12 Jan

FRANCE DE CYCLO-CROSS 2013/ Le programme

Les Championnats de France de Cyclo-cross 2013 se déroulent ce week-end 12 et 13 janvier sur la base nautique de Brognard à Nommay (Pays de Montbéliard).

PROGRAMME DES ÉPREUVES
Samedi 12 Janvier

12h45 : Départ du Championnat de France Cadettes ( 30 min)
14h00 : Départ du Championnat de France Cadets ( 30 min)
15h15 : Départ du Championnat de France Juniors ( 40 min)
Dimanche 13 Janvier
10h45 : Départ du Championnat de France Dames ( 40 min)
13h35 : Départ du Championnat de France Hommes Elite ( 60 min)
15h15 : Départ du Championnat de France Hommes Espoirs ( 50 min)

VOIR LE SITE OFFICIEL DE L’ORGANISATION

11 Jan

FRANCE DE CYCLO-CROSS/ LE MATCH MOUREY-DUVAL/ 2

La Franche-Comté accueille la bataille de l’hiver ce week-end à Nommay. Une course au titre national dans laquelle deux hommes se détachent nécessairement du peloton des principaux protagonistes engagés sur l’épreuve la plus importante de l’année pour le Cyclo-cross Français. Deux hommes qui se connaissent bien et qui s’apprécient pour avoir couru plus jeunes sur le même circuit et partagé le même maillot professionnel à la FDJ en 2009. Francis MOUREY, multi champion de France de la discipline et Aurélien DUVAL qui avait enfilé le beau maillot l’an passé dans le Morbihan.

2/ AURÉLIEN DUVAL

Aurélien DUVAL. 24 ans. Champion de France en titre de cyclo-cross.Le coureur habite Renwez. Une commune proche de Charleville Mézières, mais située surtout à quelques kilomètres de la Belgique où le jeune Ardennais a enchainé les manches du Superprestige dominées par Sven NYS depuis le début de la saison !…)

C’est Max, le papa d’Arthur VICHOT, qui m’avait donné rendez-vous chez lui à Colombier-Fontaine. Juste à quelques kilomètres du circuit de Nommay dans le Pays de Montbéliard. Le champion de France collait des boyaux dans l’atelier depuis le début de la matinée ; ou plutôt celui où Max monte ses fameuses Max-Wheel®. « Un jour Aurélien m’a téléphoné. Il avait des problèmes de matériel. Alors j’ai décidé de l’aider. » m’annonce tout de suite l’ancien coureur et vendeur de la marque de roues artisanales réputées. Arthur (vainqueur d’une étape du Dauphiné au début de l’été dernier) était déjà parti en Corse pour effectuer un stage avec la FDJ sur les premiers kilomètres du prochain Tour de France. Dans la cour, un camion barre l’entrée du domicile. Celui d’Aurélien DUVAL emprunté à l’entreprise de son père, avec son nom imprimé sur la taule grise un peu usée, et celui de ses sponsors (son club, son département…). Le véhicule sert à la fois d’atelier de mécanique, de garage pour le matériel et d’hôtel improvisé au jeune champion lors de ses déplacements sur les compétitions internationales.

