHEVALIER (AC Bisontine) 12e. Chez les dames, la Franche-Comté joue encore les premiers rôles. La Mortuacienne Marlène MOREL-PETITGIRARD l’emporte. Lucie CHAINEL (CC Étupes) la suit de près sur la 3e marche de l’estrade, alors qu’Eva COLIN (VC Ornans) prend la 8e place et Laura PERRY (Étupes) le 12e temps de la compétition. JLG

RÉSULTATS/ Prix de Pusey

On courait à Pusey en haute-Saône ce dimanche 16 septembre 2012. Une épreuve organisée par le CCPVHS ou 150 compétiteurs étaient engagés. La dernière classique de la saison sur les routes de Franche-Comté avec le Prix de Velesmes-Essarts.

Prix de Pusey – La course minimes et cadets/ PHOTO © Luc Lhomme

RÉSULTATS
PASS 1
1 DUHAU Jean Baptiste (EC BEAUME)
2 SCHMID Lilian (Ac Thise)
3 BELIN Laurent (AC Tavaux)
4 CHAMPENOIS Paul Bernard (V.C.C. MORTEAU MONTBENOIT)
5 NICOLAS Sylvain (ACB)
PASS 2
1 DEMASSUE Mickeal (ECGA)
2 LALLONI Franck (CS VESOUL)
3 RUDE Alexandre (VC Auellois)
PASS 3
1 ROSSI David (ENTENTE CYCLISTE DE SAONE)
2 GREDY Bernard (ENTENTE CYCLISTE DE SAONE)
3 MINARY Emmanuel (EC Quingey)
PASS 4
1 DIDIER LAURENT René (BRC)
2 EMONIN Bernard (ENTENTE CYCLISTE DE SAONE
3 VAUCHIER Luc (VC Montbeliard)
CADETS
1 DALL’O Pierre (AMICALE CYCLISTE BISONTIN)
2 PAPELIER Thomas (CYCLE GOLBEEN)
3 PFRIMMER Arnaud (CC ETUPES LE DOUBS PAYS DE MONTBELIARD)
4 DALL’O Louis (AMICALE CYCLISTE BISONTIN)
5 GUILLET Maxime (SCO Dijon)
MINIMES
1 GOEPFERT Pierre Louis (V.C. MONTBELIARD)
2 PEPIOT Vincent (V.C.C. MORTEAU MONTBENOIT)
3 CLAUDEL Brandon (EC STEPHANOIS)
4 VALLEE Hugo (ROUE D’OR NOIDANS)
5 CHAILLET Lucas (AMICALE CYCLISTE BISONTIN)

BORDURE/ Oh la belle marque™ !…

Le Français Sylvain Chavanel permet à la formation Belge Omega Pharma – Quick Step™ d’enlever le titre du contre-la-montre par équipes aux Mondiaux de Valkenburg (Pays-Bas). Les 53,2 km en 1 heure 3 minutes et 17 secondes. Chez les dames dont on a peu parlé, c’est la formation allemande Specialized™ emmenée par l’Américaine Amber Neben qui a décroché la plus belle médaille de l’épreuve au chronomètre par équipes.

C’est dimanche soir à la télévision (ou quelques heures plus tard sur le Pluzz™ accessible à partir d’un Smartphone, d’une Tablette ou de votre ordinateur de bureau complètement obsolète…), entre deux grosses pages consacrées au ballon dans les deux géométries principales, « Stade 2™ » envoie quelques brèves de voile, de tennis ou de Badminton… Un enchainement de résultats sportifs, aussi courts que l’adjectif qui désigne leur mise en valeur en précise la forme laconique… Quelques brèves vite expédiées en conclusion desquelles il sera procédé au « lancement » d’une information de cyclisme. Un premier bilan tombé des championnats du monde sur route organisés à Valkenburg aux Pays-Bas où un Français décroche la première médaille de cette grande semaine de vélo qui débute. Le coureur Sylvain Chavanel™ en or pour une grande première dans la province de Linburg au Pays-Bas. Un titre mondial de contre-la-montre « par équipes » ou plutôt… « par marque™ ». Une originalité cette année depuis l’invention du concept même de ce type d’événement généralement dédié à la confrontation entre nations et quelle que soit la discipline concernée. Quick Step™, Rabobank™, Cofidis™ ou Garmin™… au lieu des maillots floqués aux couleurs des pays engagés. Un match des marques™ en plein Mondial. Certains penseront d’emblée : Une extravagance, une bizarrerie… Une de ces excentricités auxquelles le cyclisme nous a habitué depuis longtemps comme par ailleurs ces écarts récurrents dans la substance géographique qui consiste à tracer un Tour de « France™ » en passant par Berlin, Londres, Amsterdam, Liège ou Dublin… Bientôt Barcelone et un jour viendra… au Katar, à Bahrain, ou Pekin… Comme le Giro™ s’est élancé d’Herning au Danemark cette année 2012 à la faveur de 2,5 millions d’euros accordée à la société organisatrice du Tour d’Italie (RCS Sports) ; ou comme « le Dakar™ » (la capitale du Sénégal) dans une toute autre discipline-spectacle circule dorénavant avec ses gros pneus crantés au Pérou, en Argentine ou au Chili….

