13 Sep

BORDURE/ Le Jura nous joue un Tour !

« Le Tour du Jura revient » !… Quoi ? Et je vous raconte pas le coup de chaud du gars ! Planté devant l’information d’un « deuxième » Tour du Jura dans la même année ?!… Sur le coup, Le Blog Cycliste a failli tomber de sa chaise ergonomique de bureau en forme d’un cadre en triangle pour accrocher 2 roues carbones à jantes hautes l’histoire de frimer un coup auprès des collègues restés dans le dur avec leur Vélocité™ !

Et quand je vous dis « tomber de mon fauteuil » (un BMC™ Team machine SLR01)… Je veux dire : toute la rédaction du Blog Cycliste de France 3 confondue… Ses présentateurs vedettes bien peignés, ses journalistes d’investigation pendus au téléphone toute la journée, et ses grands reporters mal rasés et toujours à bloc sur le terrain en essayant de rentrer partout où c’est interdit. Ses photographes contorsionnistes et un peu poètes aussi ! Ses graphistes la chemise dégrafée, ses typographes, ses correcteurs de fautes d’orthographe…  et jusqu’à sa belle direction de course au col bien mis et toujours le costume impeccable pour représenter la belle maison dans le grand monde des grands cols bien repassés. Un Blog en col blanc vu d’en haut, et le col grand ouvert pour tous ceux qui triment dur à l’intérieur du peloton. Ses opérateurs de prise de vues à moto même sous la pluie et les ingénieurs du son, les monteurs de côtes en ellipse, les mixeurs et les porteurs de sandwichs… Toute une équipe d’ouvriers de l’info comme elle arrive à n’importe quelle heure de n’importe quel jour de l’année même pendant les vacances et le soir de Noël… Une rédac’ moderne spécialisée dans le cyclisme, et dans l’air du temps avec ses instruments de torture numériques pour vous raconter de belles histoires de vélo toute l’année sur le web grâce à l’investissement sans faille d’une grande chaine de service public bien huilée autour de son sport préféré ou presque (à part le tennis ou la voile, et parce que de toute façon le foot est trop cher et qu’on ne trouve pas la moindre petite affaire de dopage à se mettre sous la plume pour faire grimper l’audimat !…)
Mais je m’éloigne encore… Ces foutus chemins de traverse si tentant à tous les croisements !… Le goût de l’aventure propre au tempérament des coureurs cyclistes sûrement ?! Le goût de cette route qu’on ne connaît pas encore… Ces « Sunset boulevard » ou ces « Crossroads » de la raison chavirée sur l’asphalte de nos passions respectives… Une « Gunbarrel Highway », un Océan Drive ou une « Tverskaïa » de l’envie d’air frais et d’horizons lointains. Une belle route qui nous laisserait plein de souvenirs dans la tête pour faire face au quotidien des grandes lignes droites sans histoire et qu’on répète chaque jour qui passe. Une route « 66 » dans le 25, le 39 ou le 70… avec un peu d’imagination. Tout ça pour vous dire le nid de poules dans lequel j’avais cru un moment planter ma roue sur le chemin tortueux d’une dépêche d’actualité annonçant l’affiche d’un « Tour du Jura » qui remettait le couvert ce dimanche 14 septembre, à peine moins de 5 mois après avoir déjà fait le buzz sur l’antenne de France 3 au mois d’avril dernier. « Un Tour du Jura », de retour sans voir le nom de la famille Monrolin accroché dessus ! (Les organisateurs de la célèbre compétition comtoise). Vous me direz qu’on s’emballe quelquefois pour pas grand chose. En particulier dans ma profession… Une de ces manières qu’on a dans le métier, d’en faire des caisses sur le moindre carton d’emballage qui traine sous les rayons, ou de décrire le toit de la maison alors qu’on n’a pas encore coulé les fondations… Mais chacun sa manière de tenir son guidon n’est-ce pas ?! Un « Tour du Jura »… Et je vous assure qu’on avait déjà presque préparé le car satellite pour aller interviewer le CC Étupes en direct sur la ligne de départ. Pierre Bonnet, Kévin Goulot, Alexis Dulin et Edouard Lauber, engagés sur l’épreuve, et qu’on aurait pu chercher partout du côté Français de ce Jura dont on oublie quelquefois qu’il a aussi son versant… « Suisse ».

