24 Jan

L’occitan al fenestron aquesta setmana

Coma la setmana passada, aqui un ramelet de videos occitanas. Estant que i avia lo debat a l’amassada nacionala, lo fenestron sovent francimand e nacional e lo web se son interessats a las lengas de França e doncas a l’occitan.

Per un còp començarai pas pel melhor. Aital BFM s’en anèt en Provença per parlar d’una calandreta e reussir l’espleit de prononciar pas lo mot « occitan ». Ont l’òm apren tanben que la ratificacion de la carta europenca permetria a calandreta de passar d’un estatut privat a public…Coma disiá la memè : Pecaire !

Un pauc melhor, TF1 que faguèt la setmana passada una tièra de reportatges sus las lengas regionalas e aquesta setmana un subjèct dins la classa bilingüa de Moissac (82). 20 ans de bilinguisme e lo Christophe Larrocan plan d’aise. Res de novèl al nivèl de l’informacion mas un subjèct seriós e puslèu favorable.

França 2 ela anèt a Castanet, totjorn en Tarn e Garona e faguèt de l’occitan un afar de generacion plan viu. Aital lo Crestian-Pèire Bedel qu’es pas mai la pena de presentar. Dins son « canton » aqueste còp son pichon filh, lo « Manson » pas entimidat per la causa e plan evelhat. « Ai quatr’ans e m’apèli Amans ». Deja una estar lo drollet ! Passarai sus lo lançament de David Pujadas que nos dis que l’occitan « …es pas tant parlat coma lo breton o l’alsacian… » (sic). Me damne! La verificacion de l’informacion!

Pas al fenestron mas sus la tèla, aqui que l’occitan se met al flash-mob coma dit la setmana passada. Vos prepausi los imatges mercés als amics de Gard Michel Gravier  e Marc Carteyrade cadraires de Tè Vé Òc, e Olivier Berthelot un independent.

 

E per completar, aquel article papièr sul siti d’informacions de France Télévisions. E aquel òme, lo darrèr condemnat a mòrt de França, qu’a escapat a la guilhotina mercés a Badinter e Mitterrand. En preson, n’a profitat per aprene…la lenga nòstra. Philippe Maurice es ara istorian, cercaire del CNRS, ensenhaire a l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Dins un periòd ont las avançadas socialas son a tremelor e tombar coma l’avòrtament en Espanha, me disi que caldriá pas que la pena de mòrt tornessa.

Enfin per clavar aquela setmana de discutidas sus las lengas regionalas, un article de La Croix que fa un part bèla a la lenga nòstra, e aquela polida intervencion del deputat breton Paul Molac qu’aviá déjà plan trabalhat al moment de la lei de refondacion de l’escòla.

E per plan entamenar la dimenjada, aquel papieròt un pauc long mas saborós e que te fa un ben, tarrible! De legir sul siti breton 7seizh. E per vos far salivejar, aqui un trocet :

« Mais en attendant, on n’en peut plus des Guaino, des Mélenchon, des Le Pen et de toute la smala. Faut les piquer au Tranxène, les crispés de la langue françoise ! Les coller dans une sonde et les envoyer sur Mars ! Qu’ils aillent chanter Annie Cordy aux vénusiens si ça leur sied ».

Lo Benaset

23 Jan

Débat à l’Assemblée : du Moyen Age à Frédéric Mistral en passant par Antonin Perbosc

assemblée

Les députés ont donc débattu hier de la proposition de loi constitutionnelle visant à rajouter un article 53-3 dans la constitution pour pouvoir ratifier la charte européenne. Si le débat est assez pointu voire tordu juridiquement, les arguments des uns et des autres -parfois au sein d’un même parti comme l’UMP- n’ont pas beaucoup évolué.

Mais tout ça n’a été que littérature en attendant le vote solennel du mardi 28 janvier. Petit florilège de citations et références.

Selon le provençal Henri Guaino, ratifier cette charte serait « Un retour aux principautés et aux féodalités du Moyen-Age ». Rien que ça. Le natif d’Arles venait de lancer les hostilités.

Le rapporteur de la loi Jean-Jacques Urvoas s’est empressé de préciser que « la République ne s’est pas écrite en français ». Et que Jean-Jaurès « commençait ses discours en français et les finissait en occitan ».

