02 Avr

PRO/ Pays Basque/ Act 1/ Arthur Vichot 5e

Le coureur franc-comtois Arthur Vichot (FDJ-Bigmat) termine 5ème de la 1 ère étape du tour du pays basque. L’épreuve posée sur le calendrier comme une répétition générale de la semaine ardennaise (l’Amstel Gold Race se coure le 15 avril) comporte 6 étapes cette semaine entre Gueñes et Oñati où les favoris auront peut-être à se départager sur un CLM individuel final de 18,9KM. Le coureur de Colombier-Fontaine dans le Doubs avait commencé l’année de belle manière en réalisant une troisième place sur « La marseillaise », juste avant de se fracturer l’épaule sur l’Étoile de Bessèges. Quelques jours de repos forcé et des séances de home trainer avant de reprendre le chemin de l’entrainement en extérieur. Arthur Vichot entrainé également dans une chute dans la descente du Cipressa lors du San Remo, heureusement sans gros dégâts. 86e à l’arrivée de cette « Prima verra » 2012. Le vainqueur du Tour du Doubs l’an passé devant un public tout acquis à Pontarlier, fait aussi partie de la liste des 21 présélectionnés pour les JO de Londres.
JLG

ARTHUR VICHOT & LAURENT MANGEL SUR LE TOUR DU DOUBS 20011  ©PHOTO JM BAVEREL/FRANCE3 FRANCHE-COMTÉ

PRO/ Les franc-comtois sur « La dure des dures » Dimanche.

La trouée/ PHOTO ©PATRICK KOVARIK / AFP

PHOTO  ©les amis de paris roubaix

LE PARCOURS DE PARIS-ROUBAIX 2012

Bon, si rien ne change d’ici là… Deux franc-comtois iront à la chasse aux pavés dimanche prochain 8 avril sur la plus prestigieuse des classiques flandriennes. Le cyclocrossman Francis Mourey pour la FDJ et Laurent Mangel (Saur-Sojasun) qui connaît bien « l’enfer du nord » pour l’avoir déjà éprouvé 4 fois. Le haut-saônois « très en jambe en ce moment », c’est lui même qui le dit. Aujourd’hui de passage en Franche-Comté pour quelques heures de repos avant de reprendre la route de la Belgique où il disputera deux courses ce milieu de semaine, Laurent Mangel espère bien aller chercher une bonne place ce week-end en passant par la Tranchée d’Arenberg et le carrefour de l’Arbre…

LAURENT MANGEL

Le coureur franc-comtois « embauché » sur le Tour de France en juillet dernier, qui nous a fait deux belles surprises ces derniers jours en attaquant successivement sur le final du Critérium international à Porto Vecchio et sur la Route Adélie où il se fait reprendre aux 300 mètres… Côté crevaisons… l’équipe a semble-t’il tout prévu. « Des boyaux en soie d’au moins 25mm de section ». Quand à la concurrence des Boonen, Ballan, Pozzato ou Edvald Boasson Hagen… le spectacle promet d’être une nouvelle fois inoubliable évidemment…
JLG

30 Mar

PRO/ Route Adélie de Vitré

Route Adélie de Vitré – 4e tour de la Coupe de France-PMU
Le bisontin Morgan Kneisky (Roubaix-Lille métropole) termine dans le top 10 alors que la Française des jeux a emmené le peloton tout au long de la toute dernière partie de la course. C’est la Saur Sojasun qui n’a cessé d’attaquer à quelques kilomètres de la ligne d’arrivée avec une belle sortie du haut-saônois Laurent mangel (Saur-Sojasun). Le coureur franc-comtois un moment seul en tête nous aura fait rêver un moment, mais n’aura pas pu résister bien longtemps au retour d’un petit groupe de coureurs précédant la meute du jour. Sur le podium réglé au sprint, Roberto Ferrari (Androni Giocattoli) savoure une victoire en règle et laisse Arnaud Démare (FDJ) à sa place de leader dans ce 4e match de Coupe de France.

9 Morgan Kneisky (Roubaix Lille Métropole)
66 Laurent MANGEL (Saur-Sojasun) mt
102 Francis MOUREY (FDJ) à 4′ 18″

25 Mar

PRO/ Laurent Mangel 37e en Corse

Le haut-saônois Laurent Mangel Saur-Sojasun s’est d’abord classé deuxième de la première étape du Criterium international derrière Florian Vachon (Bretagne-Schuller). L’épreuve disputée au sprint, s’est courue samedi matin 24 mars sur 89,5 kilomètres autour de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud).

