Cavendish, Cancellara, et les autres vont avoir du fil à retordre cette année !…
24 Mar
24 Mar
Cavendish, Cancellara, et les autres vont avoir du fil à retordre cette année !…
23 Mar
Il est en ce moment même au volant de la voiture n°2 de « la Française », au plus près du peloton engagé sur ce Tour de Catalogne 2012. « Un rêve » qui se réalise pour Julien Pinot. Celui de faire son boulot d’entraineur au plus haut niveau de sa discipline et sur les épreuves les plus prestigieuses du circuit professionnel. Un boulot d’accompagnement des coureurs qu’il réalise aujourd’hui au sein d’une équipe « Pro Tour », la FDJ-Bigmat. La formation de Marc Madiot qui vient d’intégrer le jeune bisontin à son staff pour une durée 3 ans.
Joint aujourd’hui sur son téléphone alors que l’équipe se rendait au départ de la 5e étape (Asco La vostra energia – Manresa / 207,1 km), Julien Pinot nous expliqué ses journées sur cette semaine de course dont les péripéties n’ont fait qu’augmenter les difficultés, mais aussi le plaisir, la satisfaction de collaborer à la réussite d’une belle entreprise sportive a mener sur les routes espagnoles.
« On se lève le matin vers 7H, 7H30 pour déjeuner et très vite discuter de la stratégie du jour avec le Directeur sportif Yvon Madiot. Vers 9 heures, nous quittons l’hôtel pour rejoindre la ligne de départ. Le trajet peut quelquefois être très long. Pour cette 5e étape par exemple aujourd’hui 23 mars, c’est plus d’une heure de route. Nous en profitons pour discuter du scénario de course avec les coureurs à l’intérieur du bus. Nous avions 3 leaders au départ lundi dernier, mais les événements de cette première partie de tour a considérablement changé la donne bien sûr ! Arnold Jeannesson, Jeremy Roy et puis Thibault on dût abandonner mercredi… des conditions météo incroyables (le froid, la pluie, la neige…) et puis ils ont bouffé du vent pendant des kilomètres, un vrai cauchemar ! Francis Mourey a réussi a tenir le coup. Pour ceux qui étaient devant, le moral a joué pour aller au bout, mais derrière, c’était vraiment devenu trop dur ! Les coureurs tremblaient d’hypothermie, certains chialaient en descendant de leur vélo…
On doit sans cesse s’adapter. Aujourd’hui, On va essayer de porter Sandy Casar à l’avant. On espère une échappée dans laquelle il pourrait jouer un bon coup, mais voilà, Sandy est grippé depuis hier, alors on verra. Je m’occupe ensuite de régler les capteurs de puissance sur chaque machine. C’est aujourd’hui un outil essentiel pour l’athlète comme pour l’encadrement. Ça permet de savoir exactement où on en est sur le plan de la physiologie d’un coureur, comprendre une contre performance par exemple… (comme celle de Thibault dans la deuxième étape catalogne). Ça peut permettre de relativiser des échecs ou au contraire d’expliquer une victoire de façon plus rationnelle.
Une fois la course lancée, je suis au volant, seul avec la radio aux côtés des échappées ou au contraire derrière avec ceux du grupetto. C’est la mission que l’on m’a attribuée sur cette « Volta » (la première grande course pro de ma carrière comme entraineur). en parallèle de mon activité principale de suivi des coureurs, J’ai un rôle de Directeur sportif n°2… en Espagne, c’est passionnant. J’ai toujours rêvé de ça ! À l’issue du Tour, dimanche soir, je rentrerais à Besançon, pour très vite devoir enchainer d’autres voyages. Je suis principalement chargé d’un projet de recherche et de développement au sein de la « française ». Nous rencontrons les marques partenaires (Lapierre à Dijon, Shimano en Belgique, Nannini en Italie… pour mettre au point du matériel et des vêtements dont nous imaginons pas mal d’améliorations ; de la très haute technologie. Le vélo… Au mois de mai nous allons à Magnicourt pour faire des tests d’aérodynamisme en soufflerie. Le vélo c’est de la formule 1 aujourd’hui. »
Le 24 avril prochain, Julien prendra également le départ du Tour de Romandie et accompagnera encore les coureurs de la « française » au Tour de Suisse au mois de juin.
JLG
22 Mar
De la neige, des températures hivernales et une fin de course amputée de son arrivée prévue à 2000m d’altitude. Le coureur franc-comtois Thibault Pinot (FDJ-Bigmat ) a jeté l’éponge hier sur la 3e étape du Tour de Catalogne. Victime d’une lourde chute, son coéquipier Arnold Jeannesson a lui aussi été obligé de quitter cette Volta 2012 qui ne ressemble décidemment plus à rien aujourd’hui, privée de quelques-uns de ses principaux favoris comme Andy Schleck ou Bradley Wiggins ! Ils n’étaient plus que 130 ce matin à prendre le départ de la 4e étape sur les 228 coureurs engagés. Et c’est toujours le suisse Michael Albasini (GreenEdge) qui coure avec le maillot de leader. Une partie de montagne « dantesque » entre La Vall d’en Bas et Port Ainé, qui aura littéralement décimé le peloton.