D’autres références politiques et littéraires dans la bouche de la Ministre de la Culture, visant directement la plume d’Henri Guaino pour Nicolas Sarkozy et son discours de Dakar sur l’homme Africain : « Vous n’avez pas le monopole de la France, M. Guaino. Vous semblez penser que l’homme régional n’est pas entré dans l’histoire mais la diversité est constitutive de l’histoire nationale. Plus on apprendra de poèmes de Frédéric Mistral en provençal, plus on apprendra de Victor Hugo. »

Et Jean-Jacques Urvoas d’enfoncer le clou en comparant Henri Guaino à l’Abbé Grégoire qui en 1793, disait : « il faut extirper cette diversité d’idiomes grossiers qui prolongent l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés ».

Certains députés ont ponctué leurs déclarations d’interventions en breton comme l’écologiste Paul Molac ou en gallo comme l’UDI Thierry Benoît (Ille-et-Vilaine). C’est en occitan qu’Alain Marc député de l’Aveyron a conclu son discours : « La fe sens òbra mòrta es » (la foi qui n’a pas d’œuvres est morte). Une citation qui fait référence à la Bible et que l’on doit à Antonin Perbosc.

Il faudra une foi inébranlable et beaucoup d’œuvres pour mener à bien cette ratification.

Benoît Roux

22 Jan

VIRA-LENGA : Francis Benne

Le fauteuil rouge est allé se poser sur les berges du canal du Midi à Montgiscard et Ramonville (31) pour accueillir Francis Benne, ingénieur d’études à l’INRA et passionné d’occitan. Originaire de Montflanquin dans le Lot est Garonne, il se souvient des histoires que lui racontait sa grand-mère et c’est avec beaucoup d’entrain et de bonne humeur qu’il se plait à nous les transmettre. Depuis toujours, il s’investit avec une âme d’artiste dans des associations culturelles occitanes : les troubadours de Guyenne où il a appris le chant et la danse, une quinzaine d’années avec le groupe Heth esclops bathmalons et aujourd’hui avec La flor d’agram à Auzeville. Sa retraite sera bien remplie et nous pouvons compter sur un militant de première.

 

@ Vicenta

20 Jan

La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : qu’es aquò ?

Il en sera question ce mercredi à l’Assemblée Nationale lors d’une discussion autour d’un projet de loi constitutionnelle. Il s’agit bien sûr de cette fameuse Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. François Hollande avait fait de sa ratification son 56ème engagement de campagne, mais avant de connaître l’issue des discussions et peut-être même un jour du vote des parlementaires, voici en gros ce qu’il faut retenir de cette Charte…

Les origines : la Charte a été élaborée à partir d’un texte proposé par la Conférence permanente des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe. Elle a été adoptée comme convention par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe le 25 juin 1992. Elle a été ouverte à la signature le 5 novembre 1992 à Strasbourg et est entrée en vigueur le 1er mars 1998.

Son objectif : La charte est là pour sauvegarder et promouvoir la diversité du patrimoine culturel de l’Europe dont les langues régionales ou minoritaires font partie. Il s’agit d’une convention destinée à protéger ces langues, et à favoriser leur emploi dans la vie privée et publique. Son objectif est donc d’ordre culturel.

Sa composition : La Charte se décompose en 5 parties et 23 articles. Huit principes fondamentaux structurent « l’esprit » de la Charte et définissent en fait les objectifs sur lesquels les Etats doivent fonder leur politique :

  • La reconnaissance des langues régionales ou minoritaires en tant qu’expression de la richesse culturelle.
  • Le respect de l’aire géographique de chaque langue régionale ou minoritaire.
  • La nécessité d’une action résolue de promotion.
  • La facilitation et/ou l’encouragement de l’usage oral et écrit dans la vie publique et dans la vie privée.
  • La mise à disposition de formes et de moyens adéquats d’enseignement à tous les stades appropriés.
  • La promotion des échanges transfrontaliers.
  • La prohibition de toute forme de distinction, discrimination, exclusion, restriction ou préférence injustifiées portant sur la pratique d’une langue régionale ou minoritaire et ayant pour but de décourager ou de mettre en danger le maintien ou le développement de celle-ci.
  • La promotion par les Etats de la compréhension mutuelle entre tous les groupes linguistiques du pays