JL Gantner

Le Tour du Jura « suisse » aura lieu samedi 14 septembre sur un parcours de 190 km entre Saignelégier et Porrentruy. Une 30e édition à nouveau programmée sur le calendrier helvétique après l’abandon de l’épreuve en 2009.

12 Sep

LE TOUR DU DOUBS SE CONCENTRE DANS « LE HAUT » !

« On est à bloc ! » sourit Jean-Louis Perrin. L’organisateur du Tour du Doubs, pas peu fier de « remettre en route » dimanche pour la seule affiche professionnelle sur route tracée en Franche-Comté. Mine de rien, le truc énorme quoi ! Officiellement la 28e édition, mais surtout une épreuve de coupe de France pour la quatrième année consécutive (pour finir de sceller la notoriété de la compétition depuis son inscription au calendrier de l’UCI Europe Tour en 2005).

Tour du Doubs 2012 – L’échappée avec J. Coppel (Sojasun)/ PHOTO © J-M Picard

La 13e manche après la Classic de l’Indre, et avant de tirer toutes les conclusions sur le Tour de Vendée au bout des 16 épreuves réparties sur la saison. Un Tour du Doubs sur un parcours entièrement refondu cette année. « Pour éviter cette habituelle grande ligne droite qui ramenait les coureurs des crêtes du Lomont vers Besançon les années passées ». Explique Jean-Louis Perrin. Le seul secteur qui était susceptible de freiner l’entrain du peloton sur le chemin du retour vers Pontarlier et avant d’affronter le vigoureux Larmont. Le clou du spectacle devant la foule de supporters toujours au rendez-vous. De quoi redonner encore un petit coup de pouce à la réputation d’une épreuve jugée déjà difficile par le caractère vallonné du relief. Un petit recadrage de la course vers « le Haut » donc ! et 5 difficultés au programme autour desquelles des dizaines de bénévoles vont encore filer un coup de main pour la sécurité de la course. Plus de cent gars motivés qui enfileront le gilet fluo sur le bord de la route. À Orchamp-Vennes, Arc Sous-Cicon ou à Gilley… 130 (selon les syndicats, mais la police n’a pas compté !) « Tous des copains » insiste Monsieur Tour du Doubs. Comme ces footballeurs qui ont accepté de « défendre » quelques carrefours dangereux de tous leurs crampons, avant de mouiller le maillot sur la pelouse où toute l’équipe a rendez-vous pour son match dominical à peine le peloton dépassé les buts du stade municipal. Des footeux et des skieurs… Le ski-club du Crêt-Monniot a convoqué toutes ses « jeunes spatules » pour prêter main forte au pied des pistes transformées en vélodrome de plein air où l’aventure et le suspens sont prévus à chaque virage. « Ça va chahuter ! » promet Jean-Louis, comme j’entends déjà la gouaille de Daniel Mangeas « en remettre » dans chaque relance. Le Daniel Mangeas du Tour de France himself ! Oui Môoonsieur !…

