
La société d’autoroute APRR, qui appartient pour moitié au groupe Eiffage, pourrait prendre en charge l’aménagement de l’ex-RN19 contre une prolongation de la concession de l’A36 (©f3fc)
Le plan est actuellement à l’étude à Bruxelles. L’Etat français espère faire approuver par la Commission européenne la prolongation de trois ans en moyenne des concessions autoroutières. En contrepartie, les sociétés d’autoroute prendraient à leur charge pour près de 3,6 milliards de travaux sur les routes nationales. L’aménagement de l’échangeur de Sevenans, dans le Territoire de Belfort, et la mise à deux fois deux voies de la RN1019 jusqu’à Héricourt, pourraient ainsi échoir à APRR, qui exploite l’autoroute A36. La CGT a lancé une pétition contre ce qu’elle considère comme une privatisation d’un service public. A l’image du président du conseil général du Territoire de Belfort Yves Ackermann, les collectivités locales assurent que le futur tronçon ne sera pas payant… au moins pour l’instant.