Aurélien Duval et Max Vichot à Nommay / PHOTO © JM Picard

« Sans équipe, je dois me débrouiller tout seul. Trouver mes propres sponsors pour obtenir du matériel. Je dois tout gérer en plus de mes entrainements et de mes compétitions, alors ça complique un peu ». Le camion ? Aurélien avoue qu’il préfère finalement ce mode de vie ambulant. « Je me sens bien comme ça, dans mon coin. Je vis ma vie et je n’ai de compte à rendre à personne ». Chez les VICHOT, son amie Elodie et Lou, sa fille de 2 ans, trouvent un sol un peu ferme pour quelques jours. Une aide réconfortante avant la grande bataille de cette fin de semaine.  Depuis sa victoire il y a tout juste un an à Quelneuc dans le Morbihan. Le coureur Ardennais n’a toujours pas retrouvé une équipe professionnelle qui lui ferait confiance depuis son retour de suspension (2010 – 2012). « Le maillot de champion de France ne m’a pas apporté grand chose » explique Aurélien. « Je continue de préparer le camion et de laver mes vélos tout seul. Si rien ne change, je ne sais pas si je continuerai le vélo. Je ne réclame pas un salaire de ministre, mais juste de quoi me préparer dans de bonnes conditions. Le coureur venu du moto-cross avant de gagner les championnats de France juniors dans sa nouvelle discipline, peu avant ses 18 ans, avait continué de briller sur tous les circuits lorsqu’il courait chez les espoirs. Son titre de vice champion du monde l’hiver 2007-2008 par exemple… avant de signer un contrat pro à la FDJ l’année d’après. Aujourd’hui. C’est comme si tout était à refaire !… L’Ardennais se dit moins en forme que lors de sa course fédérale en 2012. « Une année noire. Mais ça va. » Quelques ennuis de santé, et aucune victoire significative à noter en Belgique où il a couru depuis le début de la saison sans mettre un pied sur une course Française. Certains le lui reprochent. « Je comprend, mais je n’ai pas vraiment le choix. Je dois aussi gagner ma vie. Je fais du vélo pour manger. Si je dispute les manches du Challenge National, même si ça veut sourire, ça ne me rapporte rien. Et puis lorsque je roule sur le Superprestige, je suis avec les meilleurs du monde. Ça change tout ! Si Francis MOUREY changeait son programme au lieu de viser le Challenge, il aurait les capacités de devenir champion du monde, c’est sûr ! En tout cas, dimanche je ferais tout pour reconquérir le maillot.» Et Francis, justement. Ton principal adversaire ? « Je l’apprécie vraiment. Il m’a déjà hébergé dans le passé. J’aime bien son côté humain. Francis MOUREY, c’est un palmarès. Toujours bien placé dans les manches de coupe du monde. Ce sera le client N°1 dimanche ; mais ça ne m’impressionne pas. Non. Personne ne m’intimide. Je suis toujours un peu stressé ; petite ou grande course, mais pas plus que ça. Si ça veut sourire, ça sourit. En tout cas, ça va être usant à mort ! » Jean-Luc Gantner

1/ FRANCIS MOUREY

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FRANCE DE CYCLO-CROSS/ LE MATCH MOUREY-DUVAL/ 1

La Franche-Comté accueille la bataille de l’hiver ce week-end à Nommay. Une course au titre national dans laquelle deux hommes se détachent nécessairement du peloton des principaux protagonistes engagés sur l’épreuve la plus importante de l’année pour le Cyclo-cross Français. Deux hommes qui se connaissent bien et qui s’apprécient pour avoir couru plus jeunes sur le même circuit et partagé le même maillot professionnel à la FDJ en 2009. Francis MOUREY, multi champion de France de la discipline et Aurélien DUVAL qui avait enfilé le beau maillot l’an passé dans le Morbihan.

1/ FRANCIS MOUREY

Francis Mourey (FDJ), 32 ans. Habite Saône dans le Doubs. 6 fois champion de France et médaille de bronze des championnats du monde 2006. 8 fois vainqueur du challenge national La France Cycliste, invaincu depuis 2004.

Francis Mourey (FDJ), vainqueur du Challenge National 2012, à Pontchateau/ PHOTO © Marion Denis