BEAUCOUP D’ABSENTS DANS LE PELOTON FRANC-COMTOIS, MAIS DES STARS AU RENDEZ-VOUS !
130 coureurs prendront le départ de la course à 11H40 ce dimanche 15 septembre à Morteau dans l’objectif pour beaucoup, d’engranger encore quelques points importants pour le podium final 2013. Pour l’heure, Bryan COQUARD (Team Europcar) mène les débats devant Anthony GESLIN (FDJ.fr) et Samuel DUMOULIN (AG2R-La Mondiale). Au classement des équipes, c’est toujours la FDJ.fr qui caracole en tête. La FDJ.fr bien présente sur l’étape Made in Haut-Doubs de la coupe PMU avec Jeremy ROY ou le sprinteur Nacer BOUHANNI, mais sans Franc-comtois ! Non !… Si ! Bein c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?!… Thibaut PINOT encore aux prises avec les escarpements espagnols de la Vuelta ; Arthur VICHOT (vainqueur à Pontarlier en 2011 avant Jérôme COPPEL en 2012). Le champion de France au taf de l’autre côté de l’Atlantique avec Laurent MANGEL et Geoffrey SOUPE ; Alors qu’un autre champion de France, Francis MOUREY reprend lui la compétition de cyclo-cross justement ce week-end en Suisse à Baden près de Zurich. (On ne peut pas être partout !) Pour les régionaux il faudra plutôt alors compter sur l’AG2R-La Mondiale avec le Jurassien Alexis VUILLERMOZ (Sojasun). Ouf ! L’excellent pilote de VTT reconverti en grimpeur de talent chez les routiers.  Le p’tit gars de St Claude, fêté chez lui comme il se doit cet été, une fois revenu de son premier Tour de France. Une autre jeune révélation de ce cyclisme Français en train de se relever les manches depuis quelques temps pour revenir flanquer la trouille au meilleur de la concurrence internationale. Enfin, si on (leur laisse au moins un peu de temps pour s’échauffer sérieusement !) Alexis VUILLERMOZ et Mathieu CHIOCCA parti du CC Étupes fin 2012 pour une première année chez les pros (Atlas Personal-Jakroo) ; et puis le Bisontin champion du monde sur piste Morgan KNEISKY (RLM). Le vosgien Steve CHAINEL agitera lui aussi les rangs des supporters Franc-Comtois. Pour vous dire que j’en connais pas mal qui feront dimanche le déplacement dans le Haut-Doubs pour voir de près quelques chouchous et profiter de l’occasion pour demander à Thomas VOECKLER ou Pierre ROLLAND de signer leur programme avec les yeux brillants. Quelques-uns des coureurs à l’œil du nouveau sélectionneur Bernard Bourreau, présent ce we à Pontarlier pour  estimer l’état de forme actuel du peloton avant de désigner les meilleurs promoteurs du cyclisme national sur sa liste de voyageurs à envoyer à Florence dans un peu plus de 10 jours. Bon, bein voilà, bonne route à tous et à dimanche.
JL Gantner

LE TOUR DU DOUBS DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013
Organisé par les Vélos-Clubs de Morteau et de Pontarlier.

DÉPART : Morteau 11H40
ARRIVÉE Pontarlier 16H30

10 Sep

Warren Barguil « en remet une » sur la Vuelta ! #Mais ils sont fous ces Français !

Trois jours après sa première victoire professionnelle sur la 13e étape du Tour d’Espagne, Warren BARGUIL (Argos-Shimano) en recolle une au sommet des pentes du Sallent De Gállego, battant le colombien Rigoberto Uran (Sky) d’un boyau sur la ligne.

Warren Barguil (Argos-Shimano) remporte sa deuxième victoire sur la Vuelta/ PHOTO © Vuelta 2013

L’issue d’un combat magnifique dans la province d’ Aragón, où le « petit Breton » Warren BARGUIL, ancien licencié du club d’Étupes a d’abord réussi à s’extirper du groupe maillot rouge pour jouer les passagers solitaires dans la difficile montagne espagnole. Le formidable spectacle pour la deuxième représentation consécutive, de ce « Wawa » d’Hennebont du côté de Lorient, en train d’offrir au public français quelques-unes de ses plus belles émotions de l’année sur une des plus grandes épreuves du monde. Et dire qu’on moquait encore la jeune école du cyclisme français, il n’y a même pas quelques jours, dans une presse décidément plus prompte à brûler le bois vert qu’à soutenir des efforts de longue haleine nécessaires pour espérer un jour peut-être, voir briller nos jeunes pédaleurs professionnels au plus haut niveau. Ce subtil édifice morbihannais en devenir par exemple… qui attendait son heure dans la dérobée et la maraude médiatique. Bien lui en a fait ! Contrairement à d’autres « antichambres » drainant déjà les cœurs dans l’enceinte des foules innombrables par speakers et autres porte-voix officiels interposés… Des « cadets » déjà encensés comme des vétérans, trempés de la tête aux pieds dans le grand bain euphorique de l’unanimité à la première caracolade en tête de la meute, et avant d’être replongés au fond des arrière-cours publicitaires sitôt la moindre descente négociée à grands coups de patins… Cet appétit insatiable des vitrines consacrées du monde moderne pour les qualificatifs de foire et les trompettes empoisonnées. À moins, justement de savoir profiter de tout ça pour apprendre l’âpreté et la veulerie versatile des belles manières éditoriales… De bonnes séances de « cramage » d’idoles à peine sculptées, à prendre pour ce qu’elles sont comme simples méthodes d’agitation rentable et de divertissement lucratif. Rien en somme qui ne saurait heureusement souffrir de quelque considération d’importance. Qu’on se rassure donc ! avant de retourner illico à notre séance de pédalage en Espagne d’où l’on était partis fiers et remontés comme des coucous. Qu’on se rassure sur un avenir radieux du cyclisme comme on l’aime, et sans besoin d’en rajouter des louches pour rameuter les audiences et les parts de marché.

