14 Avr

RÉSULTATS/ « Liège » espoirs/ VAKOC 13, BARGUIL 16

« Liège-Bastogne-Liège » version Espoirs se courait aujourd’hui samedi 14 avril. La grande classique ardennaise réservée aux coureurs de moins de 23 ans. 180,8KM au programme pour rejoindre le vélodrome, et quelques côtes mythiques (Wanne, le Rosier, la Vecquée, la Redoute, Saint-Nicolas et la côte d’Ans…) Une course prestigieuse sur le calendrier des jeunes où le CC Étupes avait disposé 5 coureurs encadrés par Julien Pinot, Jean-Pierre Douçot et Christophe André.

Le vainqueur Michael ANDERSEN conclut les 180,8 km en 04h35’48 »  à une moyenne de 39,333 km/h)

13e Petr VAKOC (CC Étupes)
16e Warren Barguil
(CC Étupes)

RÉSULTATS/ Mickael Jeannin (CC Etupes) 6e de la Gainsbarre

aujourd’hui samedi 14 avril, La Gainsbarre comptant pour la troisième manche de la Coupe de France DN1 a été remportée par Damien Le Fustec (Top 16). Le coureur franc-Comtois Mickael Jeannin (CC Étupes) termine dans le sprint massif à la 6e place de la course et son coéquipier Thomas Bouteille, 22e. Thomas Bouteille qui avaient remportée une victoire sur la même épreuve organisée à Port-bail (Basse Normandie) en 2009.

Le CC Étupes prends la 13e place du classement général de la Coupe de France

RÉSULTATS/ Ronde Cycliste de Haute-Saône – Acte 2

De Luxeuil-les-Bains à Villersexell.
La victoire de l’Amicale Cycliste Bisontine cet après midi.
Rémi Denoix (ACB), seul sur la ligne à deux petites secondes de ses camarades après un dernier kilomètre à la pédale… Le président Orlandi à la fête ce soir !… qui n’avait rien rater de l’événement à bord de la voiture de l’équipe bisontine… Le coureur de « l’Amicale » était parti très tôt dans l’après-midi ; Rémi Denoix et 9 autres coureurs prêts à en découdre pour une grande chevauchée de 125KM dans le Pays des mille étangs où les formations professionnelles de la grande boucle s’arrêteront faire le spectacle au mois de juillet prochain.

PHOTO © Camille Marzocca

PHOTO © Camille Marzocca

Cette idée qui motive un peu forcément dans les rangs. Une sortie à l’avant du peloton d’environ 70KM en ligne de mire de la Planche-des-belles-filles comme un signe d’un des grands shows de l’été promis en Haute-Saône. Le col du Mont de Fourche, Faucogney, Melisey, Plancher-Bas, Champagney, Ronchamp… La « randonnée » flibuste entre les curiosités touristiques et « des bosses » qui font la réputation du métier de coureur cycliste. Mais à moins d’une heure de l’arrivée, la visite tourne court. Un peloton regroupé, duquel Rémi Denoix finira par reprendre ses distances (Une question de fierté personnelle après tant d’efforts fournis dans la journée…) Lui et une petite bande d’aventuriers bien décidés aujourd’hui d’accrocher à leur palmarès les plus beaux maillots de cette Ronde 2012. Un final grandiose à Villersexell avant l’ultime étape demain dimanche. 135KM entre Champlitte et Vesoul.
JLG

CLASSEMENT GÉNÉRAL APRÈS LE 2e ÉTAPE
1e Antoine Geyer (AC Thann)
2e Julien Paraz (Chambéry Cyclisme Compétition) à 2″
3e Romain Paillard (VC Dolois) à 2″
4e Jonas Erzer (VCC Morteau-Montbenoit) à 4″
5e Benjamin Bécasseau (VC Ornans) à 6″
6e Wilfried Coulot (Jura Cyclisme Pays du Revermont) à 6″
7e Rémi Denoix (AC Bisontine) à 9″
8e Geoffrey Bessy (Comité Haute-Savoie) à 9″
9e Guillaume Dussart (Cycle Golbéen) à 13″
10e Clément Lecalvez ( UC Digoin)à 13″