 

68 engagements concrets organisés autour de 7 domaines de la vie publique constituent le cœur de la Charte, dans sa Partie III. 68 engagements qui concernent l’enseignement, la justice, les administrations et services publics, les médias, les équipements et activités culturelles, la vie économique et sociale ou encore les échanges transfrontaliers. Tous n’ont pas tous le même degré d’implication et  permettent aux Etats de s’adapter en fonction de la situation de langue dans le pays en question.

texte de la Charte dans son intégralité

Son application : à ce jour, 25 pays ont signé et ratifié la Charte. Il s’agit de l’Allemagne, l’Arménie, l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la Hongrie, le Liechtenstein, Luxembourg, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie, Le Royaume-Uni, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse et l’Ukraine.

8 autres pays l’ont signé mais ne l’ont toujours pas ratifié : L’Azerbaïdjan, la France ( le 7 mai 1999), l’Islande, l’Italie, l’ex-République yougoslave de Macédoine, Malte, la Moldavie et la Russie.

Clément Alet

VIRA-LENGA : Rose Blin-Mioch

Le fauteuil rouge est allé se poser dans la zone portuaire de Sète (34), le port marchand où se déroule une activité intense et où se croisent bien des nationalités. Rose Blin-Mioch, habitante de Sète nous fait partager ses histoires et ses chansons de l’enfance dans ces lieux singuliers où seuls résonnent, d’habitude, les bruits d’une activité intense.

 

@ Vicenta

16 Jan

Quand l’occitan se met au flash mob

Les flash mob (mobilisation éclair) sont tendance et l’occitan se prépare pour le samedi 18 janvier. A l’occasion des Trad’Hivernales, Denis Galvier du groupe Coriandre a décidé de far bolir la marmita d’òc et de créer un asondal per carrièra à Sommières dans le Gard.

Apparu au début des années 2000, ces « foules éclairs » ont d’abord fait sensation aux Etats-Unis puis rapidement à Paris. Ce sont les Bretons qui ont inspiré Denis Galvier. C’était à Lannion dans le département des Côtes-d’Armor autour d’une chanson sur le problème des sans-papiers interprétée en breton.

Là, il s’agira de chanter Occitan, pòrta duberta. Une farandole qui fait référence à la langue et culture occitanes et aux valeurs qu’elles véhiculent. Rendez-vous pris samedi matin 18 janvier vers les midi et quart sur la place intérieure du marché de Sommières. Histoire de bien marquer cette 15ème rencontre des musiques traditionnelles.

Benoît Roux

Et aqui çò que dis la cançon :

Totes amassa miladieu

Cridarem benvenguts

Totes ensems e per deman

Somiarem l’Occitan.

 

 

Vox Bigerri Vox Dei

Cap aus sorelhs, le 4ème album du groupe polyphonique Vox Bigerri ne passe pas inaperçu. Avec ces chants religieux qui fleurent bon l’hérétique, ces 5 chanteurs ont tapé dans les oreilles les plus fines et parfois inattendues. Ainsi le dernier numéro des Inrocks. « Nulle trace de solennité bêlante ne se discerne au sein (ardent) de ce recueil rigoureusement tendu vers l’épure et caractérisé par une mise en son d’une remarquable clarté. Porté par cinq corps et âme vibrant à l’unisson, l’ensemble s’avère tel que le titre le suggère : lumineux ». Il ne vous reste plus qu’à les écouter notamment le 25 janvier prochain à Marseille.

Benoît Roux

De l’occitan à la télé

Discussion sur la ratification de la charte européenne oblige, les médias se penchent sur les langues régionales. C’est le cas de nos confrères qui couvrent le département de l’Aude Jean-Pierre Laval et Frédéric Guibal. Ils reviennent sur l’existence de calandreta, la présence de l’occitan sur RCF une radio audoise et l’arrivée d’une nouvelle télé sur le web.

