Céline s’est mise au vélo. Enfin pas encore au cyclisme de compétition. Enfin pas tout de suite ! Notre reporter, dont nous devons d’abord vous avouer qu’elle n’a pas forcément les cuisses de Lucien Van Himpe, ni le moteur d’un Tom Boonen pour coller au basques des meilleurs pilotes de course. Notre journaliste dont elle avoue elle même n’avoir plus jamais touché un guidon « depuis au moins… » Mais Céline ne s’est pas dégonflée. Motivée pour vous dénicher le bon plan, la bonne affaire d’un vélo adapté à tout le monde pour filer au dessus des bouchons.
« Bon. D’abord je me suis dit : il te faut de l’occase, ma fille, du pas cher. Direction donc Vélocampus, une assoc’ d’étudiants à Besançon sur la zone universitaire de La Bouloie. Une structure gérée par une équipe de bénévoles, tous amateurs de bicyclette. L’idée au départ d’organiser une « bourse aux vélos » chaque mercredi de l’année scolaire pour permettre à tout le monde de rouler en ville et même un peu plus loin sur des randonnées organisées. La machine « de vos rêves » ou presque… pour 15 euros environ. Tellement « vintage » ! Le voilà ! The vélo qui irait bien avec mon sac à main. Mais juste au moment de payer, je me suis dit : « Céline, tu n’es plus étudiante, et décidément, la selle de ce vélo n’est pas à ta taille ; tes pieds touchent à peine le sol et tes genoux cognent dans le cadre… J’ai alors voulu prendre l’avis d’un professionnel, un vrai ! Pour tenter le coup d’un vélo tout neuf. Rendez-vous donc chez Didier Perréal, au « Relais vélo », une boutique-atelier le long de la « véloroute Nantes-Budapest ». Un caractère ce Monsieur Didier, mais il les aime ses vélos, ses cyclistes, et ça se sent dés qu’on franchit sa porte. Du neuf à minimum 300 euros le vélo… à qui il faudra rajoute un peu de jambes pour le faire démarrer dans les côtes. Pas vraiment mon truc… Quand tout à coup, je l’aperçois : ce vélo avec sa petite batterie… Le vélo électrique : La révolution pour les gens comme moi, ceux qui n’aiment pas les embouteillages le matin et encore moins la sueur en arrivant au boulot. Des blancs, des rouges, des noirs, Monsieur Didier en a des tas…
Une marque entièrement dédiée à ce genre de monture s’est même installée à Besançon Ça s’appelle « Suncity ». Du matériel élabore par deux Bisontins qui en avaient marre de se taper les côtes de la Citadelle ou de Bregille sur leur 39X25… Voilà donc des petits vélos électriques et pliants. Fabriqués en Chine, pour rester dans la gamme de prix de la concurrence, mais entièrement assemblés sur les rives du Doubs…
Ceci dit, à 1289 euros le vélo, j’me demande si j’vais pas revenir à mes amours étudiantes moi… Céline Lang
REPORTAGE © 2012 FRANCE TÉLÉVISION – CELINE LANG