15 Oct

Parigo #54 : les stations atypiques/artistiques du métro

Le saviez-vous ? Il y a environ une vingtaine de stations de métro remarquables, par leur design ou leur décoration, dans Paris. Parigo vous livre le secret et  l’histoire de certaines d’entre elles. Après vous avoir dévoilé l’histoire des stations fantômes, Parigo s’attaque aux stations artistiques.

Station culturelle, exceptionnelle, originale, un vrai repaire de flânerie, de visite et de rêverie pour certain et des joyaux photographiés par beaucoup de  voyageurs.

Tout d’abord, je vous propose un arrêt sur les quais de la station Louvre-Rivoli, l’antichambre du musée du Louvre, avec ses symboles, ses reproductions comme la statue de Milo qui en fait la première station d’œuvres d’art de Paris. Nous irons également aux Tuileries avec ses murs recouverts d’exemples de l’histoire de la culture et celle du 20ème siècle, à Cluny la Sorbonne avec sa reproduction carrelée de Jean Bazaine  «Les Oiseaux»  et son plafond les signatures d’écrivains qui ont gravité au Quartier Latin, ou encore à Concorde où Françoise Schein a recouvert les petits carreaux blancs de la déclaration des droits de l’homme et sans ponctuation.

Nous nous intéresserons plus longuement à la station Arts et métiers conçu comme le sous-marin de Jules Verne et imaginé par le dessinateur de BD François Schuiten, mais aussi à la station Liège, une des plus atypiques avec une décoration de fresques en céramique uniques en son genre qui représentent la province de la ville de Liège en Belgique.

Partout dans le monde la beauté et l’excentricité s’invitent en sous-sol avec des œuvres a la portée des yeux. Nous irons vérifier celà à Naples, Stockholm, Budapest,  Taiwan, Lisbonne et Moscou…

Ce numéro sur les stations culturelles vous incitera à prendre les transports en commun avec un regard différent !

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► sur le même thème : Parigo #25 : les stations fantômes du métro parisien se dévoilent

10 Oct

J’ai testé pour vous Moovin.Paris, les ZOE en freefloating lâchées dans la capitale

Pour réserver, c’est assez simple. Il suffit de s’inscrire via l’application Moov’in.Paris, une formalité que j’avais réalisée il y a quelques jours déjà. Une fois votre identité vérifiée et validée, vous pouvez vous lancer : première étape, localiser une ZOE blanche parmi les 200 disponibles au lancement du service. Ensuite, une fois sur place (vous avez 15 minutes, pas une de plus pour vous y rendre), le véhicule est débloqué grâce à la liaison Bluetooth établie entre votre téléphone et la voiture. Pas de clef dans le vide poche. Tout est électronique… sauf l’état des lieux, le gros point noir selon moi. On revient à ce moment précis à la location 1.0, celle qui nous amuse déjà moyennement pendant les vacances, avec obligation de faire des photos du véhicule avant et après la location, à la recherche de la miette de pain sur les sièges et de la micro rayure sur l’aile avant. De quoi responsabiliser les conducteurs, certes, mais aussi de quoi faire perdre patience aux anciens usagers d’Autolib’, habitués à prendre et à rendre leur voiture en 2 bips sur les bornes. Une fois arrivé à destination, le conducteur n’a certes pas à chercher un emplacement dédié car la voiture n’a pas besoin d’être branchée. Elle est rechargée, nettoyée et donc déplacée la nuit par un service interne de « jockey ». En revanche, finie la place réservée à l’arrivée, du coup c’est reparti pour des tournées sans fin dans les zones où les places sont rares.

Le tarif, lui, est unique : 0,39 € la minute, soit 24 €/heure. Bien plus cher que pour Autolib’ qui proposait un abonnement premium et donc un tarif dégriffé pour les habitués. Et attention, il vous sera impossible de clôturer votre location si vous n’êtes pas dans la zone prédéterminée de freefloating, à savoir Paris intra muros et Clichy pour débuter. Enfin, inutile de compter sur ce service pour rentrer de soirée, il sera inaccessible de 0h30 à 5h30. Too bad. A vous le Noctilien !

