L’élection municipale partielle de Bavilliers aura lieu le dimanche 1er février. Il ne devrait pas y avoir de second tour. En effet, actuellement, seules deux listes sont en lice. Les éventuels candidats ont jusqu’à ce jeudi 18 h pour déposer leur liste en Préfecture. Ce scrutin intervient parce que l’élection de mars dernier a été invalidée.
En mars dernier, lors du premier tour, la liste de gauche totalisait 44 % des voix. Et deux listes de droite s’affrontaient : celle d’Eric Koeberlé, étiquette MoDem, et celle de Gabriel Personeni UMP.
Cette « primaire » à droite était gagnée par Eric Koeberlé, 28 % des suffrages, devant celle de Gabriel Personeni, 26 % des voix. Eric Koeberlé était élu le dimanche suivant avec seulement 9 voix d’avance.
Pour le 1er février 2015, pas de primaire à droite : Eric Koeberlé, MoDem, a déjà reçu le soutien de l’UMP.
La gauche a changé de tête de liste : ce sera Isabelle Nehdi, PS.
Les deux candidats insistent : si les têtes de liste sont encartées politiquement, leurs listes de doivent pas être étiquettées…
Bavilliers, c’est presque 5000 habitants. Depuis 1991, son maire était Daniel Lanquetin, du MRC de Jean-Pierre Chevénement, puis Divers Gauche. Cette ville du Territoire vote à gauche aux élections nationales, présidentielle ou législatives.
Isabelle Nehdi, âgée de 55 ans, conduit la liste de gauche le 1er février. C’est une ancienne adjointe de Daniel Lanquetin, chargée de l’éducation, jeunesse et la culture. Jointe par téléphone, elle considère que le soutien de l’UMP à Eric Koeberlé « clarifie les choses. Il était apolitique, puis MoDem et maintenant il fait alliance avec l’UMP… Le contexte national est compliqué mais reste à savoir si les gens veulent voter pour quelqu’un qui n’a pas respecté le code électoral.»
Eric Koeberlé, élu en mars dernier, repart ce 1er février « avec les 27 mêmes noms. » Et il ajoute que « Compte tenu du contexte national, je suis assez confiant. D’autant plus que nous présentons dès le premier tour une liste de rassemblement située centre et droite. »
Interrogé sur la suite de sa carrière pour les départementales des 22 et 29 mars prochains et une éventuelle candidature en cas d’élection municipale gagnée, il répond : « Je ne sais pas encore. C’est trop tôt pour en parler. »