07 Sep

Rendez-vous chaque samedi à 12h05 sur France 3 IDF pour « Transportez-moi », l’émission

Après le blog, Transportez-moi se décline désormais à la télé ! Avec toujours le même soucis, celui de vous faciliter vos déplacements quotidiens. Tous les samedis à 12h05, sur France 3 Ile de France, pendant 10 à 12 minutes, nous vous proposerons des entretiens vérités avec la SNCF, la RATP, le STIF etc… et des reportages exclusifs autour d’une seule et unique thématique.

Samedi 10 septembre, pour la 1ere, gros plan la mobilité connectée : 4G, wifi… Où en sommes-nous dans les transports de la région parisienne ? Dans le métro, le RER, pourquoi est-il toujours aussi difficile de se connecter ? Pourquoi tant de retard ? Quels sont les travaux en cours ?

Nous poserons les questions que vous rêvez de poser à la RATP et à la SNCF. Nous vous ferons également découvrir où sont installés les antennes relais en sous-sol, et les innombrables difficultés rencontrées pour les déployer dans le réseau si particulier du métro parisien. Enfin, nous irons faire un tour du côté des taxis qui, pour une fois, sont à la pointe de l’innovation avec du wifi embarqué !

Rendez-vous, samedi, dès 12h05, sur France 3 Paris Île-de-France.

► Les invités :
Marie-Caroline Benezet, directrice digitale Gares&Connexions (SNCF)
Thien Than-Trong, directeur du département système d’information et télécommunications (RATP)

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Bertrand Lambert

17 Juin

Les stations Autolib’ se parent de mystérieux atours métalliques

autolib vanves2Petite surprise hier à l’heure du déjeuner : un ouvrier installe autour de chacune des 6 bornes de recharge de l’une des stations de Vanves, dans les Hauts de Seine, une nouvelle protection métallique aux formes arrondies. L’idée est sans doute de protéger les bornes en cas de créneau douteux (il faut dire que les places sont plutôt ric rac) ou de marche arrière non maîtrisée, bref de consolider l’ensemble face aux dégradations volontaires (ou pas) subies ces derniers mois. Un peu comme les potelets installés sur certaines stations vélib’ pour renforcer la protection des stations les plus vandalisées.

Pour l’heure, impossible d’en savoir plus auprès du service de presse d’Autolib’ : cette station est-elle une exception, une expérimentation ou une première étape avant généralisation dans le reste du réseau ? Mystère, mystère. « Nous ne communiquons pas sur le sujet pour le moment » m’a t-on simplement répondu.

Bertrand Lambert

► Pour aller plus loin, notre analyse : Paris, plus que jamais vitrine industrielle de Bolloré
► Sur le même thème : Avec Belib’, Paris facilite l’usage de la voiture électrique en ville
► Sur le même thème : Notre test : recharger sa voiture électrique dans Paris

16 Juin

Journée sans voiture du 25/09/2016 : périmètre élargi mais toujours autant de dérogations

On se souvient tous de la 1ere journée sans voiture du 27 septembre dernier : succès populaire indéniable, surtout sur les Champs-Elysées, mais aussi polémique à tous les étages : entre la mairie de Paris et la préfecture de police, entre pro et anti, entre cyclistes, piétons et automobilistes… avec comme sujet de discorde principal le périmètre de l’opération. Il faut dire que celui de la 1ere édition était peau de chagrin : pour schématiser, seul l’hyper centre ville était véritablement concerné. La faute, selon Anne Hidalgo, à la mauvaise volonté de la préfecture de police. Cette fois, la ville a su se montrer plus convaincante : le 25 septembre prochain, tous les arrondissements de la capitale seront concernés (au moins en partie), soit 650 km de chaussées. C’est 5 fois plus que l’an dernier ! 45% du territoire parisien intra-muros (environ 38 km2) sera au calme (la zone vert foncé), débarrassé de la pollution et du bruit des voitures. Miracle, nous entendrons de nouveau chanter les oiseaux sans avoir à tendre l’oreille et nous pourrons parler à notre voisin sans avoir besoin de hausser le ton. De quoi redécouvrir la ville tout autrement. Apaisée. Civilisée. Humaine. L’initiative est évidemment positive. Elle vise, comme l’an dernier, à sensibiliser les Parisiens à la nécessité de modifier leur comportement vis-à-vis de la voiture. Sauf que…