D’abord cette image du champion devenue habituelle. Celle d’une ligne d’arrivée qu’il franchit régulièrement les deux bras levés pour le plus grand plaisir de ses milliers de fans qui suivent ses exploits tout au long de la saison. Francis Mourey et ses 6 titres de champion de France de cyclo-cross. L’homme a 32 ans cette année, et doit livrer l’un de ses deux principaux combats de l’hiver à Nommay ce 13 janvier 2013. Saône, dans le département du Doubs. Le coureur professionnel de la Française des Jeux habite cette petite commune proche de Besançon avec sa femme Aurélie et ses deux petites filles Gabrielle et Louison. Francis Mourey revenait tout juste de Rome lorsque nous sommes entrés chez lui pour le filmer. Une quatrième place sur l’avant dernière manche de coupe du monde (la même position qu’à Namur juste un peu plus tôt !) et le sourire du leader Français de la discipline, malgré les heures de transport et la fatigue accumulées durant son week-end Italien. « Je dois surtout me reposer avant dimanche pour bien récupérer. Faire attention à ne pas tomber malade. Mais je vais quand même aller rouler deux heures ce matin », explique le coureur, en train de plaisanter  devant la machine qu’il actionne dans la cuisine. Un spécialiste de l’expresso. Son pêché mignon. « J’en bois des litres… » nous confie le cyclo-crossman de la FDJ. Aurélie acquiesce en évitant soigneusement d’entrer dans le champ de la caméra. « Les journalistes, la télé… Tout ça c’est son métier. Moi je ne préfère pas. »

Francis Mourey face à la caméra après sa victoire à Montbéliard le 17 décembre 2012/ PHOTO © JM Picard

Le crack du cyclo-cross Français répond volontiers à l’avalanche de questions que je me pose sur sa carrière et sa vie de famille justement. Deux choses qu’il essaye de dissocier complètement. « Non, il n’y a rien qui rappelle le cyclisme dans la maison » commente l’athlète habillé d’un survêtement de son sponsor. Une sorte de convention entre Francis et Aurélie. Beaucoup de photos de famille tapissent les murs du salon. Mais rien effectivement qui pourrait indiquer la profession de notre hôte ou sa réputation sur les podiums prestigieux. À part ce cadre un peu en retrait sur lequel une médaille de bronze est accrochée au dessus d’une image du champion en course. La médaille de sa 3e place à Zeddam au Pays-bas en 2006,  avec son ruban aux couleurs mythiques des championnats du monde. « Une exception », répond Francis en décrochant son portable. C’est le président du club du Valdahon. Son frère aussi. Jérôme. Le club où le coureur est licencié actuellement. (Francis avait débuté à Sancey/Baumes-les-Dames en 1995 avant de longtemps rouler pour l’ASPTT  Mulhouse où Fred Grappe, l’entraineur de la FDJ repère son énorme potentiel à l’époque). « Ca peut durer des heures » nargue gentiment Aurélie. Où l’on doit constater que le « métier » est tout de même forcément difficile à laisser à la porte du garage ! Un large sous-sol où l’icône Français du Cyclo-cross entrepose son matériel de pédalage. Une dizaine de vélos Lapierre et autant de paires de roues, dont celles préparées avec soin pour la course de dimanche. « Le matériel compte beaucoup sur une épreuve, je m’occupe moi-même de ma mécanique ». Des vélos, des roues mais aucun compteur au guidon !… « Non. Je m’entraine juste aux sensations » précise Francis. « J’ai toujours fais comme ça ! Aujourd’hui presque tout le monde utilise des capteurs de puissance, tout ça. Mais l’entrainement trop scientifique ne me convient pas. Rouler en fonction des instruments électroniques, et ensuite, tu dois passer du temps pour tout analyser sur l’ordinateur… je préfère rouler comme j’ai toujours fait. »

Francis Mourey sur l’étape du Challenge National 2012 à Besançon/ PHOTO © Richard Lamboley