Nacer Bouhanni (FDJ.fr) remporte le prix des Fourmies/ PHOTO © Presse sports

Une deuxième banderille plantée dans les Pyrénées castillanes par un jeune Français au comble de sa motivation. D’accord, puisque ce n’est pas le Tour de France, tout le monde s’en fout ! La Vuelta, comme le prix de Fourmies où que sais-je encore de l’immense calendrier anonyme du cyclisme professionnel pré et post-Grande Boucle. Car, tout le monde sait bien qu’en dehors de la grande machinerie commerciale cycliste de juillet, point d’écho n’est à espérer au-delà de Landerneau. (Avec tout le respect que l’on doit bien sûr au grand prix de cette petite cité Bretonne, ainsi qu’à toute l’estime qu’il convient également de porter à l’Étoile cycliste aux commandes de la jolie manifestation sportive d’entre le pays Léon et celui des Cornouailles. Cette épreuve finistérienne « amateur » qui sied généralement au jurassien Wilfrid Coulot respectivement 1er et 2e des deux dernières éditions). Vous priant de m’excuser pour cette digression, comme nous pourrions tout autant nous excuser d’encore parler de vélo alors que le grand sprint des Champs Élysées est bel est bien plié depuis plus d’un mois maintenant ! Un Tour du centenaire ingurgité de la tête (de Maure) jusqu’au pied de « la plus belle avenue du monde » son McDo, ses Kebab, ses boutiques de fringues fabriquées au Bangladesh et ses touristes chinois… Le Tour de France comme ultime objet d’adoration de notre grande culture populaire nationale. Une grande bouffe annuelle où le monde entier est convié à se goinfrer, amoureux du cyclisme ou seulement du cliché qui s’y rapporte. Mais passons…

La victoire d’Alexandre Geniez sur la 15e étape de la Vuelta
Thibaut Pinot sur la Vuelta (FDJ.fr)
PHOTO © Presse sports

Depuis quelques jours, la France, d’abord déclarée un peu « perdue » au milieu du peloton professionnel engagé sur les routes du Tour du centenaire, montre de nouveau les dents sur tous les fronts. Un vrai festival ! Comme si la fin de saison ou les premiers signes de l’automne qui annonce déjà l’hiver sordide, tout gelé et plein de pluie, galvanisaient quelques cyclards promis au meilleur après avoir connu le pire ces derniers temps. Allez savoir pourquoi ? Tout un cyclisme tricolore revigoré, dans la suite logique d’une image encore toute fraiche d’un Christophe RIBLON qui aura déclenché une frénésie de « cuicuitage » sur les réseaux sociaux, au sommet de l’Alpe d’Huez le 18 juillet dernier. #Riblon à fond ! #Allez Crici… #Vas-y, tu vas le bouffer le ricain ! #Tu peux le faire ! #Toute la France est derrière toi mon pote. # Tremblay-lès-Gonesse #Putain, mais c’est où ce machin ? #La Seine-Saint-Denis #C’est de la bombe bébé !!! #Dommage que c’était pas le 14 juillet ! #Et Thibaut, il est où Thibaut ?!…

Le Franc-comtois Thibaut Pinot (FDJ.fr) au bout de la 16e étape de la Vuelta conforte sa 7e place au général
PHOTO © Presse sports

