15 Mar

Oui à la « Bourgogne – Franche-Comté », non au déséquilibre entre Dijon et Besançon.

Tous les membres du CESER Bourgogne - Franche-Comté votent pour le nouveau nom de la région

Tous les membres du CESER Bourgogne – Franche-Comté votent pour le nouveau nom de la région

Ce matin, première séance de travail pour le CESER, Conseil Economique Social et Environnemental Régional. Pour cette toute première fois, les 147 membres avaient rendez-vous à … Besançon. A l’ordre du jour : le choix du nom de la nouvelle région et les orientations budgétaires. A cette occasion, il a beaucoup été question de gouvernance, de méthodes, de bonne pratiques et … entre les lignes, d’équilibre entre Dijon et Besançon.

Le nom qui s’impose

A l’unanimité, c’est le nom de « Bourgogne – Franche-Comté » qui a été voté ce matin par le CESER. Unanimité des 105 membres présents, 105 sur les 147 membres de CESER. Ce nom s’impose naturellement : il porte deux notoriétés fortes et il est même déjà utilisé… alors, pourquoi en changer ?
A surveiller quand même : cette juxtaposition n’est pas fusion et il ne crée pas d’emblée cette nouvelle région.

A l’ordre du jour aussi les orientations budgétaires. Le conseil régional votera le 29 avril le budget 2016. Le CESER s’est prononcé sur les orientations budgétaires voulues par la majorité. L’occasion pour de nombreux membres de prendre la parole. La CGT et FO ont évoqué la loi travail pour la dénoncer, certains ont reproché au projet son manque d’insistance sur notre spécialité transfrontalière, d’autres ont évoqué la situation de l’agriculture. Plusieurs ont salué « la situation financière saine » de la région.
Les orientations budgétaires ont été votées par l’ensemble des membres présents, excepté par la CGT qui a voté contre.

Besançon versus Dijon
En filigrane, il a beaucoup été question de l’équilibre entre les deux régions, entre Besançon et Dijon, des méthodes de gouvernance ou encore de bonnes pratiques… LE CESER ne s’est pas prononcé sur l’auto-saisine demandée par les élus communistes de Besançon. Christophe Lime, adjoint à Besançon, et ses camarades s’inquiètent du déséquilibre entre Besançon et Dijon, des zones rurales et les principales villes et des méthodes employées par le maire de Dijon. François Rebsamen, maire socialiste de Dijon, a réussi à arracher le Tribunal de Commerce Spécialisé, initialement annoncé à Besançon. Le tout suite à un coup de téléphone au Président de la République, François Hollande.
François Berthelon, président du CESER Bourgogne – Franche-Comté s’est exprimé à ce sujet. Pour lui, pas de raison de se saisir exclusivement de cette question mais l’équilibre entre les deux principales villes et les différents territoires doit être une préoccupation permanente. De plus, les vilaines méthodes doivent prendre fin.
PS : Les membres du CESER ont choisi « un coup à toi, un coup à moi… » autrement dit, une séance à Dijon, l’autre à Besançon. Aujourd’hui, ils se sont retrouvés, à 105 (soit 5 personnes de plus que les 100 conseillers régionaux) dans la nouvelle salle, flambant neuve, de la CCI, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, à Besançon. Une salle spacieuse, bien équipée, avec toutes les technologies modernes qui est louée par la CAGB, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, pour ses séances.
Les conseillers régionaux doivent choisir le lieu d’implantation du siège du conseil régional. Le manque de place de la salle Edgar Faure étant l’argument avancé pour ne pas choisir Besançon… C’était avant de connaître cette magnifique salle de la CCI.
Moi, je dis ça, je ne dis rien…

Voir le site internet du CESER.

Voir l’interview en longueur de François Berthelon, président du CESER :

CESER 15 mars 2016 ITW F.Berthelon