Francis me raconte comment d’ailleurs il passe son temps sur ses routes d’entrainement autour de Saône, la-Vèze, Montrond-Le-Château ou dans ces bosses un peu sévères de Montfaucon, où Aurélie m’avoue qu’il fait de la cuisse en tirant un parpaing dans une remorque pour enfants derrière son vélo de course… Un dur au mal ! et qui ne transige pas sur sa préparation. « J’ai la chance d’avoir beaucoup d’imagination, alors lorsque je roule des heures, je regarde les constructions, les maisons neuves, les matériaux… Faut trouver des trucs dans la tête pour tenir ! Plus jeune, J’avais d’abord travaillé comme maçon après avoir obtenu un CAP dans le bâtiment. J’étais pas trop fait pour l’école. C’est comme ça que je suis venu au cyclo-cross. Comme je bossais la journée dès ma troisième année d’apprentissage, je n’avais pas assez de temps pour préparer une saison de route comme il fallait. Le cyclisme sur route demande beaucoup d’heures d’entrainement pour tenir la longueur, et je ne me voyais pas ne rien faire non plus en sortant de l’école l’hiver. Alors en septembre, je me suis mis au cyclo-cross et je n’ai plus arrêté depuis ». Juste à côté des cadres bien alignés contre le mur tous équipés d’un groupe électrique Shimano, Un vélo d’enfant rose de 16 pouces à peine, avec une plaque de l’Extrême-sur-Loue vissée sur le guidon. Celle de la première compétition de Gabrielle qui avait suivi les traces de papa au mois d’octobre dernier à Ornans. Gabrielle Mourey (qui n’a plus besoin de la « remorque »…), déjà debout sur les pédales le jour d’un championnat du monde de VTT en Franche-Comté. Que voulez-vous ?!…  La famille Mourey, qui quoi qu’on y fasse est toujours un peu rattrapée par quelques belle histoires de vélo à raconter à son propos. (Mais promis Aurélie. Après je me tais. Juré craché !) « J’ai beaucoup de chances », résume le sextuple champion de France, toujours placé dans le top 10 mondial depuis dix ans. « C’est un rêve. On vit une vie à part. Pendant que les autres vont travailler 8 heures à l’usine, moi je vais faire du vélo. J’ai la chance d’avoir ce don pour ça. Il y a des sacrifices bien sûr ! Les entrainements quelquefois difficiles à cause du mauvais temps… mais j’avoue que je suis gâté par la vie ». Jean-Luc Gantner

Derrière Francis MOUREY (FDJ), la Franche-Comté compte également beaucoup de favoris dans toutes les catégories :
Les cadets Juliette LABOUS et Émile CANAL. Les juniors Laura PERRY et Léo VINCENT. Les frères Loïc et Fabien DOUBEY dans la catégorie Espoirs. Et puis Caroline MANI et Marlène MOREL-PETITGIRARD chez les féminines, qui devront entre autre batailler face à leur ancienne coéquipière Lucie CHAINEL. Du côté de l’Elite, il faudra compter aussi sur Laurent COLOMBATTO et Jérôme CHEVALLIER qui donneront aussi du fil à retordre aux professionnels comme John GADRET (AG2R) ou à son nouvel équipier Steve CHAINEL.


2/ AURÉLIEN DUVAL

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10 Jan

(VIDEO) Francis Mourey – Aurélien Duval avant Nommay

Ce week-end 12 et 13 janvier 2013. L’Ardennais Aurélien DUVAL remettra en jeu son maillot de champion de France de cyclo-cross face au Franc-Comtois Francis MOUREY. Le coureur professionnel de la FDJ, de retour d’une avant dernière manche de coupe du monde à Rome dimanche dernier. La perspective d’un grand match sur le circuit international de Nommay dans le Pays de Montbéliard. JLG

REPORTAGE © FRANCE TV 2013 / JL Gantner – Florence Petit – David Martin – Xavier Brand – Jacky Paulin

09 Jan

(VIDEO) Nommay prépare son rendez-vous de l’hiver

Le terrain des championnats de France de Cyclo-cross est prêt à recevoir l’élite Française de cyclo-cross les 12 et 13 janvier prochain. Un grand rendez-vous fédéral qui devrait attirer entre 5000 et 10 000 spectateurs sur le circuit international de la base de Brognard dans le Pays de Montbéliard. JLG

REPORTAGE © France Television / France 3 Franche-Comté / JL Gantner & Laurent Brocard