  • Le jour du Seigneur
    Organiser une journée sans voiture un dimanche, pourquoi pas, c’est bon pour le tourisme, ça permet de profiter de l’évènement en famille et d’éviter des embouteillages monstres en périphérie, mais ce n’est malheureusement pas ce jour là que les Parisiens ou banlieusards vont apprendre à penser autrement leur trajet domicile/travail, principal source de trafic routier dans Paris. On est donc encore loin du véritable moment pédagogique à destination des accrocs de l’auto souhaité par la ville.
  • Des dérogations à gogo
    Attention, « Journée sans voiture » ne veut pas dire « Paris sans voiture ». Comme l’an dernier, il y aura potentiellement des voitures en circulation partout, y compris dans les secteurs dits « piétons ». Ainsi, si vous habitez dans une zone a priori fermée aux voitures, vous aurez le droit de prendre votre véhicule comme bon vous semble. Les taxis (mais pas les VTC), les véhicules d’urgence, estafettes des commerçants (les marchés auront bien lieu ce jour là), camions de déménagement (ayant demandé une autorisation au préalable ici) ou encore, fort heureusement, les bus de la RATP (au contraire des cars de tourisme ou de type Ouibus qui seront bannis des zones piétonnes) pourront, eux aussi, circuler librement. Seule obligation, valable pour tout le monde : rouler au pas, à 20 km/h.
  • Une journée riquiqui
    11h-18h, soit 7 heures sans voiture, c’est ce qui s’appelle réduire une journée à sa portion congrue !


Pour rester positif, la deuxième édition est tout de même bien plus ambitieuse que la première, gageons que celle de 2017 sera encore plus radicale avec des quartiers entiers réellement piétons. Vivement Paris délivrée de l’emprise sonore et olfactive des moteurs à explosion !

Bertrand Lambert

► Pour se balader dans la carte interactive, cliquez ici.
► Sur le même thème : Journée sans voiture du 27 septembre : de qui se moque-t-on ?

18 Avr

Le covoiturage de courte distance, domicile – travail, a le vent en poupe

covoiturageEn l’espace de quelques années, le covoiturage est clairement entré dans les mœurs : partir en vacances, en week-end ou traverser la France en partageant à plusieurs le même véhicule n’a jamais été aussi simple. Merci Blablacar ! Aujourd’hui, la plateforme lancée en France en 2012 (et même en 2006 avec le site covoiturage.fr, renommé ensuite pour faciliter son développement hors de France) compte 25 millions d’utilisateurs dans une vingtaine de pays : 10 millions de personnes utiliseraient ses services chaque trimestre. Son concept est très bien connu : mettre en relation des conducteurs qui proposent un itinéraire spécifique avec des passagers. Tous peuvent ainsi partager les coûts comme l’essence ou le péage.

Ce qui marche pour la longue distance peut-il fonctionner au quotidien, sur des trajets plus courts, entre le domicile et le travail ? C’est le challenge que tentent de relever une demi-douzaine de start-up en Ile de France. Les obstacles auxquels elles font face sont nombreux : besoin de flexibilité dans les horaires, établissement d’une masse critique suffisante, mise en relation de covoitureurs proches l’un de l’autre, imprévus liés au travail ou à la vie privée, tarification du service… Que ce soit Wayz-up, Citygoo, ou encore IDVroom, la filiale de la SNCF, les start-up dédiées au co voiturage de courte distance ont des idées pour surmonter tous ces obstacles… et ça semble fonctionner ! Grâce notamment à l’appui des entreprises, comme vous pouvez le découvrir dans notre reportage.

Nous avons suivi deux salariés du technicentre de Renault, dans les Yvelines. Chaque matin, à 7h30, Guillaume quitte son appartement parisien pour rejoindre son lieu de travail à Guyancourt. Un trajet de 45mn qu’il a longtemps fait seul, mais depuis quelques semaines, ce n’est plus toujours le cas. Il fait désormais du covoiturage avec un collègue qui habite à 500m de chez lui. Grâce à l’application Wayz-up, fondée par de jeunes parisiens, Guillaume a pu déterminer que Didier faisait le même trajet que lui.