08 Oct

Parigo #53 : les successeurs d’Autolib’ passés au crible

On les disait en plastique et pas toujours très propres : les Autolib’ ont pourtant parcouru près de 200 millions de km et rendu de sacrés services aux Franciliens. Rappelons que le service était disponible dans 103 communes du Grand Paris. Leur disparition brutale, le 31 juillet dernier, a laissé plus de 100.000 abonnés déboussolés. Trois mois plus tard, l’espoir est de retour pour les accrocs à l’autopartage électrique : oubliés les Bluecar, place aux ZOE et autres Twizzy : Renault lance son service d’autopartage en free floating mercredi prochain. Et ça tombe bien, Philippe Buros, son directeur commercial, est notre premier invité. Parigo vous dévoile également les autres services amenés à se déployer dans la capitale dans les mois qui viennent : PSA, avec Free to move, Daimler, avec Car2Go, mais aussi Totem Moby, une start-up marseillaise. Enfin, nous verrons avec Anne Hidalgo ce que la ville de Paris compte faire pour accompagner ces nouveaux opérateurs… et ce que deviendrons les bornes Autolib’ orphelines de leur bluecar.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#20 : Autolib’, un modèle dans l’impasse ?
► Pour aller plus loin : Ça se bouscule pour remplacer Autolib’ : 4 opérateurs sont sur les rangs. Le 1er se lance dès mercredi

05 Oct

Ça se bouscule pour remplacer Autolib’ : 4 opérateurs sont sur les rangs. Le 1er se lance dès mercredi

L’air de rien, l’arrêt brutal d’Autolib’ le 31 juillet dernier a laissé un grand vide, privant du jour au lendemain plus de 100.000 abonnés de leur moyen de transport habituel ou occasionnel. A Paris, comme d’ailleurs en banlieue, comme vous pourrez le découvrir dans Parigo, ce samedi à 12h05.

Poussés par la ville de Paris, plusieurs opérateurs avaient rapidement annoncé leur volonté de se lancer dans l’aventure de l’autopartage électrique mais sans donner beaucoup de détails sur leur offres. On en sait désormais un peu plus.

  • Premier à entrer en piste, Renault, allié à ADA, avec son service Moove.inParis. Top départ mercredi prochain, le 10 octobre, avec 100 ZOE et 20 Twizzy. Tout se gèrera via une application dédiée, sans abonnement, et au tarif de 0.39€/min. La zone de freefloating comportera Paris et Clichy pour débuter, et non pas les seuls 11e et 12e arrondissements comme cela avait été – bizarrement – envisagé au départ. Seul hic, et de taille, le service sera indisponible de 0h30 à 5h30, alors même qu’une grande partie des locations d’Autolib’ étaient réalisées la nuit, le vendredi et le samedi.
    ► Philippe Buros, le directeur commercial de Renault, répondra à toutes mes questions dans Parigo, ce samedi à 12h05. Il espère atteindre 500 véhicules déployés dans Paris d’ici à la fin décembre.


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    Deuxième à se lancer, PSA, avec son service Free To Move. Top départ fin octobre, au mieux, avec 500 Citroën C-Zéro et des Peugeot iOn500. Côté tarif, c’est encore le grand flou. A Madrid, les véhicules déployés par Free2Move sont disponibles au prix de 0.24€/min, après une inscription de 10 euros au service. Seule certitude, il ne devrait pas y avoir d’abonnement à Paris. Continuer la lecture

01 Oct

Parigo #52 : la trottinette, fléau ou révolution ?

Elles sont silencieuses et rapides… Les trottinettes font désormais le bonheur des adultes, en tout cas des jeunes urbains. Le succès est tel que TXFY, une société de VTC concurrente d’Über, vient de se lancer dans l’aventure à Paris : son directeur nous dira pourquoi il propose, depuis début septembre, des trottinettes sur son appli, en parallèle à son business habituel. Nous verrons aussi qu’il y a affluence dans les boutiques : les trottinettes en free floating sont loin d’être majoritaires. Il y aurait ainsi à Paris près des 10.000 trottinettes personnelles en circulation.

