Le Vélo club d’Ornans est déjà en plein boulot. Des milliers de détails à régler pour que tout soit prêt au mois d’octobre pour l’ouverture du mondial de VTT XC Marathon en France. À commencer par le parcours qu’il a fallu revisiter kilomètre par kilomètre… pour que le tracé 2012 soit parfaitement compatible avec le cahier des charges de l’UCI (Union Internationale Cycliste). Pas un nouveau parcours…. Juste « l’Extrême Loue » comme tous les coureurs peuvent l’apprécier depuis plusieurs années maintenant. De très beaux Single tracks typiques des contreforts jurassiens, des forêts vallonnées plutôt denses, des prairies à traverser avec beaucoup de chemins blancs dans un décor de tableau de maitre typique du Pays de Courbet. Un paysage et des difficultés qui attirent de plus en plus de vététistes chaque année. Un des plus beaux rendez-vous sur le calendrier international.
Le tracé s’est affiné au fur et à mesure des éditions pour emprunter le minimum de route possible (moins de 10% pour le parcours actuel de 84KM). Aujourd’hui, l’épreuve est labellisée « Randos d’or » par la fédération française de cycliste parmi 14 sites d’exception sur le territoire. L’Extrême Loue, cru 2012… dans ses plus beaux atouts, mais avec quelques aménagements pour la sécurité maximum des pilotes qui rouleront à Ornans le dimanche 7 octobre sur l’objectif le plus important de la saison. Des itinéraires de repli par exemple, en cas de mauvais temps, car tout le monde se souvient de l’édition 2010 ou une seule nuit d’averses avaient rendu les sentiers presque inutilisables ; Un vrai bourbier… et de la casse mécanique en pagaille ! Pour Bernard Marion le président du club et responsable du comité d’organisation des championnats du monde dans la vallée de la Loue : « Pas question d’envoyer au casse pipe, le gratin de l’élite mondiale… Même s’il faut savoir que c’est plutôt les années les plus sèches que l’on enregistre le plus grand nombre de chutes à médicaliser. Lors de la dernière édition où le terrain avait été rendu très dur à cause de la sécheresse, on a dû « faire » au moins 8 clavicules pendant la course… C’est un des points sur lequel on est le plus rigoureux. Pas de place à l’improvisation en ce qui concerne les secours. On doit tout anticiper bien longtemps à l’avance et c’est une belle part du budget total dédiée à l’événement ».
Un parcours « bichonné » par toute l’équipe de bénévoles qui collabore chaque année à l’organisation de l’Extrême Loue.
« Je crois que personne ne peut vraiment se rendre compte de tout le travail effectué par les bénévoles… Tout ceux qui constituent le véritable échafaudage de l’organisation. L’extrême Loue, c’est un travail à plein temps dont nous ne disposons pas malheureusement dans nos associations ! Alors on se débrouille avec nos moyens. Ça prend nos soirées, nos week-end, quelquefois nos vacances… C’est vrai que c’est quand même lourd à force. Moi même je ne fais même plus de vélo. Je n’ai plus le temps ».
JLG