08 Jan

CYCLO-CROSS/ « La France » ce week-end à Nommay

Ce week-end 12 et 13 janvier, le Nord Franche-Comté s’apprête à vivre la grande affiche nationale de l’hiver à Nommay. Des championnats de France de cyclo-cross organisés sur le circuit traditionnel de la base de loisirs de Brognard dans le Pays de Montbéliard. « Traditionnel », mais en partie aussi réécrite pour la circonstance de ce rendez-vous, le plus important de l’hiver. Un parcours exigeant, pensé pour  la plus belle des batailles sportives, mais aussi pour permettre aux spectateurs d’être partout aux première loges pour assister à la conquête du maillot tricolore 2013 sans en perdre le moindre coup de pédale.

Dans le public, « ils seront au moins entre 5 et 10 000 » annonce Denis Mercier, le président du CCINO qui organise l’événement. À l’heure qu’il est, « 2500 nuits d’hôtel ont d’ores et déjà été réservées ». De quoi pouvoir dire honnêtement, que l’investissement dans le cyclisme (au total : 300K€ pour le week-end des 12 et 13 janvier à Nommay), et malgré tout ce que la discipline peut souffrir de la pire des réputations auprès de ses détracteurs… reste une valeur sure pour assurer un magnifique spectacle populaire. (Il n’en reste plus tant que ça !). La commune Bretonne de Quelneuc, par exemple, avait atteint 15000 visiteurs pour la même affiche l’an passé. Bon ! « Nous avions fixé l’objectif ambitieux de réunir 80 000 € d’aide privée. Au final, cette somme est dépassée. Tous nos partenaires nous ont suivi et de nouveaux sponsors nous font confiance ».  Nommay n’est ni la Bretagne (grande terre de cyclisme s’il en est ?) et encore moins la Belgique qui rassemble plusieurs dizaines de milliers d’amateurs à chaque manifestation… mais la petite commune du Pays de Montbéliard relève aujourd’hui de ces « Mecques » du cyclisme hivernal, incontournables à force de passion, et du travail obstiné de son chef de piste, ancien cyclo-crossman lui-même. Denis Mercier, intarissable lorsqu’il s’agit de se souvenir de ces batailles épiques menées contre l’immense Lucien Zanchetta (15 fois champion de Franche-Comté). Une légende de la discipline dans la région, et son accent italien comme son tempérament qui ne passent pas inaperçus dans la bande de bénévoles embauchés pour la bonne cause par le boss du CCINO. Zanchetta, comme Robert Charnot (76 ans cette année…) et 350 bénévoles prévus au turbin ce week-end. Une bonne vingtaine d’entre eux est déjà au taf depuis des semaines pour préparer le terrain.

LE SITE DE 9 MANCHES DE COUPES DU MONDE
Nommay et son expérience de 9 épreuves de coupe du monde depuis l’hiver 1996/97. Le site a également accueilli 5 fois le Challenge national et 2 fois les championnats de France (1998 et 2003). Une des principales contributions à cette place de leader qu’occupe cette saison la Franche-Comté, au classement des régions cyclistes pour la discipline du cyclo-cross. L’affaire est loin d’être banale… comme l’explique Gilles Dacosta, le président du comité Franc-Comtois, heureux de représenter aujourd’hui une région à la fois forcément limitée pour son nombre de licenciés, mais qui dorénavant pèse lourd au sommet de la hiérarchie du cyclisme national. « Des organisations nombreuses et importantes sur le calendrier. Et puis cette génération de jeunes coureurs dans les traces d’une locomotive au talent immense, Francis Mourey au plus haut niveau de l’élite depuis 10 ans. Pas moins de 5 ou 6 podiums semblent « réservés » aux Franc-Comtois dans les 6 catégories représentées. La possibilité de 4 ou 5 maillots tricolores à accrocher au mur du comité. C’est unique dans l’histoire ! » insiste avec un petit air d’espièglerie dans le coin de l’œil, le président.