Au final, le coureur franc-comtois en termine à la 37e place du classement général à 5’ de l’australien Cadel Evans qui remporte la victoire ce dimanche 25 mars 2012.

23 Mar

PRO/ Un entraineur franc-comtois en Catalogne

Il est en ce moment même au volant de la voiture n°2 de « la Française », au plus près du peloton engagé sur ce Tour de Catalogne 2012. « Un rêve » qui se réalise pour Julien Pinot. Celui de faire son boulot d’entraineur au plus haut niveau de sa discipline et sur les épreuves les plus prestigieuses du circuit professionnel. Un boulot d’accompagnement des coureurs qu’il réalise aujourd’hui au sein d’une équipe « Pro Tour », la FDJ-Bigmat. La formation de Marc Madiot qui vient d’intégrer le jeune bisontin à son staff pour une durée 3 ans.
Joint aujourd’hui sur son téléphone alors que l’équipe se rendait au départ de la 5e étape (Asco La vostra energia – Manresa / 207,1 km), Julien Pinot nous expliqué ses journées sur cette semaine de course dont les péripéties n’ont fait qu’augmenter les difficultés, mais aussi le plaisir, la satisfaction de collaborer à la réussite d’une belle entreprise sportive a mener sur les routes espagnoles.

« On se lève le matin vers 7H, 7H30 pour déjeuner et très vite discuter de la stratégie du jour avec le Directeur sportif Yvon Madiot. Vers 9 heures, nous quittons l’hôtel pour rejoindre la ligne de départ. Le trajet peut quelquefois être très long. Pour cette 5e étape par exemple aujourd’hui 23 mars, c’est plus d’une heure de route. Nous en profitons pour discuter du scénario de course avec les coureurs à l’intérieur du bus. Nous avions 3 leaders au départ lundi dernier, mais les événements de cette première partie de tour a considérablement changé la donne bien sûr ! Arnold Jeannesson, Jeremy Roy et puis Thibault on dût abandonner mercredi… des conditions météo incroyables (le froid, la pluie, la neige…) et puis ils ont bouffé du vent pendant des kilomètres, un vrai cauchemar ! Francis Mourey a réussi a tenir le coup. Pour ceux qui étaient devant, le moral a joué pour aller au bout, mais derrière, c’était vraiment devenu trop dur ! Les coureurs tremblaient d’hypothermie, certains chialaient en descendant de leur vélo…

On doit sans cesse s’adapter. Aujourd’hui, On va essayer de porter Sandy Casar à l’avant. On espère une échappée dans laquelle il pourrait jouer un bon coup, mais voilà, Sandy est grippé depuis hier, alors on verra. Je m’occupe ensuite de régler les capteurs de puissance sur chaque machine. C’est aujourd’hui un outil essentiel pour l’athlète comme pour l’encadrement. Ça permet de savoir exactement où on en est sur le plan de la physiologie d’un coureur, comprendre une contre performance par exemple… (comme celle de Thibault dans la deuxième étape catalogne). Ça peut permettre de relativiser des échecs ou au contraire d’expliquer une victoire de façon plus rationnelle.
Une fois la course lancée, je suis au volant, seul avec la radio aux côtés des échappées ou au contraire derrière avec ceux du grupetto. C’est la mission que l’on m’a attribuée sur cette « Volta » (la première grande course pro de ma carrière comme entraineur). en parallèle de mon activité principale de suivi des coureurs, J’ai un rôle de Directeur sportif n°2… en Espagne, c’est passionnant. J’ai toujours rêvé de ça ! À l’issue du Tour, dimanche soir, je rentrerais à Besançon, pour très vite devoir enchainer d’autres voyages. Je suis principalement chargé d’un projet de recherche et de développement au sein de la « française ». Nous rencontrons les marques partenaires (Lapierre à Dijon, Shimano en Belgique, Nannini en Italie… pour mettre au point du matériel et des vêtements dont nous imaginons pas mal d’améliorations ; de la très haute technologie. Le vélo… Au mois de mai nous allons à Magnicourt pour faire des tests d’aérodynamisme en soufflerie. Le vélo c’est de la formule 1 aujourd’hui. »

Le 24 avril prochain, Julien prendra également le départ du Tour de Romandie et accompagnera encore les coureurs de la « française » au Tour de Suisse au mois de juin.
JLG