VOIR LES RÉSULTATS COMPLETS DE LA DEUXIEME ÉTAPE

RÉSULTATS/ Ronde Cycliste de Haute-Saône – Acte 1

La Ronde cycliste de Haute-Saône commençait par un contre la montre individuel ce vendredi 13 avril dans les rues de Luxeuil-les-Bains. Une première étape en nocturne remportée par Fabien Secondo. Le coureur de l’AC Champagnole prendra le départ de la deuxième étape demain samedi avec le maillot de leader de cette 22e Ronde. Au programme : 125KM entre Luxeuil-les-Bains et Villersexell

-2ème Romain Paillard (VC Dolois)
-3ème Alrick Martin (US Giromagny VTT)

-Le maillot du meilleur jeune est sur les épaules d’Antoine Geyer (AC Thann)
-Nicolas Cuenin (CC Pays de Vesoul) remporte le maillot Pass’cyclisme
-Johan Cécile (EC Gray Arc) endosse la tunique de Meilleur Haut-Saônois.

VOIR LES RÉSULTATS COMPLETS DE LA PREMIÈRE ÉTAPE

ÉVÉNEMENT/ VTT/ « Le parcours de l’Extrême Loue » en 2012

Le Vélo club d’Ornans est déjà en plein boulot. Des milliers de détails à régler pour que tout soit prêt au mois d’octobre pour l’ouverture du mondial de VTT XC Marathon en France. À commencer par le parcours qu’il a fallu revisiter kilomètre par kilomètre… pour que le tracé 2012 soit parfaitement compatible avec le cahier des charges de l’UCI (Union Internationale Cycliste). Pas un nouveau parcours…. Juste « l’Extrême Loue » comme tous les coureurs peuvent l’apprécier depuis plusieurs années maintenant. De très beaux Single tracks typiques des contreforts jurassiens, des forêts vallonnées plutôt denses, des prairies à traverser avec beaucoup de chemins blancs dans un décor de tableau de maitre typique du Pays de Courbet. Un paysage et des difficultés qui attirent de plus en plus de vététistes chaque année. Un des plus beaux rendez-vous sur le calendrier international.

Le tracé s’est affiné au fur et à mesure des éditions pour emprunter le minimum de route possible (moins de 10% pour le parcours actuel de 84KM). Aujourd’hui, l’épreuve est labellisée « Randos d’or » par la fédération française de cycliste parmi 14 sites d’exception sur le territoire. L’Extrême Loue, cru 2012… dans ses plus beaux atouts, mais avec quelques aménagements pour la sécurité maximum des pilotes qui rouleront à Ornans le dimanche 7 octobre sur l’objectif le plus important de la saison. Des itinéraires de repli par exemple, en cas de mauvais temps, car tout le monde se souvient  de  l’édition 2010 ou une seule nuit d’averses avaient rendu les sentiers presque inutilisables ; Un vrai bourbier… et de la casse mécanique en pagaille ! Pour Bernard Marion le président du club et responsable du comité d’organisation des championnats du monde dans la vallée de la Loue : « Pas question d’envoyer au casse pipe, le gratin de l’élite mondiale… Même s’il faut savoir que c’est plutôt les années les plus sèches que l’on enregistre le plus grand nombre de chutes à médicaliser. Lors de la dernière édition où le terrain avait été rendu très dur à cause de la sécheresse, on a dû « faire » au moins 8 clavicules pendant la course… C’est un des points sur lequel on est le plus rigoureux. Pas de place à l’improvisation en ce qui concerne les secours. On doit tout anticiper bien longtemps à l’avance et c’est une belle part du budget total dédiée à l’événement ».
Un parcours « bichonné » par toute l’équipe de bénévoles qui collabore chaque année à l’organisation de l’Extrême Loue.
« Je crois que personne ne peut vraiment se rendre compte de tout le travail effectué par les bénévoles… Tout ceux qui constituent le véritable échafaudage de l’organisation. L’extrême Loue, c’est un travail à plein temps dont nous ne disposons pas malheureusement dans nos associations ! Alors on se débrouille avec nos moyens. Ça prend nos soirées, nos week-end, quelquefois nos vacances… C’est vrai que c’est quand même lourd à force. Moi même je ne fais même plus de vélo. Je n’ai plus le temps ».
JLG

VTT/ Dietsch et Huber sur le parcours du Mondial 2012

Le champion de France de VTT marathon Thomas Dietsch et le champion de Suisse Urs Huber étaient à Ornans ce 11 avril 2012 pour une reconnaissance sur le parcours officiel de la future Coupe du monde présentée à la presse.

