30 Avr

(VIDEO) La Diagonale du Doubs a rassemblé 3200 cyclistes

3200 cyclistes (dont 900 vététistes) ont pris le train, tôt ce dimanche matin 29 avril en gare de Saône dans le Doubs. La Diagonale du Doubs attire toujours autant d’amateurs de toute la France, de Suisse et jusqu’en Belgique… Une organisation toujours festive, où trois cent bénévoles aux petits soins pour les cyclistes, contribuent largement à la réputation de l’épreuve franc-comtoise. Cette année, la Diagonale du Doubs a tenu a faire un clin d’œil tout particulier à « Louis Pergaud » en dressant la table d’un ravitaillement fourni comme il se doit devant la maison natale de l’auteur de La guerre des boutons à Belmont.

Reportage © France Télévision (France 3 Franche-Comté)

LE TÉMOIGNAGE D’UN VÉTÉTISTE ENGAGÉ SUR LE 50KM
« Ce dimanche, tous les aficionados de la roue à crampons (et les autres) s’étaient donnés rendez-vous à Saône pour la 17e édition de la Diagonale du Doubs.
Inscrit sur le 50 km, le réveil est difficile compte tenu de la météo incertaine. Mais l’important étant de participer, nous voici rendus à Saône où les lève-tôt bichonnent déjà leur monture. Le chargement dans les camions s’effectue sous quelques gouttes de pluie et heureusement, ce seront les seules de la journée. Alors que les poids lourds rejoignent l’Hôpital du Grosbois, nous nous dirigeons vers la gare de Saône où un café chaud est servi. Cette année, c’est un train flambant neuf qui va nous transporter à destination.
A l’autre bout de la ligne, nous récupérons les vélos, puis c’est le départ pour 50 kilomètres. Que dire de ce tracé ? D’abord, une randonnée digne d’une carte postale, les paysages sont riches et l’amateur de nature que je suis se régale. Cette année, pas de goulot d’étranglement, les difficultés techniques sont rares. Les passages sur route sont nombreux mais permettent de reposer mes jambes !!! Et enfin, la convivialité est toujours au rendez-vous ! Bref, tout en restant classique et peu ludique, ce nouveau circuit, ponctué de trois ravitaillements, convient au plus grand nombre mais laisse quelque peu sur leur faim les Vététistes joueurs.
Que nous réserve l’édition 2013 ? Rendez-vous l’année prochaine…
JLT

24 Avr

ÉVÉNEMENT/ Diagonale du Doubs 17e édition

Dimanche 29 avril prochain, Saône accueillera la 17e édition de la Diagonale du Doubs. Une randonnée organisée par l’A.M.I.C.A.L.E de Saône et soutenue par le Grand Besançon. 4 parcours VTT et 3 pour les cyclotouristes. Une journée de sport pour tout le monde et à tous les niveaux, sans chronomètre officiel ni classement.

La diagonale / PHOTO © Collection Denis Colle

TOUTES LES INFOS SUR LA DIAGONALE DU DOUBS

18 Avr

DANS LA ROUE DE/ Corinne Niogret

« Coco » Ces quatre lettres ont fait tourner les têtes dans la France entière l’année 1992. Ce 14 février… lorsque Corinne Niogret, Véronique Claudel et Anne Briand emportent le relais féminin des jeux d’Albertville dans une discipline quasi anonyme à l’époque. Le Biathlon français exulte. Le Biathlon… et surtout ces trois jeunes sportives qui grâce à leur fantastique médaille d’or, venaient d’ouvrir la voie à une des plus belles des spécialités nordiques, dorénavant déclinée… au féminin. Corinne Niogret… Le palmarès de la jeune femme est juste : époustouflant. Médaille d’or aux JO d’Albertville, Championne du monde à 3 reprises… En 1993 à Borovetz (Bulgarie) ; en 1995 à Antholz-Anterselva (Italie) ; et en 2000 à Oslo (Norvège). Dans sa carrière, « Coco » s’adjurera 37 podiums en coupe du monde dont 8 victoires. Excusez du peu ! Enfin… en 2005, l’athlète originaire d’un petit village de l’Ain, « Le Petit Abergement », remporte « la mythique Transjurassienne ».