21 Mar
Emilien Viennet, le coureur du CC Étupes blessé au genou en tout début d’année est de retour à l’entrainement depuis quelques jours. Selon son staff, le coureur semble retrouver toutes ses sensations sur la route et doit reprendre la compétition ces prochaines semaines. L’espoir du CC Étupes s’était notamment classé 5e des championnats de France dans sa catégorie cet hiver après une excellente année passée sur la route (1er du Tour de Moselle, 2e de la ronde du pays basque ou encore victorieux sur la 2e étape du Tour de Franche-Comté…) Le coureur âgé de 20 ans avait lâché ses études en 2011 pour se consacrer entièrement à sa carrière. Une décision qui s’est accompagnée d’un contrat professionnel signé avec la Française des jeux. La FDJ-Bigmat dans laquelle l’espoir franc-comtois entrera comme stagiaire cet hiver avant de prendre véritablement sa place dans la formation pour la saison 2013. Emilien Viennet rejoindra ainsi les rangs de Marc Madiot aux côtés du champion du monde espoir Arnaud Démare ou encore d’Arnold Jeanesson, mais aussi de Kenny Elissonde, du montbéliardais Arthur Vichot et du jeune coureur luron Thibault Pinot, tous trois formés au CC Étupes. Le résultat d’une convention de partenariat entre la formation professionnelle de « la française » et plusieurs clubs de cyclisme amateur dont le CC Étupes bénéficie avec l’Amicale cycliste bisontine en Franche-Comté.
Dimanche 25 mars, les juniors de l’Amicale cycliste bisontine disputeront le Grand prix de la Courtine aux Genevez en Suisse (canton du Jura). Le premier grand rendez-vous de l’année pour les jeunes bisontins qui devront faire face aux meilleurs éléments de la jeune garde nationale helvétique.
19 Mar
Tour de Catalogne 19 au 25 mars
Les coureurs se sont élancés ce lundi 19 mars de Calella pour rallier dimanche Barcelone en 7 étapes. Une 92e édition sculptée pour des « montagnards » cette année. Les franc-comtois Thibaut Pinot et le spécialiste de cyclo-cross Francis Mourey sont dans les rangs de la FDJ-Bigmat aux côtés de Sandy Casar, Kenny Elissonde ou encore Arnold Jeannesson… Des franc-comtois sous le soleil espagnol et Thibaut Pinot dont on a pu constater qu’il avait retrouvé le sourire sur la ligne d’arrivée ce lundi après 139km de mise en jambes préparatoire. Le coureur de Melisey, sûrement plus motivé qu’à la fin de son aventure sur « Tirreno » la semaine dernière où il disait « ne jamais avoir réussi a trouver les jambes ». Une première étape autour de Calella, remportée par Michael Albasini (Green Edge), devant deux Français, Anthony Delaplace (Saur-Sojasun) à 40″ et Nicolas Edet (Cofidis) à 1’14 ».
Dimanche 18 mars, les franc comtois ont fait causé les maillots sur le circuit de Bologne en Haute-Marne. Une course amateur organisée par le VCC chaumontais ou Stéphane Jeunot (VC Valdahon) l’a emporté de belle manière devant Valentin Quenot de l’Amicale cycliste bisontine.
La victoire de Stéphane Jeunot (VC Valdahon) /PHOTO ©VC VALDAHON
CLASSEMENT
2-3-J
1 JEUNOT Stéphane (VC VALDAHON ) 2:32:00
2 QUENOT Valentin (A C BISONTIN) mt
3 VINCENT Léo (VELO CLUB ORNANS) mt
4 ROZ Damien (VELO CLUB ORNANS) mt
18 Mar
La première manche de la Coupe de France de cyclisme amateur première division s’est déroulée ce dimanche 18 mars 2012 lors du 21e grand prix de Buxerolles dans la région Poitou-Charentes. Après 171 kilomètres, c’est le Rhône-alpin Axel Domont (Chambéry CF) qui l’emporte au sprint. Axel Domont qui accroche du même coup le maillot de son équipe à la première place de la hiérarchie nationale. Pour le CC Étupes, Thomas Bouteille fait la meilleure course de sa formation avec une 24e position sous le car podium. (abandons) Mathieu Chiocca, Pierre Bonnet, Mathieu Fernandes et Mickaël Jeannin .
Le classement de la Coupe de France DN1 après une manche :
1- CHAMBERY CYCLISME FORMATION 130pts
17- CC ETUPES LE DOUBS PAYS DE MONTBÉLIARD 8pts
Cholet-Pays de Loire Dimanche 18 mars 2012
Arnaud Démare (FDJ) emporte la 3e manche de la Coupe de France. Un quatrième bouquet pour le jeune prodige français champion du monde espoir qui n’a pas fini de nous épater cette année. Une course de 199 km à travers les Mauges à l’issue desquels un petit groupe comprenant le coureur Haut-saônois Laurent Mangel (Saur-Sojasun) s’est expliqué au sprint. Juste derrière le wagon de tête, le bisontin Morgan Kneisky (Roubaix Lille Metropole) en termine lui, à la 27e position à 2 secondes du vainqueur. Le picard prend du même coup la tête du classement de la Coupe de France, ex-aequo avec Florian Vachon (Bretagne-Schuller) et Samuel Dumoulin (Cofidis).