NOMMAY À LA TÉLÉ !
La Franche-Comté, comme un morceau de Joe Strummer qui me revient juste un peu déformé en mémoire sur l’album le plus célèbres des Clash. « Nommay calling » juste pour « rappeler » justement qu’en haut lieu, on ferait bien d’écouter ou pour le moins d’entendre cet « appel » d’une terre d’amateurs passionnés qui voudrait « juste pour une fois » occuper un terrain mondial qui lui reviendrait de droit ou au moins comme une dette de cœur dans les années qui viennent… Des championnats du monde cette année à Louisville, USA, dont on espère tous, des milliers de fans convertis, qu’ils se disputeront un jour juste sous les célèbres bacchantes de Monsieur Denis Mercier. À bon entendeur ! comme on dit aussi.
En attendant la cerise sur le gâteau… Ces championnats de France de cyclo-cross à Nommay sont programmés en Direct « live » à la télévision sur France 3, ce dimanche 13 janvier, avec aux manettes : Jean René Godard… Jean-Luc Gantner

10 Avr

RÉACTION/ NOMMAY/ Le PDT du Comité régional de cyclisme

« Ces sommes sont disproportionnées, surtout quand on les compare aux budgets de nos clubs qui fabriquent le cyclisme de tous les jours ». GDC

Suite à la décision fédérale de ne plus jouer la carte du Pays de Montbéliard pour organiser les Mondiaux de Cyclo-cross en France en 2014, nous avons proposé au président du Comité régional de la FFC, Gilles DA COSTA de nous donner son sentiment. (Propos recueillis par JL Gantner)

Gilles Da Costa

« Bien sûr, j’aurais aimé participer à une aventure telle que celle d’un championnat du monde de cyclo-cross.
Compte-tenu de la densité de nos organisations et de nos champions dans le domaine, cela aurait constitué un juste retour du travail effectué par les bénévoles, les dirigeants et les entraîneurs depuis près de vingt années.
C’est dans ce sens que nous avons travaillé au sein de la famille cycliste pour faire progresser l’idée auprès de nos instances et des collectivités locales. Côté FFC, je salue le travail technique important qui a été fait afin de rendre le dossier exploitable et analyser l’ensemble des conditions du cahier des charges UCI fort complexe.
Mais le budget d’un tel événement a subi depuis la dernière organisation en France à Pontchâteau une augmentation démesurée rendant impossible son financement. Plus de 1,5 millions d’euros de dépenses, c’est plus du double que celui de l’organisation de 2004 ! Ces sommes sont disproportionnées, surtout quand on les compare aux budgets de nos clubs qui fabriquent le cyclisme de tous les jours. Il faut rester raisonnable.
A ce niveau là, je ne vois pas qui est susceptible de réunir les contributions publiques nécessaires à l’équilibre de la manifestation. Et l’UCI pourra continuer d’organiser des championnats au Benelux où le statut du cyclo-cross comme sport national conduit à des manifestations rentables grâce à un public fervent et nombreux.
Je ne suis pas sûr que ce calcul soit bon à long terme pour la discipline. A mon sens, seule une adaptation des droits en fonction d’une stratégie de développement international aurait été en mesure de rendre l’opération réaliste.
J’imagine la déception de toute l’équipe autour de Denis Mercier à Nommay, mais je sais qu’ils s’attacheront à faire des championnats de France en janvier 2013 de très haute tenue.