Ce silence radio alors, jusqu’à cette deuxième semaine passée sur les routes du Tour d’Espagne où l’on découvre un tout autre visage du nouveau leader de la « Française ». Ce Thibaut PINOT que tout le monde avait découvert une année plus tôt. Fort, guerrier, et bien dans sa peau dans le top 10 du classement général. Jusqu’à ce que Warren BARGUIL, la jeune recrue d’Argos-Shimano, lève lui, carrément les bras sur la 13e étape de la Vuelta ce vendredi 6 septembre. Le début d’une série de victoires pour le peloton Français dont personne n’aurait osé miser le moindre kopeck (soit un centième de Rouble… comme le définit l’encyclopédie. Juste pour vous dire la valeur qu’on était tous prêt à débourser sur une possibilité d’un sursaut extraordinaire des coureurs français avant les premières neiges… BARGUIL, puis Alexandre GENIEZ le lendemain sur la même course au sein d’une FDJ.fr euphorique au moment même où Sandy CASAR annonçait sa retraite du peloton.  BARGUIL, GENIEZ puis Nacer BOUHANNI qui s’offre le Grand Prix de Fourmies en battant au sprint l’Allemand André GREIPEL. Excusez de la performance ! BARGUIL, GENIEZ, BOUHANNI, et encore BARGUIL en train de battre des records de « like » et de # sur les réseaux sociaux… On ne les arrête plus !
JL Gantner

06 Sep

Warren Barguil remporte sa première victoire professionnelle sur la 13e étape de la Vuelta

Vendredi 6 septembre 2013. Warren BARGUIL (Argos-Shimano) remporte la 13e étape de la Vuelta disputée entre Valls et Castelldefels. Une performance saluée sur les réseaux sociaux par tous les anciens coéquipiers du coureur et quelques Franc-Comtois forcément restés proches du jeune professionnel.

Warren Barguil à l’arrivée de la 13e étape de la Vuelta/ PHOTO © N.Gotz-Worldpictures-Max

Ce garçon là avait déjà marqué le peloton amateur de son empreinte très singulière. Un Breton, passé dans les mains du CC Étupes pour la saison 2012 avant de signer son premier contrat professionnel chez les pros à la fin de son année passée en Franche-Comté. Warren BARGUIL, dont le CV présentait déjà cette victoire sur le Tour de l’avenir, pour conclure ses classes à la manière des plus grands (Nairo QUINTANA en 2010, Miguel INDURAIN en 1986, Marc MADIOT l’année suivante, puis un certain Laurent FIGNON en 1988. Greg LEMOND un peu plus tôt ou ZOETEMELK pour carrément puiser dans la grande histoire du cyclisme)… Warren BARGUIL, à propos duquel Jérôme GANNAT (son directeur sportif à Étupes) m’avait confié le soir d’une finale victorieuse sur le Tour de Bretagne, son immense étonnement devant les qualités du jeune coureur. Une classe exceptionnelle, « de celle qu’on ne rencontre que très rarement dans une vie de responsable d’équipe » m’avait-il expliqué ; Étupes, d’abord donnée battue, et l’incroyable coup de génie du jeune Morbihannais pour faire mentir les pronostics en arrachant le trophée le mardi 8 mai 2012, accompagné de Mathieu CHIOCCA (aujourd’hui néopro lui aussi) et  puis Mickael JEANNIN (qui a pris sa retraite du peloton l’an passé). Ce surplus de rage et de fierté d’un champion sur ses terres et devant son public peut-être ?! mais surtout ce potentiel physique et mental hors du commun. Il avait d’abord fallu voir Warren BARGUIL sur le Tour de Franche-Comté 2012 céder sur le podium final seulement devant Stéphane ROSSETTO et Jeroen HOORNE après avoir porté le maillot jaune à l’issue de la première étape au Locle. le voir le céder à la concurrence le lendemain toujours avec son large sourire caractéristique de sa personnalité et quel que soit le résultat de la journée. Warren BARGUIL qui s’était fait un point d’honneur à remporter une dernière manche tracée sur la rampe même d’une planche-Des-Belles-Filles également programmée pour recevoir le Tour de France moins de deux mois plus tard. Un coup de pédales d’une légèreté extraordinaire et d’une efficacité redoutable. La promesse déjà d’une carrière de grimpeur comme il en existe peu. Celui là, oui, encore simple amateur, nous avait franchement épaté ! Aujourd’hui vendredi 6 septembre 2013 en Espagne, Warren BARGUIL s’est envolé pour rejoindre l’altitude à laquelle beaucoup savent qu’il est depuis toujours destiné. Thibaut PINOT (toujours 8e de cette Vuelta au soir de la 13e étape), son frère Julien qui s’était occupé de lui avec l’équipe de l’université des sports de Franche-Comté pendant son séjour au CC Étupes.. le club de DN1 du Pays de Montbéliard et toute la la FDJ.fr, réunis pour saluer la belle victoire du jeune champion Français et son entrée dans la grande cour du cyclisme professionnel mondial.
JL Gantner