Le 13H de Jean-Pierre Pernaut fait aussi cette semaine tout une série sur les langues régionales. Mardi, c’était l’occitan dans l’Hérault, à Clapiers non loin de Montpellier. Avec toujours une calandreta, mais, 13h oblige, il y avait du béret, forcément du béret…!

 

Benoît Roux

15 Jan

Charte européenne : la commission des lois dit oui à la proposition

Hier, la Proposition de Loi Constitutionnelle (PLC) visant à permettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires a été adoptée en commission des lois. Et à l’unanimité des députés présents. Une première étape avant le grand rendez-vous fixé à mercredi prochain 22 janvier, pour l’examen de cette loi à l’Assemblée Nationale. Présidée par Jean-Jacques Urvoas qui en sera le rapporteur, une quinzaine de députés de tous bords se sont exprimés sur le fond et la forme choisie donc par les députés de la majorité. Une séance publique et peu médiatisée : au même moment, François Hollande faisait sa conférence de presse. Il ne s’est pas exprimé sur ce dossier et aucun journaliste n’a daigné l’interroger.

La voie choisie sur ce chemin un peu tordu et sinueux de la ratification est donc de rajouter une phrase dans la constitution permettant de ratifier cette charte. En évitant de se faire retoquer par le conseil d’Etat (en 2013) ou le Conseil Constitutionnel (1999). L’idée est donc d’ajouter un article 53-3 dans le titre VI de la constitution (relatif aux traités et accords internationaux).

Selon son rapporteur, ce texte a 2 objectifs :

  • s’assurer de la mise en place d’un dispositif solide sur un plan juridique pour éviter les écueils précédents
  • présenter un texte consensuel dépassant les clivages politiques.

Seulement voilà, beaucoup de députés s’interrogent sur la voie choisie : une PPL (donc à l’initiative des députés) doit être validée seulement par référendum. Jean-Jacques Urvoas s’est voulu rassurant : « Constatons que la majorité est nette au parlement…Pour pouvoir dire au gouvernement : reprenez la main ! ». La volonté c’est d’arriver à une ratification par la voie du Congrès ». L’idée serait donc d’éviter un référendum où l’on a pour habitude de ne pas répondre à la question mais à celui qui la pose. Et par les temps qui courrent…

Ce texte inquiète aussi par sa complexité. Certains députés l’ont relevé au même titre que des défenseurs des langues régionales. Car cet article 53-3 mentionne des déclarations interprétatives, autrement dit des restrictions qui pourraient se retourner contre les langues régionales. Marc le Fur, très affûté sur le dossier : « sur les 16 lignes de cette proposition, 15 sont négatives car ce sont des clauses interprétatives. » Un avis partagé par le Réseau européen pour l’égalité des langues qui ne soutient pas cette PLC. Là encore, Jean-Jacques Urvoas s’en défend : « J’aurai adoré faire un texte lisible et clair. Mais le Conseil Constitutionnel depuis son avis du 15 juin 99 nous a mis un certain nombre de préconisations que je dois sécuriser. …Ne pas mentionner la déclaration interprétative, c’est créer un trouble dans l’interprétation. »

Un dossier qui devient donc de plus en plus technique et juridique, un cheminement vers la ratification de plus en plus long et sinueux…Et dire que cette Charte n’est qu’un simple outil et qu’il faudra ensuite une véritable loi donnant un statut juridique à ces langues!

Benoît Roux

 

14 Jan

Bastir change de construction !

 

En s’engageant la semaine dernière avec le Parti Socialiste et Pierre Cohen à Toulouse, les Occitans de Bastir (bâtir) modifient donc certains fondamentaux. A Toulouse mais aussi ailleurs.

Revirament d’aligança

Jusqu’à présent, un lien quasi historique unissait le Partit Occitan avec les Verts notamment dans la ville rose pour les municipales et plus généralement pour les  élections régionales et les européennes. A Toulouse, c’est un Vert -Jean-Charles Valadier- qui a été élu avec Pierre Cohen, chargé de l’urbanisme et du dossier occitan. Il sera bien candidat en 2014 mais sur la liste des Verts qui ont donc refusé de faire liste commune avec le PS au moment de Noël. La proposition du PS était de donner 8 places éligibles aux Verts (comme en 2008) dont certainement une 9ème pour Bastir qui n’avait pas été inclus dans la négociation.

