Sur la toile, la députée UMP du Jura Marie-Christine Dalloz fait le buzz… pour un bug. Ou plutôt un prétendu bug, celui du réseau social Facebook accusé d’avoir mis en ligne des messages privés. Dans une question écrite au gouvernement, Marie-Christine Dalloz demande l’intervention de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) « pour sanctionner ce dysfonctionnement ». Le hic, c’est que la CNIL enquêtait déjà sur ce « bug » depuis plusieurs jours et qu’elle venait de blanchir Facebook.
Plusieurs sites internet spécialisés se déchaînent contre la députée jurassienne et son collègue socialiste Hervé Féron, qui a lui aussi interpellé le gouvernement.
Morceaux choisis:
« La Cnil blanchit Facebook mais deux députés buggent toujours (…) Heureusement que le ridicule ne tue pas » pour Ecrans, le site spécialisé de liberation.fr.
A lire aussi: Le député socialiste Hervé Féron nous écrit« Deux députés inventent la présomption de culpabilité spéciale Facebook (…) N’ayant sans doute pas assez de travail avec l’examen du collectif budgétaire, deux députés viennent de se lancer dans le grand n’importe quoi à propos du « bug » Facebook (…) pour une question de la plus haute importance et qui témoigne de leur nullité crasse en matière de technologies de l’information » linformaticien.com
« On en viendrait presque à prendre pitié, tant Facebook aura bien du mal à faire oublier ce qu’il qualifie officiellement de « mythe ». Après le Gouvernement, qui a dit ses doutes sur les explications apportées par le réseau social, voilà que des députés demandent aussi à Facebook de prouver l’improuvable. S’ils ne l’ont pas d’office jugé coupable. » www.numerama.com