CLASSEMENT GÉNÉRAL À L’ISSUE DE LA 13e ÉTAPE DE LA VUELTA 2013
Vincenzo NIBALI (Astana) toujours leader
Thibaut PINOT (FDJ.fr) 8e
Kenny ELISSONDE (FDJ.fr) 26e
Warren BARGUIL (Argos-Shimano) 34e
À noter également l’abandon de Geoffrey SOUPE et de Laurent MANGEL

05 Sep

Deux coureurs professionnels Franc-Comtois iront peut-être à Florence pour les mondiaux de cyclisme sur route

Thibaut PINOT, actuellement sur la Vuelta, et le champion de France Arthur VICHOT font d’ores et déjà partie de la présélection nationale pour disputer les championnats du monde de la course en ligne à Florence. La liste définitive de Bernard Bourreau (le sélectionneur de l’équipe de France pro) sera ramenée à neuf noms courant septembre.
Pour la course en ligne :
Romain Bardet, Warren Barguil, Sylvain Chavanel, Jérôme Coppel, Cyril Gautier, Blel Kadri, Amaël Moinard, Thibaut Pinot, Christophe Riblon, Anthony Roux, Arthur Vichot et Thomas Voëckler.
Pour le CLM : Sylvain Chavanel et Jérémy Roy.
Les 2 coureurs de la FDJ.fr pourraient ainsi compléter les rangs Franc-Comtois avec le junior Rémy AUBERT (Amicale Cycliste Bisontine) et Laura PERRY (CC Étupes) dans la catégorie junior dames.
JLG

04 Sep

Thibaut Pinot enflamme les pronostics sur la Vuelta

Mercredi 4 septembre. le Franc-Comtois Thibaut PINOT (FDJ.fr) termine à la 15e place du contre la montre comptant pour la 11e étape de la Vuelta, à 2’30 du vainqueur du jour Fabian CANCELLARA (Radioshack).

Thibaut Pinot à l’arrivée de la 10e étape de la Vuelta/ PHOTO © Presse sports

Un chrono de feu pour le jeune coureur de Mélisey dont le Blog Cycliste vous comptait hier son retour parmi les tous meilleurs spécialistes de la montagne. Thibaut PINOT, accompagné dans la voiture suiveuse par son frère Julien, son frangin et Fred Grappe avec qui le leader de la FDJ.fr a travaillé dur tout l’hiver pour améliorer ses compétences dans cette spécialité décisive sur les grands tours. Thibaut PINOT dans une belle allure, mieux qu’Ivan BASSO, Joaquin RODRIGUEZ, ou que l’américain Chris HORNER au bout des 38,8km de l’épreuve jugée à Tarazona. Une performance qui permet au coureur Franc-comtois, meilleur Français sur la compétition, de rester dans le peloton de tête au classement général à 3’35 de l’italien Vincenzo NIBALI de nouveau leader de cette Vuelta 2013…
JLG

DE « LA COMTÉ »… À LA VUELTA

La « deuxième vie » de Thibaut PINOT cette saison sur les routes du Tour d’Espagne, et l’émergence du talent de deux autres jeunes Français passés eux aussi par le CC Étupes avant de rejoindre les rangs professionnels cette année…

Thibaut Pinot sur la ligne d’arrivée de la 10e étape de la Vuelta (étape 10)/ PHOTO © Presse sports