Gain de temps pour les uns, fléau pour les autres… La trottinette n’a pas que des amis et pose évidemment la question du partage de l’espace public. Quelle place accorder aux trottinettes dans nos villes ? Comment adapter le code de la route pour libérer nos trottoirs ? 

Mes invités :

Jocelyn Loumeto, secrétaire général de la FPMM (Fédération des professionnels de la micro-mobilité)
Henri Capoul, directeur général Txfy

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : Parigo #48 : trottinettes électriques, gyropodes, monoroues… les nouveaux modes de transport urbain au crible

24 Sep

Parigo #51 : dans les coulisses de la gare RER des Halles

800.000 voyageurs quotidiens, des trains par centaines, des sorties par dizaines… mais seulement 30 poubelles… et un tunnel unique saturé… découvrez les coulisses de la gare ferrée souterraine la plus chargée d’Europe !

Histoire, sécurité, relooking, propreté, renouveau… vous saurez tout !
Avec des invités : des responsables de la RATP, de fédération d’usagers, une historienne…

20 Sep

Rencontre exclusive avec le patron de Smovengo, au cœur du réacteur Vélib’

Journée décisive ce vendredi 21 septembre pour Smovengo, l’opérateur du Vélib’ à l’origine du pire accident industriel de ces dernières années en terme de mobilité. Arnaud Marion, le nouveau président exécutif nommé le 28 juin dernier, fera face aux élus du syndicat mixte Autolib’ Vélib’, pour répondre des engagements qu’il avait lui même pris devant eux le 11 juillet dernier. A l’époque, le service Vélib’ est quasi inexistant, avec seulement 1.500 locations journalières (versus 100.000 sous l’ère Decaux) et une litanie de problèmes techniques paralysant tout le système. A tel point que la Maire de Paris me dira, fin juillet, penser à résilier le contrat et faire disparaître Vélib à tout jamais. Arnaud Marion et ses équipes ont-il réussi à sauver leur tête et celle de Vélib en effectuant de nombreuses modifications techniques cet été ? Ont-ils tenu leurs engagements ? En tout cas, ils m’ont ouvert les portes des coulisses de Vélib’ et répondent, en tout transparence, à mes questions. A découvrir ici.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : EXCLU ► VELIB : les bricolages de Smovengo

13 Sep

Signalétique, mobilier, quai… les futures stations du Grand Paris Express se dévoilent

C’est un lieu atypique, qui nous propulse dans un futur pas si lointain : la Fabrique du Métro vient d’ouvrir ses portes à Saint-Ouen et nous téléporte au cœur du Grand Paris Express. C’est là que les ingénieurs, architectes… réfléchissent et imaginent concrètement à quoi vont ressembler les quais, la signalétique, le mobilier ou encore les ascenseurs des 68 gares à venir de ce nouveau réseau souterrain. Et miracle, ce lieu, est aussi ouvert au public.

Visite guidée en compagnie de Bernard Cathelain, membre du directoire de la société du Grand Paris.

La Fabrique du métro sera ouverte à tous, sans réservation, le samedi 15 septembre 2018, de 14 h à 18 h dans le cadre des JEP.

A partir du 18 septembre, groupes scolaires, étudiants et passionnés des transports publics pourront visiter la fabrique sur réservation, via un formulaire d’inscription accessible sur la page web de la Fabrique : https://www.societedugrandparis.fr/gpe/visiter-la-fabrique-du-metro

Adresse de la Fabrique du métro :
Bâtiment 563, travées E-F, VALAD Parc des Docks
50, rue Ardoin, Saint-Ouen

Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Pour aller plus loin : Grand Paris Express : découvrez in situ les 16 futures gares de la ligne 15 sud
► Sur le même thème : Grand Paris Express : la ligne 15 sud comme vous ne l’avez jamais vue !