Didier est donc devenu le covoituré occasionnel de Guillaume. « Ça permet de voir quelqu’un, de discuter, c’est aussi un confort une fois de temps en temps pour aller au travail. Sinon je n’ai pas de voiture et je vais en transport en commun« , témoigne-t-il. Les deux hommes travaillent tous les deux sur le même site Renault, où travaillent 10 000 salariés. La direction du technicentre a décidé de favoriser le covoiturage : en moins de deux ans, elle a convaincu 850 employés, soit 8,5% de ses effectifs. Un succès fou.


Covoiturage : ça fonctionne aussi pour aller travailler

Bertrand Lambert

30 Mar

EXCLU – Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

Mettre en service 1.000 nouveaux bus, connectés, climatisés, plus accessibles et sécurisés : pendant la campagne des régionales, Valérie Pécresse a clairement affiché sa volonté de lancer un grand plan bus dès son élection, avec à la clé 20% de capacité supplémentaire en grande couronne. Pourtant, 3 mois après son arrivée, les habitants du fin fond du Val d’Oise ou de Seine et Marne ne voient toujours rien venir. Nous avons donc profité de la séance de ce mercredi au STIF, consacrée essentiellement à l’autre promesse phare de la Présidente LR (à savoir les 700 rames neuves d’ici 2021), pour interpeller Valérie Pécresse. Elle nous a assuré que son plan Bus allait bientôt voir le jour et que ses équipes réfléchissaient à des lignes de bus 2.0, c’est à dire connectées avec arrêt et dépose à la demande, grâce à une application smartphone dédiée. La révolution est peut-être en marche en grande couronne…

Bertrand Lambert

► Sur un autre thème : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse

04 Mar

1 voiture neuve sur 100 est désormais électrique

voiture électriqueEt si l’électrique commençait à entrer dans nos vies d’automobiliste ? Et si les efforts conjugués des collectivités (comme la ville de Paris, avec son réseau Belib’ de recharge en libre accès), des industriels (pour augmenter l’autonomie des batteries, faciliter leur recharge ou multiplier les bornes) et de l’Etat (avec ses aides à l’achat) commençaient à enfin porter leur fruits ? Les ventes de véhicules électriques battent en tout cas record sur record, mois après mois. En février dernier, il s’est ainsi vendu en France 2.345 voitures et utilitaires électriques. C’est 68% de plus qu’en février 2015. La hausse est significative et montre l’attrait grandissant des particuliers mais aussi des entreprises pour le véhicule « propre ». Comme si le cauchemar des utilisateurs des premiers véhicules propres (mais où vais-je donc pouvoir recharger ma voiture ??) n’effrayait plus les nouveaux acheteurs potentiels.
Du côté des particuliers, c’est Renault qui séduit les consommateurs avec la reine des électriques : la ZOE est de loin la voiture la plus vendue. Avec ses 1.182 exemplaires vendus, elle réalise 65.5% du marché. Loin derrière, on trouve le Nissan e-NV200, la Peugeot Ion, la Citroën C-Zéro, la Bluecar de Bolloré (version grand public de l’Autolib‘) et la Kia Soul EV. En février 2016, 1.891 immatriculations (+74% en un an) ont été recensées sur ces voitures, soit 1.13% des ventes totales de véhicules particuliers neufs.
L’utilitaire électrique a également le vent dans le dos, avec le mois dernier 45% de ventes supplémentaires par rapport à février 2015. 454 immatriculations ont été recensées, dont 256 pour la seule Kangoo ZE. Là aussi, c’est Renault qui mène la danse, loin devant ses concurrents.
Bertrand Lambert
Pour aller plus loin :
► Bornes de recharge : le cap des 10.000 prises franchi