D’abord l’image d’un champion du monde qui grimace à 50 kilomètres de l’arrivée de la plus prestigieuse des classiques italiennes. Cavendish en perdition dans la côte, son beau maillot arc-en-ciel qu’on ne reverra plus, malgré les efforts de ses camarades pour le ramener coûte que coûte sur les hommes de tête, loin, très loin déjà… (où l’on se demandera tout de même s’il n’aurait pas été préférable pour les Sky de s’occuper de leurs fesses au moment où Boasson Hagen (une victoire d’étape sur Tirreno-Adriatico) tenait la grande forme et pouvait prétendre « lui » à une victoire en bonne et due forme sur cette « Prima verra » 2012. Edvald Boasson Hagen dont tout le monde se fout équipé de son banal maillot de co-équipier pour qui personne n’a l’intention de rouler, allez savoir pourquoi ?!… Le champion de Norvège obligé de se débrouiller tout seul avec ses petites jambes sur les jolies routes qui longent la Méditerranée en direction de la station balnéaire de la belle province de l’Imperia. Un monument touristique réputée pour ses cures, mais une sinécure pour personne dans le peloton ! la classique la plus longue du calendrier… Près de 300 kilomètres à parcourir à une moyenne complètement folle à cette époque de l’année où les coureurs se dérouillent à peine pour certains d’entre eux ; la « classissima » qui ne fera encore cette fois de cadeau à personne et surtout pas à un certain Fabian Cancellara ?!… Le Suisse, que tout le monde soupçonne fort comme un diable dés le début de la course, « une moto » tout du long du « Poggio », et qui avait pourtant bien calculé son coup pour poser une mine dans le célèbre escarpement. Voilà l’autre image du jour. La belle image qu’il faudra retenir d’un vrai de champion à son meilleur et motivé comme jamais. L’image d’un « Spartacus » (l’esclave de Thrace) qui n’aura jamais aussi bien porté son nom qu’aujourd’hui. L’image de l’homme le plus fort du jour, qui chevauche son Treck™ Madone tout noir contre le vent, seul à faire le boulot dans la pente mythique. « 35 KM/H » chuchotent les Tifosis sur les bords de la route. Derrière lui, Vincenzo Nibali (Liquigas) auteur du bon coup à San Benedetto del Tronto. Et puis Gerrans (Green Edje), malin dans cette ultime opération de bravoure. L’attaque a été sèche, sans concession. Trois hommes sur les grandes dents avec l’intention d’aller au bout, quelles que soient les ambitions de la tête du peloton. Les « extirpés » n’ont qu’à peine 15 secondes d’avance à la dernière bascule alors que l’on a déjà oublié le coup de théâtre du 22ème kilomètre. Philippe Gilbert à terre dans la descente du Cipressa. Gilbert, revenu en costaud après sa désastreuse course des deux mers la semaine dernière. Une chute dans laquelle se trouvait également Arthur Vichot. Le Franc-Comtois qui préfèrerait sûrement apprendre le métier autrement ! (Arthur Vichot 86e à l’arrivée)
La ligne bientôt, au bout du dernier kilomètre. Et le peloton, couché sous ses tergiversions pour savoir si des fois… Peter Sagan, le slovaque des Liquigas par exemple… mais rien ! Rien ne saurait désécrire le scénario idéal pour Simon Gerrans aujourd’hui. L’Australien bien calé jusqu’à la dernière seconde dans les roues d’un Cancellara (RadioShack) grandiose, mais qui ne pourra rien n’y faire, la grande attaque du jour dans les jambes… Le Suisse condamné à lancer le film de sa propre désillusion « L’acide lactique derrière les oreilles » comme il dira un peu plus tard aux journalistes. La machine helvète qui ne peut que constater les dégâts dans l’équation d’un sprint final contre plus frais que soi. Simon Gerrans qui remporte d’une roue ce 103e San Remo.
JLG
Et pour les cyclosportifs… Le « Milan-Sanremo cyclo » aura lieu le dimanche 10 juin 2012. Lа соmpétіtіоn suіt lе mêmе pаrсоurs quе сеluі еmprunté pаr lеs grаnds сhаmpіоns sur еnvіrоn 290 km à trаvеrs lа Lоmbаrdіе, lе Pіémоnt еt lа Lіgurіе, pоur аrrіvеr à lа luttе fіnаlе sur lеs mоntéеs mythіquеs du Turсhіnо, dе lа Cіprеssа еt du Pоggіо.
Télécharger gratuitement l’application franceinfo