Une « marque™ », un simple logo commercial au lieu d’un fier étendard communautaire flottant au dessus des podiums ; et certains publics, bien calés sur leur canapé rembourré Ikéa™, s’offusqueraient de ces détournements de sémantique balancés au grand jour par le truchement de quelques émissions sportives ! La belle étiquette d’un produit en lieu et place d’une considération révérencieuse pour l’identité des peuples… « Un scandale ! ». Mais l’idée n’est pas neuve. Un étendard national qui succédait déjà aux armoiries accrochées aux armures de ces champions des temps anciens. Des héros qui s’affrontaient sur les stades médiévaux où les « lignées » se départageaient dans les tournois. En réalité, tout un système d’emblèmes héraldiques en mouvement depuis des lustres. Ces contrats publicitaires bien plus près de nous, qui ont commencé d’accompagner les grandes expéditions lointaines, à l’image de cette grande affaire de la conquête de l’Annapurna™ en 1951, et dont on apprend aujourd’hui de la bouche même de la fille de Maurice Herzog™, qu’ils étaient signés à l’avance. Voyez-vous ça ! (Quand je pense qu’on se choque quelquefois du Cyclisme dont il se raconte que certaines courses auraient pu être « achetées » !…) Considérez encore ce voyage d’Orbiter 3 de Bertrand Picard en 1999. Ce Suisse génial qui fit son tour du monde en ballon sans escale grâce au nom de Breitling™ (les grosses montres d’aviateurs réparées à Besançon™…) imprimé en lettres géantes sur son immense et superbe enveloppe argentée. Qui alors aurait osé relever l’incongruité supposée d’un tel mariage entre les nobles et belles choses du ciel et ces petites pinailleries du monde terrestre qui nous préoccupent en ce moment ?!… Des enseignes du commerce, ou du monde bancaire, qui prennent aujourd’hui leur tour dans un immense glissement de repères au sein de la fonction du pouvoir réel. Oui. Et alors ? Une défiguration idéologique d’un modèle communautaire et souverain passé d’âge comme le fut auparavant celui des grandes familles héréditaires, des ordres tyranniques de toutes natures ou celui des clans immémoriaux. Toute cette matière symbolique fragile et altérable à l’échelle de la raison gardée et qui se propage aujourd’hui par tous les moyens de la physique nucléaire connue. « Une trahison » s’agiteront certains. « Une forme de corruption d’un vaste réseau d’influence prêt à tout au delà de toutes conséquences fortuites pour le genre humain ». J’avoue que ce documentaire diffusé sur arte™ réalisé par Jérôme Fritel et Marc Roche sur le sujet de Goldman Sachs™ et des ses 50 milliards de dollars de chiffre d’affaire annuel engrangé sur le dos de millions de gens mis à poil sans avoir eu le temps de comprendre qui voulait les rhabiller pour l’hiver, m’avait laissé ces derniers jours comme hypnotisé. Cette magnifique idée d’une compétition circonscrite à l’objet d’un progrès humain chère aux lumières d’un Condorcet, troquée dans les couloirs d’une banque d’investissement surpuissante pour la modique somme d’un match financier despotique, vaniteux, arrogant et pour finir, absolument incontrôlable… D’aucuns me diront qu’on est loin du Cyclisme… Mais j’affirme qu’au contraire tout y est ! Le cadre à la bonne taille et les deux roues bien alignées dans la direction d’un puits sans fond dans sa couleur de cirque la plus cinglante ! Et voyez par là cette route bariolée d’enseignes bien posées sur leurs cales, dansant la carmagnole sous les jupons de quelques investisseurs de bonne réputation. Une course pour son sponsor, au lieu de cette sempiternelle hypocrisie d’un sentiment patriotique à délivrer la main sur le cœur sous l’œil des caméras. Cette conscience nationale, cette fibre… dont on se plait à croire qu’elle continuerait toujours d’encourager la performance de l’athlète comme s’il était encore question de ce vingtième siècle mobilisé dans ses vieilles affaires de frontières et de tous les drames sordides qui en ont découlé. Le mythe de l’exploit sportif dédié à la communauté nationale… bazardé d’un seul coup sur les routes de la Hollande méridionale à quelques kilomètres seulement de Maastricht™… Un vrai symbole ! Un aveu ! Une déclaration, enfin… du droit des marques™ et de celui du sportif mondialisé qui avait fait tellement causé déjà sur la planète football. Où lorsque le sport professionnel s’engage à parler vrai sans restriction de morale d’un autre âge ou de beaux principes à préserver coûte que coûte sur l’autel de la bonne pensée bien faite. Une confession solennelle, profitable s’il en est pour se causer de sport de haut niveau en pleine lumière et sans restriction. Car enfin qui paye le salaire et les primes des champions, leurs entraineurs, et de tout le barnum nécessaire à l’encadrement de la performance sportive ? Pour qui courent depuis toujours ces géants de la route Ces « forçats™ » (comme l’écrivait Albert Londres en son temps où déjà le cyclisme sur ce Tour de France en 1924 gravissait l’Aubisque™, l’Isoard™, le Télégraphe™ ou le Galibier™, au seul bénéfice des journaux commerciaux de l’époque…) Pour la petite histoire, le sponsoring sportif est né en 1861 avec le financement d’une équipe de Cricket par la marque Spiers & Pond™ avant de voir Michelin™ s’occuper de vélo, déjà… dans la roue de la star de demi-fond Roger Terront. Rien de nouveau vraiment donc sous le pavé, tapé par cette sorte de Machiavélisme naturel dont je viens de vous entretenir sur la bordure de notre route commune ; cette perspicace et célèbre philosophie Florentine qui prévaut toujours dans la vitrine ! Rien, sinon cette irruption d’un peu de franchise au lieu du cynisme ordinaire à l’heure des grands chassés croisés sociétaux. Rien, à part un peu de témérité sur nos écrans sportifs préférés. Et on s’en recause bientôt. Jean-Luc Gantner

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