26 Jan

Guerre VTC – Taxis : déjà 6 ans de conflit, sur tous les fronts

Guerre des prix, des services, riposte judiciaire, rappel à la loi… le conflit entre taxis et VTC dure depuis la libéralisation du secteur, il y a 6 ans, lorsque les véhicules de tourisme avec chauffeur ont débarqué dans le paysage parisien. La loi Thévenoud, entrée en vigueur en octobre 2014, aurait dû mettre fin aux tensions en fixant, comme le souhaitaient les professionnels, des règles claires pour tout le monde. Il n’en est rien, et pour cause : la loi n’a jamais vraiment été appliquée. Depuis des années, manifestations, contre manifestations, grèves se succèdent les unes aux autres. Comment en est-on arrivé là ? Voyez notre enquête sur les origines d’un conflit que personne ne semble en mesure de régler.Bertrand Lambert

21 Jan

Serge Metz, PDG des Taxis G7 : « 70% des VTC ne respectent pas la loi »

A quelques jours de la manifestation monstre des taxis prévue mardi 26 janvier, le PDG des Taxis G7 (8.000 taxis) ne mâche pas ses mots. Il estime que « 70% des VTC ne respectent pas la loi« . C’est en tout cas ce que Serge Metz nous a confié dans cet entretien exclusif. Ses griefs à l’encontre des plateformes VTC et de leurs chauffeurs sont nombreux : maraude électronique, occupation de la voie publique, racolage, utilisation détournée des véhicules LOTI (transport collectif de deux à 10 personnes)… la liste est longue. Le PDG nous a également annoncé une prochaine action juridique devant le tribunal de commerce, regrettant une « situation de non-droit que l’État a laissé s’installer« . Il reconnaît cependant que la concurrence, lorsqu’elle est « loyale », est profitable aux clients, comme les nombreux services et/ou baisses de prix proposés par les différentes plateformes taxis, à l’image de ce que propose aussi la plupart des VTC. Quant à la dernière – et inattendue – annonce d’Uber France (qui souhaite ouvrir sa plateforme électronique de réservation aux chauffeurs de taxis), il la considère comme une nouvelle « provocation ». Bertrand Lambert

12 Jan

Avec Belib’, Paris facilite l’usage de la voiture électrique en ville

belib2Après autolib’, vélib’, utulib’… voici belib’ ! La première station de recharge électrique universelle a été inaugurée aujourd’hui à Paris. Principale nouveauté : elle permet de recharger tous les types de véhicules (voitures, motos ou camionnettes), quelle que soit sa marque ou son type de prise. 60 stations nouvelle génération (avec chacune 3 points de recharge) du même type seront installées d’ici le mois d’avril dans Paris, et 30 de plus le seront d’ici à la fin de l’année. De quoi resserrer sérieusement le maillage des points de recharge disponibles intramuros. Une façon aussi de mettre fin au quasi monopole de Bolloré (avec les 550 prises tiers autolib’ accessibles aux particuliers sur abonnement). Le prix de ce service public de recharge se veut attractif : le rechargement de nuit sera gratuit, tandis que la recharge accélérée coûtera en journée seulement 0,25€ par quart d’heure, soit entre 1€ et 2€ le plein. Voilà qui devrait faciliter la vie de toutes celles et tous ceux, propriétaires de véhicules électriques, qui galéraient pas mal jusqu’ici, nous en avions fait l’expérience il y a quelques semaines.

Voyez notre reportage, réalisé avec Farid Benbékaï
► Sur le même thème : le cap des 1.000 bornes de recharge franchi
► Pour aller plus loin : notre test, comment recharger sa voiture électrique dans Paris ?

Bertrand Lambert

EXCLU : rencontre avec Stéphane Beaudet, le nouveau boss des transports franciliens

Même son prédécesseur, Pierre Serne, dit du bien de lui. Depuis sa nomination à la vice-présidence de la Région en charge des transports, portefeuille ô combien stratégique, Stéphane Beaudet s’est fait plutôt discret. Quelles sont ses priorités, à la fois pour les routes et les transports en commun ? Où va t-il trouver les 300M€ nécessaires pour financer le pass unique ? Quelles seront ses toutes premières mesures ? Il nous a accordé un entretien exclusif, en toute simplicité. Continuer la lecture