C’est donc un tournant à Toulouse. Un accord avait été acté entre Bastir et EELV le 24 décembre qui prévoyait des candidats en 8ème, 15ème position et ensuite toutes les 8 places sur la liste.  Il y a encore quelques jours, tout allait bien avec cet allié historique si l’on en croit le site d’Europe Ecologie les Verts (EELV)lors de la commémoration des Libertés Communales fêtées tous les ans à Toulouse…

Devant le refus d’EELV de rejoindre la liste PS, Bastir a donc tranché et obtenu le week-end dernier une place d’éligible pour Lidwine Kempf à la mairie de Toulouse mais aussi pour la communauté d’agglomération du Grand Toulouse.

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Lidwine Kempf candidate Bastir sur la liste de Pierre Cohen</p#>

Un contrat

Pour Bastir, la démarche est toujours identique : proposer un contrat avec les têtes de liste sauf ceux de la droite extrême. Un contrat sur lequel l’actuel maire de Toulouse Pierre Cohen s’est donc engagé après la rupture avec les Verts. Il a rencontré les Occitans de Bastir lors de la commémoration des Libertés Communales de Toulouse le 6 janvier dernier. Et Jocelyn Icart qui a mené ces négociations avec Lidwine Kempf et Guilhèm Latrubesse est plutôt satisfait : « C’est historique pour les Occitans ».

Avec 2 points principaux :

1/la transmission de la langue avec notamment une aide pour les cours d’occitan pour adultes et le développement de la charte signée avec l’académie qui prévoit 2 ouvertures de classes bilingues par an et qui n’a pas été respectée jusqu’à présent. Le tout sans faire de l’ombre a calandreta. La mairie pourrait d’ailleurs aider le nouveau collège calandreta qui vient d’ouvrir. Des plans de formation avec de l’occitan seront mis en place pour ceux qui s’occupent de la petite enfance comme les Atsem.

2/une meilleure visibilité de la langue et de la culture. La signalétique bilingue déjà entreprise avec les plaques bilingues des noms de rues devrait se poursuivre : dans des lieux publics, sur les panneaux directionnels…Selon Jocelyn Icart, « on peut d’ores et déjà affirmer qu’il y aura des annonces bilingues dans le tramway toulousain » comme il y en a dans le métro. Le travail a déjà commencé avec toujours sans doute la voix de Muriel Batbie.

Le budget communal qui est actuellement de 500 000 euros pour l’occitan (dont la moitié pour le Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles) pourrait augmenter fortement. Les occitans ont demandé qu’il soit porté à 3 millions…

En revanche, Pierre Cohen a refusé pour l’instant le projet cher à Convergéncia Occitana et repris par Bastir : transformer l’ancienne prison Saint-Michel en « Centre de la Civilisation occitane ». Un projet trop coûteux en l’état. Un bémol également sur la demande de Bastir d’intégrer l’occitan dans les crèches. Le maire va dans un premier temps faire une expérimentation.

Tolosa e d’autras vilas

Jocelyn_Icart_1-597x396Selon Jocelyn Icart « les négociations n’ont pas été compliquées. Le maire était globalement d’accord sur le projet que nous proposions ». Mais Pierre Cohen n’a pas accepté la demande d’un deuxième candidat sur sa liste, en l’occurrence Jocelyn Icart. Mercredi, le mouvement Bastir de Toulouse se réunira à 20 H à l’Estanquet pour faire le point. Mais cette nouvelle idylle entre Bastir et PS fait des émules.

 

La situation est identique à Montauban où les Occitans ont trouvé un accord avec l’ancien maire PS Roland Garrigues. Gaël Tabarly sera en position éligible. Idem pour Carcassonne avec le maire PS Jean-Claude Perez et Pau avec le candidat PS David Habib.

Une tendance rose donc pour les Occitans de Bastir encore à préciser notamment à Muret ou à nuancer (Colomiers, Bordeaux, Agen…). Sachant qu’il y aura aussi des Occitans hors mouvement Bastir sur les différentes listes.

A Toulouse, les têtes de liste sont invités à présenter leur programme pour l’occitan le lundi 24 février.

Benoît Roux

 

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