16 Mar

Doubs : les enjeux, canton par canton

Doubs : les nouveaux cantons (Pascal Sulocha)

Doubs : les nouveaux cantons (Pascal Sulocha)

En 2004, le Doubs bascule à gauche. La droite détenait ce département depuis 1913. Depuis plus de 10 ans, le socialiste Claude Jeannerot, élu dans l’un des cantons bisontins, en est le président.

Politiquement, dans ce département, droite et gauche se partagent les mandats. Parmi les parlementaires, 3 députés sont à gauche, 2 à droite.

En revanche, lors des dernières sénatoriales, en septembre 2014, la gauche a perdu l’un des postes qu’elle détenait. La droite compte deux sénateurs : Jacques Grosperrin, UMP, et Jean-François Longeot, DVD et maire d’Ornans. Martial Bourquin, sénateur-maire PS d’Audincourt, a été réélu. En interne, les militants socialistes l’avaient choisi au détriment de Claude Jeannerot, candidat à sa propre succession au Sénat, et qui n’avait pas pu se représenter.

Cette perte d’un siège de sénateur est la conséquence des élections municipales qui ont vu la gauche battue dans de nombreux bastions. Si elle a réussi à conquérir Etupes, elle a perdu 7 villes de plus de 3500 habitants : Montbéliard, très emblématique de cette débâcle, et aussi Bavans, Bethoncourt, Hérimoncourt, Maîche, Mandeure et Valentigney.

Sur les 21 villes de plus de 3500 habitants, elle n’en conserve plus que 8.

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13 Mar

Départementales: dans le Doubs, le sénateur UDI s’affiche sur les tracts du PS

Extrait du document de campagne du binôme socialiste Michèle de Wilde et Yves-Michel Dahoui (DR)

Extrait du document de campagne du binôme socialiste Michèle de Wilde et Yves-Michel Dahoui (DR)

C’est une initiative qui sème le trouble à droite. Le sénateur UDI du Doubs Jean-François Longeot, qui fut jusqu’en septembre dernier président du groupe de droite au conseil général, a décidé d’apporter son soutien à deux candidats socialistes, Yves-Michel Dahoui et Vincent Fuster. Il apparaît même sur les documents de campagne des deux conseillers généraux sortants. « Ce n’est pas une consigne de vote, précise le parlementaire. Mais ce sont des élus compétents, avec qui j’ai aimé travailler ». A l’UMP, certains n’hésitent pas à qualifier l’attitude du sénateur de « trahison ». Continuer la lecture