Pierre Moscovici et Alain Chrétien, deux Francs-Comtois qui ne se font pas de cadeau à l'Assemblée
L’ambiance était déjà tendue lors des questions au gouvernement hier. Alors qu’une partie des députés UDI venaient de quitter l’hémicycle, mécontents que Bernard Cazeneuve, le ministre aux Affaires Européennes, réponde à une question de Jean-Louis Borloo adressée au Premier ministre, Alain Chrétien demande la parole. Sa question, elle aussi adressée à Jean-Marc Ayrault, « porte sur l’avenir de PSA ». Le député-maire UMP de Vesoul dénonce d’emblée « les insultes de M. Montebourg » et « la cacophonie des ministres de l’Économie et du Budget » à propos d’une éventuelle entrée de l’État dans le capital du groupe automobile. Mis en cause, c’est Pierre Moscovici qui répond avec virulence pour le gouvernement, estimant la question « totalement déplacée », puis « plutôt mesquine ». Entre les deux élus francs-comtois, l’échange est musclé.
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