Corinne vit depuis longtemps dans le Doubs, en Franche-Comté. Sur les pentes du massif du Jura qu’elle n’aura jamais réussi à quitter plus du temps nécessaire à ces voyages sportifs. « Je ne me verrais pas habiter en ville. » Répondait toujours « Coco » aux questions des journalistes lorsque la jeune femme défrayait les chroniques sportives. « Ici, dans les montagnes jurassiennes, je suis libre. » Corinne, skieuse de haut niveau, et qui pourrait aussi vous parler de vélo pendant des heures entières… Une discipline que la jurassienne pratiquait déjà dans le cadre de ses entrainements de compétition à ski. « Même si les coachs n’étaient pas forcément d’accord !… » Aujourd’hui, l’ex athlète de haut niveau utilise toujours la bicyclette. Pour garder la forme bien sûr, mais plus simplement aussi pour le seul plaisir « de rouler ». « Je suis remontée sur le vélo depuis début mars, grâce à la superbe météo, mais il est vrai que ce mois d’avril ne nous gâte pas trop. En général, Je roule seule ou avec une amie. Nous devons faire un raid très bientôt aux Saintes Maries de la Mer, une course où il y a une épreuve de VTT… ça fait un petit objectif pour rouler… Plus tard dans l’été je ferais peut être une ou deux cyclosportives, « la JPP » aux Carroz d’Arache et « La Forestière » à Arbent si mon emploi du temps le permet.

La région est idéale pour pratiquer le vélo. J’ai l’habitude de partir de la maison aux Hopitaux-Neufs et de sillonner les routes du Haut Doubs autour du lac de Saint Point. Quand je cherche de la bosse, il y a toutes celles du côté suisse, l’Aiguillon, Mauborget, Marchairuz… ». « Coco » avoue avoir toujours suivi l’actualité du sport cycliste. « Ça m’a toujours passionné. Explique la franc-comtoise d’adoption. « J’essaye de voir les classiques et de suivre le Tour de France chaque année. Mon grand père a été mécano d’une équipe dans les années soixante. C’est lui qui m’a fait aimer ce sport. J’ai aussi de très bons amis dans le milieu du sport cycliste comme Alexandre Chouffe par exemple (Le coureur né à Besançon a été professionnel à la « Bigmat » entre 1998 et 2001). Ou Raphaël Jeune qui vit lui aussi en Franche-Comté » (Le coureur de Beaume-les-Dames avait réalisé une dixième place sur une étape de Paris-Nice dans les rangs de la CSC. L’ancien pro travaille aujourd’hui pour la société Look International) ».

Corine Niogret ou encore le champion olympique de combiné nordique, Jason Lamy Chappuis qui profite lui aussi des vertus d’un vélo de route pour compléter son programme de bases foncières en vue de ses prochains podiums… Des champions, mais aussi des centaines de skieurs d’un niveau plus modeste qui sillonnent les routes de Franche-Comté pour préparer les courses marathon de l’hiver dans le massif… Voilà pour cette idée d’une discipline qui fait l’unanimité dans le milieu des sports jurassiens.
JLG

16 Avr

À LIRE/ « Journal à Bicyclette » de David Byrnes (au Seuil)

Bon ! Et moi qui voulais vous parler de Stephan Rohner aujourd’hui !… Un photographe blogger et « cyclotouriste », dont le journal photographique sur Internet déroule une palette de couleurs d’asphalte à partir d’Ibiza où il vit en Espagne, comme Kerouac dépliait ses rouleaux de papier halluciné sur une route échafaudée naguère par Arthur Rimbaud…


Mais voilà que l’actualité me déborde comme toujours… Cette « sortie française » il y a un peu plus d’un an… du bouquin de David Byrne (le fondateur « mythique » des Talking Heads…) Le grand David Byrnes qui fait du vélo !!! … Son « Journal à bicyclette ». Une sorte de « choses vues », le pavé d’un Monsieur Victor Hugo en son temps du Vélocipède des frères Michaux, mais transposé dans l’espèce de foutoir urbain postmoderne qui nous sert de home trainer grandiose aujourd’hui. New York, Istanbul, Buenos aires, Londres… Des coups de pédales ( sans résultats à donner le dimanche soir après le Tourniquet communal…) Des tours de roues à l’allure du temps qui passe entre l’écume de folie résiduelle d’un paquet d’atomes déglingués, et les restants de gomme qui reste accrochée sur une ligne de départ un peu vive pour le nombre de kilomètres qui nous restent à faire ensemble. Un « Journal à bicyclette » comme on pourrait faire un grand reportage à vélo pour parler du monde à la hauteur des gens. Pas plus vite… Et c’est toujours bien assez vite comme ça ! Foi de coureur cycliste amateur (et qui n’empêche pas d’aimer la littérature quand elle est capable d’une si singulière échappée.) Du coup, j’allais vraiment complètement oublier le talent de mon reporter espagnol… Mais il est tard, et mon vieux clou me fait signe qu’il faudrait peut-être penser à débrancher le catadioptre maintenant ! Stephan Rohner… Promis je vous en parle bientôt.
JLG



08 Avr

RÉCIT/ Un « cyclo » de la Comté raconte son Paris Roubaix

Fabrice Prud’homme a couru « le Challenge 2012 Paris-Roubaix » dimanche 1er avril. Une épreuve réservée aux cyclosportifs et disputée sur le même parcours que la course de légende, juste une semaine avant les pros. (Le coureur est licencié à la Roue d’Or de Noidans-les-Vesoul).