Thomas Dietsch/ PHOTO © JL Gantner

Thomas Dietsch, le coureur du Haut Rhin (Team Bull). Quadruple champion de France VTT marathon s’était classé 7e l’an passé à Ornans. Une épreuve qui ne lui a jamais vraiment porté chance jusqu’ici, victime d’ennuis mécaniques, de crevaisons ou encore d’une chute, sur chacune de ses participations. Un coureur très apprécié du public franc-comtois qui lui réserve toujours un accueil chaleureux sur l’Extrême Loue ou sur La forestière organisée quelques semaines plus tard entre Prémanon et Arbent dans l’Ain.

Urs Huber/ PHOTO © JL Gantner

Urs Huber avait remporté l’Extrême Loue en 2011 devant le champion du monde Christophe Sauser. Le coureur suisse est actuellement (09/2012) 3e du classement UCI du Marathon.

12 Avr

PRO/ Morgan Kneisky 19e à Denain

Morgan Kneisky (Roubaix Lille Métropole) termine parmi les hommes de tête sur le grand prix de Denain ce jeudi 12 avril. Une course remportée par Juan Jose HAEDO (Team Saxo bank), qui comptait pour le classement de la Coupe de France PMU. Le Bisontin termine à la 19e place de cette 6e manche qui conforte la position de leader Arnaud DEMARE (FDJ-Bigmat).

L’Argentin Juan José Haedo (Saxo Bank) vainqueur de la 53e édition du Grand Prix de Denain
PHOTO © AFP

11 Avr

Laurent MANGEL après son Paris-Roubaix

C’était au lendemain de Paris-Roubaix. J’avais déjà fait quelques kilomètres sur mon vélo de course depuis Besançon pour rejoindre Laurent sur le sien (un « Time RXRS Ulteam »…) pas très loin de Rioz, chez lui en Haute-Saône.