22 Mar

PRO/ Abandon de Thibault Pinot sur la Volta

De la neige, des températures hivernales et une fin de course amputée de son arrivée prévue à 2000m d’altitude. Le coureur franc-comtois Thibault Pinot (FDJ-Bigmat ) a jeté l’éponge hier sur la 3e étape du Tour de Catalogne. Victime d’une lourde chute, son coéquipier Arnold Jeannesson a lui aussi été obligé de quitter cette Volta 2012 qui ne ressemble décidemment plus à rien aujourd’hui, privée de quelques-uns de ses principaux favoris comme Andy Schleck ou Bradley Wiggins ! Ils n’étaient plus que 130 ce matin à prendre le départ de la 4e étape sur les 228 coureurs engagés. Et c’est toujours le suisse Michael Albasini (GreenEdge) qui coure avec le maillot de leader. Une partie de montagne « dantesque » entre La Vall d’en Bas et Port Ainé, qui aura littéralement décimé le peloton.

19 Mar

PRO/ Les francs-comtois au Tour de Catalogne

Tour de Catalogne 19 au 25 mars
Les coureurs se sont élancés ce lundi 19 mars de Calella pour rallier dimanche Barcelone en 7 étapes. Une 92e édition sculptée pour des « montagnards » cette année. Les franc-comtois Thibaut Pinot et le spécialiste de cyclo-cross Francis Mourey sont dans les rangs de la FDJ-Bigmat aux côtés de Sandy Casar, Kenny Elissonde ou encore Arnold Jeannesson… Des franc-comtois sous le soleil espagnol et Thibaut Pinot dont on a pu constater qu’il avait retrouvé le sourire sur la ligne d’arrivée ce lundi après 139km de mise en jambes préparatoire. Le coureur de Melisey, sûrement plus motivé qu’à la fin de son aventure sur « Tirreno » la semaine dernière où il disait « ne jamais avoir réussi a trouver les jambes ». Une première étape autour de Calella, remportée par Michael Albasini (Green Edge), devant deux Français, Anthony Delaplace (Saur-Sojasun) à 40″ et Nicolas Edet (Cofidis) à 1’14 ».

18 Mar

PRO/ Cholet-Pays de Loire/ Mangel deuxième

Cholet-Pays de Loire Dimanche 18 mars 2012
Arnaud Démare (FDJ) emporte la 3e manche de la Coupe de France. Un quatrième bouquet pour le jeune prodige français champion du monde espoir qui n’a pas fini de nous épater cette année. Une course de 199 km à travers les Mauges à l’issue desquels un petit groupe comprenant le coureur Haut-saônois Laurent Mangel (Saur-Sojasun) s’est expliqué au sprint. Juste derrière le wagon de tête, le bisontin Morgan Kneisky (Roubaix Lille Metropole) en termine lui, à la 27e position à 2 secondes du vainqueur. Le picard prend du même coup la tête du classement de la Coupe de France, ex-aequo avec Florian Vachon (Bretagne-Schuller) et Samuel Dumoulin (Cofidis).