Les pavés d’Arenberg

Première épreuve de l’année pour moi, avec le premier objectif d’aller rejoindre le mythique Vélodrome de Roubaix… 151 km dont 31,6 km sur les secteurs pavés…
7h30 : Départ, près de 1350 coureurs s’élancent…
Nous allons rouler assez vite jusqu’à la sortie de Trois villes pour aborder le premier secteur pavé… ( le secteur 19 ) Quelques 100 mètres à peine à parcourir. Il faut veiller à ne pas rouler sur les dizaines de bidons et autres matériels perdus par les premiers coureurs… Impressionnant !
Jusqu’au secteur 14, la moyenne est encore de 32 km/h, nous avons parcouru 65 km, dont la plus longue section pavée… 3,8 kilomètres, mais hélas pour moi, commence les galères de crevaison… roue arrière percée.
Secteur 12, je perce à l’avant dans un secteur en descente… Arrêt en « cata ». dans un talus…
Secteur 11, une partie courte et rapide, je le passe à fond. À la sortie, la valve de la roue avant est « explosée »… Nouvel arrêt, c’est ma dernière chambre à air !!!!
Arrivée à la mythique Trouée d’Aremberg… Je veux absolument la passer sans soucis mécanique… « yessss »… c’est fait !! j’en ai des frissons… Et c’est reparti. Malgré tout le temps déjà perdu, j’y crois encore… le moral est encore au beau fixe !!!
Secteur 8. Un malheureux concurrent casse sa chaîne devant moi, je l’évite et tape une énorme bordure de pavés. Roue avant et roue arrière percées !!! il s’en suit que dernière moi, mon poursuivant termine au fossé !!! fourche pliée jusqu’au pédalier !!! Je n’ai plus rien pour réparer… alors j’attends la moto de dépannage… C’est long… mais je n’ai plus le choix. Enfin… on répare, on discute, j’explique mes crevaisons au « St Bernard » mécano… Il me conseille de rouler vraiment au centre de la route. « C’est là que l’on crève le moins !!! » je vais repartir avec ces bons conseils… J’enchaîne le secteur suivant, puis ce sera une longue partie de route… ça fait du bien… mais voilà déjà … le fameux Carrefour de l’Arbre… je vous assure que là… « ça pique !!! » Les derniers secteurs seront avalés sans soucis… Avant d’arriver au Vélodrome, il faudra encore un sérieux effort sur des faux plats montants et vent de face… Dernier virage à droite, j’aperçois l’entrée du Vélodrome…
C’est fait… j’y suis arrivé… je ne pense même plus à ma place au classement, compte tenu de tout le temps perdu à cause des crevaisons.. mais je suis heureux d’y être arrivé. Fabrice Prudhomme, Avril 2012.

Fabrice finira classé 566e sur les 1350 partants de l’épreuve 2012.

Encore dommage pour cette malchance mécanique… Mais je vous assure que si j’y retourne, je partirai avec 8 chambres à air, et surtout je me souviendrai qu’il faut rouler sur le haut du pavé…

04 Avr

INITIATIVE/ Un week-end à vélo pour les étudiants

Pour les étudiants. L’association Vélocampus à Besançon et le FTJ des oiseaux vous propose de sortir à vélo avec eux pour partager un long week-end (7 au 9 avril 2012) dans la vallée du Doubs sur votre bicyclette. (Retour le lundi 9 avril à 18H). Il n’est bien sûr nullement question de compétition, mais juste d’une petite aventure savoureuse à deux roues dans le cadre de « La semaine de la mobilité ». Une randonnée totalement gratuite. Vélocampus du Lion, Vélocité et Véloxygène 90 (Belfort et Montbéliard) se joindront aux cyclistes partis de Besançon au lieu de rendez-vous prévu d’Appenans. Une belle ballade avec une salle des fêtes réservée où dormir avec son duvet et des gares sur le trajet pour les plus paresseux.

Vélocampus est une association d’étudiants, motivés pour tenter de promouvoir le vélo comme mode de déplacement en ville pour les trajets quotidiens. L’association dispose de locaux sur le campus universitaire de la Bouloie à Besançon et loue des machines de toutes sortes à des prix très « adaptés ». Quelques mécanos bénévoles tiennent des permanences pour réparer vos bicyclettes ou vous apprendre à le faire « tout seuls comme des grands ! »
JLG

Pour en savoir plus : contacter l’association Vélocampus