10 Sep

Parigo #50 : quelle place pour les animaux dans les transports ?

Pour lancer cette saison 3, Parigo fait la part belle aux animaux : nous sommes de plus en plus nombreux à posséder des chiens, des chats ou autre et se déplacer avec eux n’est pas toujours simple. Réglementation complexe et/ou obscure, accueil incertain des autres voyageurs… rien n’est épargné aux amis des bêtes. Parigo fait le point sur leurs droits et leurs devoirs, avec l’aide de la Fondation 30 M d’amis.

Vous découvrirez aussi le succès des taxis animaliers et la place prépondérante des chevaux dans la mobilité urbaine jusqu’en 1913, date de l’arrêt du dernier omnibus hippomobile. Paris a compté jusqu’à 130.000 chevaux pour tirer les fiacres, bus et mêmes les tramways ! Retour en images avec notre historien préféré, Clive Lamming.

Et bonne nouvelle, désormais le replay est en HD 🙂

Bertrand Lambert @B_Lambert75

04 Sep

EXCLU Vélib : comment Smovengo a sauvé sa tête cet été

L’été aurait pu être meurtrier pour Smovengo : fin juillet, Anne Hidalgo n’y croyait plus. Quelques semaines plus tôt, dans son bureau, elle avait passé un savon à Arnaud Marion, le nouveau président de Smovengo, recruté tel le capitaine Flam par des actionnaires déboussolés par l’incroyable échec industriel du Vélib 2. Une fois passé 20 minutes de colère froide bien légitime, Anne Hidalgo avait exigé des améliorations rapides. Mais là, fin juillet, la Maire de Paris ne voit rien venir : le tableau est toujours aussi noir et les rapports qui lui sont faits par les deux expertes de la ville de Paris chargées d’y voir plus clair dans la nébuleuse Smovengo sont tout aussi alarmants. On se dirigeait alors tout droit vers une exécution en place publique de Smovengo à la rentrée et à la résiliation du contrat, quitte à ranger Vélib au rayon des souvenirs du Paris d’avant. Une issue inimaginable lorsqu’on se souvient qu’en octobre dernier l’ensemble des élus de la métropole nous présentait fièrement le nouveau Vélib. Et puis Paris sans Vélib, ce n’est plus tout à fait Paris.

Et c’est précisément quand plus personne n’y croyait – et surtout pas les utilisateurs, dépités ou remontés selon les cas – que le service reprit du poil de la bête. Pas du jour au lendemain bien sûr. Mais progressivement, dans la torpeur du mois d’août. C’est à ce moment-là que les décisions et les priorités définies par Arnaud Marion fin juin, peu de temps après son arrivée, ont commencé à porter leurs fruits.

Avec Arnaud Marion, Smovengo modifie totalement sa stratégie de déploiement

La ligne définie par le nouveau PDG est claire : terminé le « quantitatif », place au « qualitatif ». Fini donc le déploiement à marche forcée, tel que pratiqué jusqu’au printemps par Smovengo (qui visait surtout à minimiser les pénalités de retard en livrant le maximum de stations le plus vite possible, ce qui ne faisait qu’empirer la situation), avec des totems, des bornes et des vélos pas ou peu opérationnels. Place à un resserrement du périmètre et une résolution prioritaire des problèmes les plus handicapants, à l’origine de 80% des dysfonctionnements : l’électrification des stations, la décharge de la V-Box et bien sûr le fameux bug cadenas.

Après les cales, dont je vous avais déjà parlé dans de précédents posts, ce sont des guide-roues (la version parisienne de la bornette imaginée par Smoove était la seule dépourvue de guide roue) qui sont testés, puis installés sur les bornettes. Aujourd’hui, 25% des stations sont équipées de guide-roues, et 30% de cales (avce un objectif à terme de 100%). Parallèlement, une version 3.16 est installée sur les V-Box. Et 25% des fourches sont remplacées par une version 4 plus robuste. Continuer la lecture

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