Sur la route avec Laurent Mangel (Saur-Sojasun)
PHOTO © JL Gantner 04-2012

Nous avions convenu de cette « ballade » ensemble juste avant qu’il ne boucle ses valises pour la grande épreuve de ce dimanche de Pâques ; qu’il me raconte un peu cette « Dure des dures », cette route de légende que le coureur professionnel avait entrepris plusieurs fois déjà, mais sans savoir lors de notre conversation au téléphone, que cette édition 2012 resterait pour lui « un de ses plus beaux souvenirs de sa carrière ». Besançon, Marchaux, Chaudefontaine et puis Moncey… « Allo… Laurent. Oui, je suis en route. C’est-à-dire que pour l’instant j’ai le vent dans le dos alors tout va bien… » On s’est retrouvé disons vers Neuvelle-lès-Cromary. L’endroit ne vous dit peut-être rien. Un beau ruban d’asphalte gris clair au milieu des bois sur la départementale N°5. Une des routes très fréquentées par les cyclistes qui habitent les environs. Une des routes où Laurent Mangel s’entraine tout l’hiver pour ne pas rester trop éloigné de sa famille. Le coureur est arrivé avec son maillot d’équipe. Celui de la Saur-Sojasun qu’il portait dimanche sur les pavés lors de son incroyable « baroud » entre Paris et Roubaix. « Salut. Tu t’es reposé un peu ? » « J’ai encore un peu de courbatures mais ça va. Ça a été tellement vite ! Plus de 48KM/H dans la première heure de course… » On a commencé d’emblée à discuter de son week-end de « boulot extraordinaire » en pédalant vers l’Ouest… « Au départ de cette course, tout le monde veut rouler devant. Ce sont les consignes dans les formations. Pour des questions de sécurité, mais surtout si tu veux essayer de te battre pour le final, il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de suivre la bagarre. Ça part à chaque kilomètre. À force, je me suis retrouvé dans la bonne »
(Au KM 70, Le Haut-saônois s’échappe en compagnie de douze autres coureurs. Une virée fantastique » en tête sur 120KM)
Je crois qu’on dépassait juste le panneau de « Venise » à ce moment là de notre discussion. Venise… en Haute-Saône !… Quelques vallons à franchir avec le vent de face ce mardi 10 avril. Le compteur de Laurent indiquait à peine 120 pulsations… Une petite séance de récupération pour lui, avant de rejoindre son équipe sur la « Tro-Bro Léon » le week-end prochain en Bretagne. Une nouvelle manche de la Coupe de France professionnelle, pour tenter de conserver cette première place de la Saur-Sojasun au classement général par équipe. Le vent redoublait.
« Les gens ne voient souvent que les victoires, mais pour moi, cette échappée vaut tous les trophées, vraiment !… C’était une sensation indescriptible sur le vélo. Un souvenir que tu n’oublieras jamais ! » Le garçon originaire de Montigny-lès-Vesoul avait encore les yeux qui pétillaient d’un bonheur unique, deux jours après sa grande aventure, là-haut au milieu des cohortes de fans nordistes massés autour des pavés (une gente de supporters appartenant au décor depuis toujours et qui sait apprécier le spectacle d’un calvaire grandiose poussé jusqu’à son comble). Oui, cet homme-là avait cette sorte de visage serein, rassurant malgré la fatigue qui accompagne généralement les lendemains de batailles obstinées ; cette caractéristique calme et paisible qui sied si bien aux gens plutôt doués pour leur métier. Un Paris-Roubaix à grande vitesse, toute la journée à l’avant face aux caméras de télévisions.
« Je me disais que ma famille me voyait sûrement,  je pensais à ma fille… à mon Grand père aussi. Je pense toujours à lui quand je cours, on va passer tout près de chez lui. C’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Je me dis quelquefois que je fais ça pour lui. Ça m’aide à tenir dans les moments plus difficiles. Je l’ai appelé comme je le fais d’habitude après l’arrivée sur le vélodrome. » « Attention, on tourne juste là. C’est serré ! » A Vieilley, après un angle droit, la route de Cromary s’élance plein nord vers l’Ognon. Le cours d’eau qui sépare la bise… d’un autre vent !… Peut-être ce secret dans les jambes du « rouleur ». Ces années passées sur la selle à lutter contre des vents contraires… Et cette entrée dans la trouée d’Arenberg ? Cette chute sur les pavés juste devant toi ? À la télé en tout cas, c’était assez effrayant !
« Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, on est entré à 52KM/H dans la Trouée. La route est un faux plat un peu descendant juste avant Arenberg. J’avais vu son vélo partir à droite et à gauche, puis tout s’est passé très vite. Je suis passé sur sa roue et je ne sais pas comment j’ai réussi à rester debout ?!… Il y a des jours ou tu n’as pas de chance, dimanche, j’avais de la chance, voilà ». Pérouse, Buthier…
« Le peloton nous a repris à 66 KM de l’arrivée, et puis Engoulvent a crevé. Je lui ai passé ma roue parce qu’il était mieux que moi à ce moment-là… J’ai dû attendre pas mal de temps la voiture de l’équipe qui était bien plus loin à l’arrière… Mais ce n’est pas très grave ». Laurent m’a longtemps parlé de son rôle de coéquipier qu’il endossait sans problème lorsqu’il le fallait. « Travailler pour un coureur, construire une véritable victoire d’équipe, j’aime bien ça ». On a continué de longer cette vallée de l’Ognon sous une sorte de ciel local en reflet d’aluminium pour nous escorter. Un vrai ciel de chez nous qui annonce la pluie, les trombes d’eau ! Un ciel de l’Est qui n’a quelquefois rien à envier à cet « enfer du Nord » dont on parle depuis tout à l’heure. On a décidé de se quitter avec une dernière photo, avant d’avoir à en découdre avec cette matière-là bien comtoise d’une belle bourrasque annoncée. Juste la photo-souvenir d’un lendemain de fête sur des pavés mythiques : « L’affaire » d’une grande échappée sur Paris-Roubaix, dorénavant inscrite dans nos mémoires sportives à la rubrique des « événements » dont on aimera plus tard se rappeler chaque détail de la belle aventure vécue par un grand champion cycliste franc-comtois ce Dimanche 8 avril 2012.
JL Gantner