Je me souviens de ce que le président Orioli (le grand patron des Erbatons… déjà certain des prouesses d’un Thibaut PINOT au plus haut niveau juste avant le tour de France 2012) expliquait à qui voulait bien l’entendre, toute l’attention qu’il faudrait également porter à une autre de ces jeunes recrues passées professionnelles au sein de la formation des frères Madiot. Kenny ELISSONDE, 22 ans cette année, qui accompagne actuellement le grimpeur de Mélisey sur les routes de la Vuelta. Un p’tit gars, tout de même 8e au général du Tour d’Oman ce début de saison, et 7e du Tour de l’Ain ce mois d’aout en guise d’échauffement avant de boucler ses bagages pour l’Espagne. Kenny ELISSONDE décidé à ne rien céder dans la roue de son leader, et dont on peut mesurer la performance depuis lundi dans l’ascension de l’Alto de Monachil, puis dans celle de l’Alto de Hazallanas. 2 difficultés disposées dans le final de la 10e étape du grand rendez-vous Espagnol. La première affiche purement montagnarde où Thibaut PINOT à renouer avec sa meilleure réputation dans des pourcentages spectaculaires. Thibaut PINOT,vraiment « bien » dans les descentes ce lundi 2 septembre, malgré les persiflages un peu redondants de ces dernières semaines. Cette séance de gaussage collectif… Le jeune vainqueur d’étape dans le Tour de France 2012 de nouveau prêt à mordre, rassuré par une fin de course dans laquelle un des tout meilleurs espoirs de la FDJ.fr a retrouvé sa hargne et sa puissance face à la fine fleur mondiale. les Italiens Nibali (Astana) et Basso (Cannondale), les Espagnols Valverde (Movistar) et Rodriguez (Katusha), ou encore l’Irlandais Nicolas Roche (Saxo Bank-Tinkoff). Un petit groupe de chasse lancé derrière l’américain Chris Horner, où l’on a vu Thibaut PINOT réussir à « en rajouter » dans ses prises de relais. Thibaut PINOT revenu illico à la 8e place du général alors que son coéquipier Kenny ELISSONDE se faufile maintenant dans le top 30. Quoiqu’il arrive dorénavant sur cette Vuelta et jusqu’à l’arrivée à Madrid le 15 septembre prochain… Tout le monde aura compris qu’il ne faut jamais hurler trop tôt avec les loups. Hou, houhhh ! Thibaut PINOT, premier français au général et tout bien protégé par son pote de chambrée Cédric PINEAU. le nouveau couple vedette de la « Française » également entouré de Geoffrey SOUPE 136e et Laurent MANGEL 173e pour compléter le tableau Franc-comtois engagé sur la compétition.  ; Kenny ELISSONDE… et puis Warren BARGUIL (néopro chez Argos Shimano). Le jeune breton, troisième homme sorti des forges d’Étupes, malchanceux au départ de cette 10e étape, juste après avoir montré un potentiel dont les Franc-Comtois (encore eux !) avaient déjà eu l’occasion de vérifier toute l’amplitude au sein de la l’équipe amateur du Pays de Montbéliard en 2012 (Une belle victoire d’étape sur le Tour de Franche-Comté à la Planche-Des-Belles-Filles et la victoire du Tour de Bretagne). Warren BARGUIL, victime d’une chute collective condamnant toutes ses chances de se maintenir en haut de la grille de classements où il s’était hissé avec un panache extraordinaire. Warren BARGUIL dorénavant 40e avant le chrono de Tarazona.

PINOT, ELISSONDE, BARGUIL, comme également Rudy MOLARD vu cet été sur son premier Tour de France avec le maillot de Cofidis sur les épaules, ou encore le jurassien Alexis VUILLERMOZ aussi à l’aise sur son nouvel outil de coursier à la Sojasun que sur son VTT… Des noms dont le patron du CC ÉTUPES nous demandait de bien retenir l’orthographe à peine lâchés sur les routes prestigieuses de la profession. (Pas d’inquiétude, c’est noté monsieur le président !) Étupes qui vit aussi de belles heures féminines avec le deuxième maillot tricolore de l’année endossé par Laura PERRY sur les routes d’Albi  le 24 août dernier. De quoi satisfaire aux exigences de Jérôme GANNAT (le directeur sportif du club de DN1 Franc-Comtois) en plein mercato ces jours ci.
JL Gantner

PISTE/ L’Amicale Bisontine moissonne à Montceau-Les-Mines

Dimanche 1er septembre. L’Amicale Cycliste Bisontine était en déplacement sur « la journée prestige » de Montceau-Les-Mines, l’histoire d’essayer de moissonner encore quelques bonnes places sur la piste.