La Franche-Comté sacrée meilleur comité français en cyclo-cross en 2011 et 2012, aura à cœur d’accueillir tous les spécialistes et spectateurs français et de prouver que sa réputation de fiabilité n’est pas usurpée.
Je tiens à remercier Monsieur Pierre Moscovici et les élus du Pays de Montbéliard qui ont tenté l’aventure avec la communauté cycliste et qui à ce titre nous ont fait confiance. Nous savons tous que c’est les échecs d’aujourd’hui qui forgent les victoires de demain ! »

Gilles DA COSTA, Président du Comité régional de cyclisme de Franche-Comté

BORDURE/ Nommay fait « l’économie » d’un Mondial de cyclo-cross en 2014

« On s’est connu on s’est reconnu, on s’est perdu de vue, on s’est reperdu de vue »… mais contrairement à la fin de la chanson, personne pour finir, n’aura réussi à trouver un compromis acceptable pour essayer de contenter tout le monde. Les uns (Le pays de Montbéliard) qui voulaient faire gaffe à leur porte monnaie… Trouver une sorte d’arrangement pour éviter de taper trop fort dans la caisse du contribuable, (même pour se payer un spectacle sportif de cette envergure…) On n’est quand même pas des belges non plus ?!… Les autres (la Fédération française des sports cyclistes) pensaient que le prix à payer pour mettre de la boue dans les yeux des montbéliardais était un bon prix. Un « juste » prix. Un prix bien étudié sur du papier officiel avec tampon et tout ! (Plus d’1 million d’euros demandé au départ en 2011 pour « le ticket d’entrée » à verser dans les caisses de l’instance sportive nationale). Pas donné quand même ! « Mais Le prix, c’est le prix, non d’un p’tit vélo plein de boue et qu’on a quand même besoin de passer au kasher de temps en temps ! » Une histoire de gros sous qui a réussi à foutre tout le monde en colère. Fin de la ritournelle aujourd’hui. Non : personne ne « s’est enlacé » à la fin.

Seuls les championnats de France auront bien lieu en 2013 à Nommay

Les mondiaux 2014 de cyclo-cross en Franche-Comté n’auront pas lieu. C’est comme ça, c’est terminé ! Fin du beau roman… N’en déplaise à Denis mercier, le patron du CCINO (Cyclo Club International de Nommay Organisation). L’amoureux d’autres « guerres de tranchées » (plus sportives celles-là…) qui n’a plus qu’à aller à la pêche aux pneus crevés dans le fond son jardin montbéliardais. N’en déplaise aussi à Gilles Da Costa, le président du comité régional de la fédération qui avait pourtant mis les mains dans le cambouis pendant de longs mois pour défendre le pays de Cuvier auprès des instances nationales. Et n’en déplaise surtout à Pierre Moscovici, le président le l’Aire Urbaine, Pays de Montbéliard qui peut toujour se fendre d’un joli communiqué (diffusé ce jour 6 avril 2012) pour expliquer son malheur qui lui tombe dessus en pleine campagne… Je veux dire, loin de Paris et du palais Bourbon. Un bon gros malheur bien à nous dans la glèbe un peu rêche de notre chère Comté. Pierre Moscovici qui le disait lui-même au lendemain d’une réunion du Comité Directeur de l’UCI à la fin du mois de janvier (et alors qu’on croyait déjà le projet enterré !) Laquelle nouvelle et judicieuse causerie justement, avait conclu au retour possible de cette candidature franc-comtoise pour représenter la France dans les tranchées internationales de 2014. Faute de mieux ! (Aucun autre dossier ne s’était spontanément proposé) « Je suis prêt à discuter avec M. Lappartient (le PDT de la Fédération Française de Cyclisme) quand il veut » avait dit le député du Doubs. « Le pays de Montbéliard est toujours prêt à soutenir le dossier, plutôt deux fois qu’une. Mais il faudrait vraiment que le président mouille sa chemise pour notre candidature ». (Pas le président de la France. Juste celui des « coureurs cyclistes ». Faut pas non plus toujours voir des cimes et des pinacles, là où n’officient que de simples promontoires au dessus des guidons…) « Il faut donc qu’on ait l’assurance d’être le dossier exclusif de la FFC ». rappelait alors le responsable de la campagne du candidat socialiste à l’élection présidentielle. Le dossier d’une épreuve mondiale de cyclo-cross à « Nommay » qui doit maintenant trainer dans une belle poubelle dorée du côté de Lausanne dans les sous-sols de l’UCI.
JLG