24 Jan

Michel Zumkeller et Alain Chrétien dénoncent la réforme des rythmes scolaires

Alain Chrétien et Michel Zumkeller s'opposent à une réforme qu'ils jugent précipitée (DR)

Ce n’est pas forcément dans leurs habitudes, mais ils se rangent du côté des instits. Le député UDI du Territoire de Belfort Michel Zumkeller et son collègue UMP Alain Chrétien s’en prennent à la réforme des rythmes scolaires du ministre de l’Éducation Vincent Peillon. Une réforme « imbécile » pour le maire de Valdoie, qui a demandé le report de son application à la rentrée 2014 hier à l’Assemblée. Le maire UMP de Vesoul parle lui d’un « bricolage précipité ». Il a fait ses calculs: le coût de la prise en charge des activités extrascolaires par les communes « pourrait avoisiner les 200 000 euros pour une ville comme Vesoul. »

Voir l’intervention de Michel Zumkeller pendant les questions au gouvernement hier à l’Assemblée nationale

Le communiqué d’Alain Chrétien

« La  réforme des rythmes scolaires ne doit pas être un bricolage précipité !

Adapter les rythmes scolaires au temps de l’enfant est une démarche pragmatique qui doit s’effectuer avec sérieux et concertation.

La réforme proposée par le ministre de l’Education, veut que les enfants et les enseignants ne dépassent pas le seuil de cinq heures de cours par jour, que faire le reste du temps ?

En diminuant significativement le temps scolaire, elle obligera les collectivités à prendre en charge de nouvelles activités extrascolaires à un coût très élevé, qui pourrait avoisiner les 200 000 euros pour une ville comme Vesoul.

Le gouvernement socialiste procède à un transfert de charge de
l’Etat vers les collectivités sans transfert de moyens financiers puisque l’aide minimale pour accompagner ce dispositif disparaîtra dans les deux ans!

Mais les collectivités qui ne pourront pas assumer cette charge financière  verront la qualité de l’accueil des enfants se dégrader.

Si nous ne voulons pas que les enfants souffrent d’une réforme mal préparée, il faut que les organisations syndicales, les associations de parents d’élèves et les collectivités territoriales soient entendues.

Le Ministre de l’Éducationdoit revenir sur ce projet et organiser une grande concertation avec tous les acteurs de l’éducation et les collectivités et ainsi éviter une réforme précipitée, coûteuse, non financée, est imposée aux collectivités locales.

Alain Chrétien »

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