Maxime Froideveaux et Philémon Marcel-Millet (AMCB)/ PHOTO © Luc Lhomme

En cadets, Romain LHOMME remporte le scratch. Corentin ARNOUX et Mathilde GAUTHIER reviennent à la maison avec une 2e et 3e marche du podium minimes. Enfin dans la grande catégorie, c’est Maxime FROIDEVEAUX qui remporte le scratch.  Philemon MARCEL MILLET termine 3e de la même compétition.
Ce mercredi 4 septembre, les pistards comtois refont leurs valises pour Dijon où l’on dispute le Trophée Sardin. Une Amicale Cycliste à bloc avant d’avoir à en découdre franchement ce week-end pour les qualifications des 4 jours de Grenoble au programme des 23 au 26 octobre prochain. JLG

03 Sep

LE TOUR DE FRANCE 2014 REVIENT EN FRANCHE-COMTÉ…

L’évènement se précise et les rumeurs continuent de s’immiscer dans les entrefilets finissant par dessiner un tracé (officieux) de plus en plus précis du prochain Tour de France… Pour compléter ce que tout le monde sait déjà ! À savoir : Un départ à Leeds dans le Comté du Yorkshire le 5 juillet 2014 pour rejoindre Harrogate avec au programme 190km d’asphalte « so british ! » La première des trois étapes prévues en Grande Bretagne avant de poursuivre entre  York et Sheffield (200 km) Dimanche 6 juillet, puis Cambridge–Londres (170 km) le lundi 7 juillet. Londres dont l’arrivée sera jugée quasi sous les fenêtres du palais de Buckingham. Une paire de huisseries dorées à l’or fin parfaitement rodées à l’affaire de la grande orfèvrerie du cyclisme annuelle après l’organisation de l’épreuve en ligne olympique en 2012 devant la même bijouterie. L’Angleterre, sa reine un peu guindée, le royaume uni et tout ce qui nous sépare de lui depuis mille ans… Mais pas seulement !

Les premières étapes (officielles) du Tour de France 2014

Un dernier protocole « royal » sous les balcons de sa majesté, et la grande Boucle retrouvera le sol Français, débarquant vraisemblablement de la Manche sur les côtes du Nord en délaissant les costumes Bretons par ailleurs très bien servis pour la grande opération du centenaire cette année. Le Blog Cycliste vous laisse ensuite broder l’itinéraire qui vous convient jusqu’à… Allez, tiens ! « Mulhouse » et son tramway aux couleurs prémonitoires du patron de la grande Boucle par exemple !… De quoi s’habituer les mirettes à l’image d’un train électrique qu’on devrait très vite retrouver sur ses roues toutes neuves et en plein rodage dans la capitale Comtoise juste un tout petit quartier de lune plus tard ! Le gros plan de télévision destiné à plus d’un milliard « d’utilisateurs potentiels » sur un truc roulant (cette fois de couleur bleue…) dont Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, tente de faire coïncider l’image cosmique avec celle du plus grand rassemblement d’étoiles du cyclisme mondial au firmament de leurs compétences médiatiques.

« LA PLANCHE « , « BESANÇON », MAIS PAS SEULEMENT !…
Un « Besançon-Oyonnax »… peut-on lire dans la presse Dauphinoise ce matin. « Besançon-Oyonnax », dans la foulée de « la grande affaire » déjà pronostiquée d’un Tour de France de retour sur « le toit » de la Haute-Saône et comme il était prévu de longue date à la « Planche-des-Belles-Filles ». Le résultat d’une entente, presque d’un cahier des charges élaboré entre le sénateur Yves Krattinger et Christian Prudhomme, le directeur du Tour. L’assurance de la programmation régulière d’une arrivée de l’épreuve sur les hauteurs de Plancher-les-Mines, contre un ravalement de façade complet de la minuscule station de ski, destiné à offrir le plus beau des spectacles au public d’ASO… Ou lorsque les bons comptes font les bons amis ! « La Planche », « Besançon »…« mais pas seulement! » comme répète inlassablement la profession journalistique pour faciliter sa rhétorique de compétition… « La Planche », « Besançon »… mais pas seulement, donc ! puisque la ville de « Pontarlier » semble essayer de s’offrir elle aussi un vrai rôle sur les rails de l’intuition spéculative à l’instar d’Arbois sa jolie voisine jurassienne. Une arrivée à « La Planche », un je ne sais quoi à « Pontarlier » (comme par exemple et simplement une journée de repos le 15 juillet pendant laquelle quelques équipes pourraient avoir envie de profiter du bon air du Haut-Doubs…) avant une remise en route de « Besançon » le 16… En tout cas, la possibilité d’un beau rêve de supporter cycliste à cocher sur le calendrier sportif franc-comtois entre le 14 et le 16 juillet 2014.
JL Gantner