Jean-François Humbert préside la commission d'enquête sur le dopage (DR)
D’après le quotidien sportif L’Equipe, Laurent Jalabert était positif à l’EPO lors du Tour de France 1998. Le journal explique ce matin que ce sont les travaux de la commission d’enquête sénatoriale sur la lutte contre le dopage qui ont permis ces révélations. Cette commission, présidée par le sénateur UMP du Doubs Jean-François Humbert, aurait pu faire le rapprochement entre des procès-verbaux nominatifs et des échantillons prélevés anonymement à l’époque et analysés en 2004. « Ces révélations demandent confirmation, ce que conclut L’Equipe est hâtif », juge le parlementaire franc-comtois, qui rappelle que le règlement du Sénat interdit tout commentaire avant l’adoption du rapport par la commission.
« Je ne dis rien, je respecte la règle imposée par la commission d’enquête, poursuit l’ancien président du conseil régional, qui précise qu’il en est à sa 4e commission d’enquête parlementaire. La moindre des choses, c’est de respecter les règles. Cet emballement médiatique n’est bon ni pour les sportifs, ni pour les sénateurs ».
En 1998, Laurent Jalabert était champion de France de cyclisme et courait sous les couleurs de l’équipe espagnole Once. A l’époque, l’EPO n’était pas détectable. Mais le laboratoire spécialisé de Chatenay-Malabry a pu analyser en 2004 les échantillons prélevés en 1998, année noire marquée par l’affaire Festina. Et d’après le journal L’Equipe, « la quasi-totalité des échantillons de 1998 (…) se sont avérés positifs en 2004″. Si c’est le cas, pourquoi seul le nom de Laurent Jalabert, ancien sélectionneur national (2009-2013), a-t-il été révélé?
Suite à ces accusations, Laurent Jalabert a décidé de suspendre ses activités de consultant pour les médias. Il devait commenter le prochain Tour de France sur France Télévisions et RTL.
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