PRO/ MILAN-SANREMO/ Gerrans…

D’abord l’image d’un champion du monde qui grimace à 50 kilomètres de l’arrivée de la plus prestigieuse des classiques italiennes. Cavendish en perdition dans la côte, son beau maillot arc-en-ciel qu’on ne reverra plus, malgré les efforts de ses camarades pour le ramener coûte que coûte sur les hommes de tête, loin, très loin déjà… (où l’on se demandera tout de même s’il n’aurait pas été préférable pour les Sky de s’occuper de leurs fesses au moment où Boasson Hagen (une victoire d’étape sur Tirreno-Adriatico) tenait la grande forme et pouvait prétendre « lui » à une victoire en bonne et due forme sur cette « Prima verra » 2012. Edvald Boasson Hagen dont tout le monde se fout équipé de son banal maillot de co-équipier pour qui personne n’a l’intention de rouler, allez savoir pourquoi ?!… Le champion de Norvège obligé de se débrouiller tout seul avec ses petites jambes sur les jolies routes qui longent la Méditerranée en direction de la station balnéaire de la belle province de l’Imperia. Un monument touristique réputée pour ses cures, mais une sinécure pour personne dans le peloton ! la classique la plus longue du calendrier… Près de 300 kilomètres à parcourir à une moyenne complètement folle à cette époque de l’année où les coureurs se dérouillent à peine pour certains d’entre eux ; la « classissima » qui ne fera encore cette fois de cadeau à personne et surtout pas à un certain Fabian Cancellara ?!… Le Suisse, que tout le monde soupçonne fort comme un diable dés le début de la course, « une moto » tout du long du « Poggio », et qui avait pourtant bien calculé son coup pour poser une mine dans le célèbre escarpement. Voilà l’autre image du jour. La belle image qu’il faudra retenir d’un vrai de champion à son meilleur et motivé comme jamais. L’image d’un « Spartacus » (l’esclave de Thrace) qui n’aura jamais aussi bien porté son nom qu’aujourd’hui. L’image de l’homme le plus fort du jour, qui chevauche son Treck™ Madone tout noir contre le vent, seul à faire le boulot dans la pente mythique. « 35 KM/H » chuchotent les Tifosis sur les bords de la route. Derrière lui, Vincenzo Nibali (Liquigas) auteur du bon coup à San Benedetto del Tronto. Et puis Gerrans (Green Edje), malin dans cette ultime opération de bravoure. L’attaque a été sèche, sans concession. Trois hommes sur les grandes dents avec l’intention d’aller au bout, quelles que soient les ambitions de la tête du peloton. Les « extirpés » n’ont qu’à peine 15 secondes d’avance à la dernière bascule alors que l’on a déjà oublié le coup de théâtre du 22ème kilomètre. Philippe Gilbert à terre dans la descente du Cipressa. Gilbert, revenu en costaud après sa désastreuse course des deux mers la semaine dernière. Une chute dans laquelle se trouvait également Arthur Vichot. Le Franc-Comtois qui préfèrerait sûrement apprendre le métier autrement ! (Arthur Vichot 86e à l’arrivée)

LA VICTOIRE DE SIMON GERRANS ©AFP

La ligne bientôt, au bout du dernier kilomètre. Et le peloton, couché sous ses tergiversions pour savoir si des fois… Peter Sagan, le slovaque des Liquigas par exemple… mais rien ! Rien ne saurait désécrire le scénario idéal pour Simon Gerrans aujourd’hui. L’Australien bien calé jusqu’à la dernière seconde dans les roues d’un Cancellara (RadioShack) grandiose, mais qui ne pourra rien n’y faire, la grande attaque du jour dans les jambes… Le Suisse condamné à lancer le film de sa propre désillusion « L’acide lactique derrière les oreilles » comme il dira un peu plus tard aux journalistes. La machine helvète qui ne peut que constater les dégâts dans l’équation d’un sprint final contre plus frais que soi. Simon Gerrans qui remporte d’une roue ce 103e San Remo.
JLG

Et pour les cyclosportifs… Le « Milan-Sanremo cyclo » aura lieu le dimanche 10 juin 2012. Lа соmpétіtіоn suіt lе mêmе pаrсоurs quе сеluі еmprunté pаr lеs grаnds сhаmpіоns sur еnvіrоn 290 km à trаvеrs lа Lоmbаrdіе, lе Pіémоnt еt lа Lіgurіе, pоur аrrіvеr à lа luttе fіnаlе sur lеs mоntéеs mythіquеs du Turсhіnо, dе lа Cіprеssа еt du Pоggіо.

17 Mar

PRO/ Loire Atlantique/ Kneisky 20, Mangel 50

Ce samedi 17 mars, Les coureurs franc-comtois Morgan Kneisky (Roubaix-Lille métropole) et laurent Mangel avaient rendez-vous sur la Classic Loire Atlantique comptant pour le classement de la coupe de France PMU. Après 184,8 KM de course, le bisontin est arrivé 21e alors que le haut-Sânois de la (Saur Sojasun) en termine à la 50e place. Une deuxième manche de cette Coupe de France professionnelle remportée par Florian VACHON (Bretagne – Schuller) en 04h33’40 » à la moyenne de 40,516 km/h).

COUPE DE FRANCE PMU
Classement général des coureurs franc-comtois a l’issue de cette deuxième manche :

Classement individuel :
1 VACHON Florian BRETAGNE – SCHULLER
2 DUMOULIN Samuel COFIDIS LE CREDIT EN LIGNE

3 VICHOT Arthur FDJ – BIGMAT
17 PINOT Thibaut  FDJ – BIGMAT

Classement des jeunes :
1 VICHOT Arthur FDJ – BIGMAT
6 PINOT Thibaut  FDJ – BIGMAT