02 Juin

Bòria Magra – episòdi 8

Cette semaine, nous vous proposons l’avant-dernier épisode de notre feuilleton agricole : une fois par mois depuis septembre, nous nous rendons à la Bòria Magra dans le Tarn, pour partager le quotidien de Daniel Coutarel et Blandine Bouisset, agriculteurs biologiques à Montredon-Labessonnié.

Un métier, une passion, qu’ils aiment partager avec le plus grand nombre. Membres de la « Fédération Nationale Accueil Paysan », ils ouvrent les portes de leur ferme dès qu’ils le peuvent pour faire connaître leur façon de vivre et de faire de l’agriculture biologique.

 

01 Juin

Le Conseil d’État rejette le recours occitan contre la réforme du collège

Le Conseil d’Etat a rendu sa décision aujourd’hui sur les différents recours contre la réforme du collège. L’action entreprise par Martial Peyrouny déposé en juin 2015 n’a donc pas permis de retirer cette réforme qui touche aussi les langues régionales.

 

Le 11 mai dernier, l’espoir était encore de mise. Comme nous l’avions publié, les conclusions du rapporteur public semblaient donner raison au professeur d’occitan. Hélas, quelques heures plus tard, retournement de situation, les conclusions déboutent ceux qui voulaient obtenir l’annulation de la réforme.

Le Conseil d’Etat ne considère donc pas que cette réforme va à l’encontre du code de l’éducation, ni qu’elle remet en cause les conventions signées entre l’Etat et certaines régions.

« Nous avons perdu parce que nous avons gagné », disait Martial Peyrouny en mai dernier. Car en effet, certaines dispositions attaquées en 2015 avaient été depuis modifiées par le gouvernement.

Les défenseurs des langues régionales contre la réforme des collèges ont donc perdu une bataille juridique, mais la mobilisation n’est pas finie pour autant.

Lo Benaset

Martial Peyrouny ambe son recors

Martial Peyrouny ambe son recors

 

31 Mai

Politique linguistique dans les Pyrénées-Atlantiques : oui au Basque, non à l’Occitan !

Le 18 février dernier, on discute des langues régionales au Conseil départemental de Pau. La délibération qui en ressort met en avant une vraie politique linguistique pour le basque, avec des objectifs clairs. Pour le béarnais/gascon/occitan (oui, 3 dénominations, on n’est jamais trop prudent), c’est une toute autre vision. Plus question de politique linguistique mais la collectivité territoriale met l’accent sur « le patrimoine festif, gastronomique, sportif et artistique ». Du coup, certaines associations et organismes qui œuvrent pour la langue et sa transmission voient leur subvention baisser considérablement…Quand elle n’est pas tout simplement supprimée ! D’où les actions menées devant le Conseil Départemental en fin de semaine dernière… Et sans doute encore bientôt si rien n’évolue !

Diminution drastique pour les principaux acteurs et organismes occitans

Mercredi dernier, le collectif « Toca-i Se Gausas » s’est constitué face aux craintes et menaces qui pèsent sur la politique linguistique occitane. Jeudi, une action a été entreprise devant le Conseil Départemental, réitérée vendredi matin. Finalement le budget a été voté vendredi. Si l’enveloppe globale reste sensiblement la même (935 000 €), la répartition révèle des mauvaises surprises. Pas de publication officielle de la part du Conseil Départemental mais des orientations signifiées aux différents acteurs. Nous nous sommes procurés ces chiffres qui, une fois encore, ne sont peut-être pas définitifs :

  • Le CAP’OC voit une baisse de 26% (-25 000 €),
  • Collectif Ça’i : -25.000 € (subvention supprimée !)
  • CAP’Òc : -25.000 €
  • Calandreta : -21 000 €
  • Ràdio País : -12.000€
  • CFPÒC : -6.700€
  • InÒc : -6.000€
  • Lo Congrès : -5.000€
  • Letras d’Òc : -3.000€
  • Hart Brut : -2.000€
  • FIMÒC : -1500€
  • ÒcBi : -1.400€

Voilà pour les baisses. Rien ne bouge pour le Carnaval Bearnés.

Pour les hausses :

  • Accents du Sud : +10.000€
  • Institut Béarnais Gascon : +10.000€
  • La Voix du Béarn : +6.500€
  • Ostau Bearnés : +4.000€
  • Conta’m : +500€

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Différence de traitement entre basque et occitan

Il faut préciser que ce département des Pyrénées-Atlantiques est celui qui, jusqu’à présent, mettait le plus de moyens pour ses langues régionales, en tous cas côté occitan. Le budget frôle les 1 million d’euros (935 000 €). Depuis 2005, cette politique linguistique fait l’objet d’un programme dénommé Iniciativa souvent envié par les autres départements occitans et qui se calque sur ce qui se faisait pour le basque. Seulement voilà, il y a cette guerre entre Béarnistes et Occitans et les majorités successives doivent composer avec, en penchant tantôt d’un côté tantôt de l’autre. Le « Délégué à la Culture, au Patrimoine et aux Langues béarnaise, gasconne et occitane » (re sic!) c’est Jacques Pédehontaa. Visiblement le maire de Laàs est plus proche des Béarnistes et sa vision de l’occitan va plus vers le folklore, les fêtes locales et tout ce qui est événementiel plutôt que vers une véritable politique de transmission. Plus concours de garbure que Institut Occitan. Ce qui n’est pas le cas encore une fois de la langue basque qui dispose d’objectifs clairs et précis en la matière. Avec un budget aux alentours de 955 000  pour l’Office Public pour la Langue Basque et l’Institut Culturel Basque qui redistribuent aux associations. En revanche, pas de subvention votée pour l’instant en direction de l’Office Public pour la Langue Occitane…

Le Béarn doit continuer à être cette terre pionnière et innovante dans la transmission et la socialisation de sa langue

C’est ce qu’ont écrit Charline Claveau-Abbadie (présidente de l’OPLO et conseillère régionale PS) et Marc Oxibar (conseiller régional Les Républicains) dans une tribune co-signée dans Sud-Ouest. Ils appellent Jean-Jacques Lasserre à revoir ses arbitrages, lui qui avait lancé la première convention IniciativaLe collectif « Toca-i Se Gausas » se réunira demain mercredi à l’Ostau Bearnés pour décider des actions qui seront menées pour obtenir gain de cause.

Lo Benaset 

Photo du Collectif

Photo du Collectif

  

Jornada occitana al collègi de Castèlsarrasin

Jeudi 26 mai, le collège Jean de Prades de Castelsarrasin a inauguré sa signalétique occitane dans tout l’établissement. Pour l’occasion, l’occitan a été mis à l’honneur avec la chorale du collège qui a proposé un petit concert sur le thème des cultures de la Méditerranée avec des chants en occitan, en italien ou encore en français. A midi, un repas occitan a été proposé à la cantine avec au menu confit de canard, saucisse de Toulouse ou encore truffade. Une équipe de l’Edicion occitana a pu assister à cette journée occitane.


Jornada occitana al Collègi

Reportage de Sirine Tijani, Denis Hemardinquer, Pierre Barguisseau. Montage de Charlotte Willocq

27 Mai

L’Estivada en mode Carte Blanche

Ca y est ! On connaît enfin la programmation du festival occitan le plus attendu : l’Estivada. Visiblement heureux et soulagés, le maire et son équipe ont dévoilé les contours du festival ce matin lors d’une conférence de presse. A défaut d’avoir toutes les cartes en main, la marie de Rodez qui a repris la manifestation en régie directe va s’appuyer sur 3 soirées Carte Blanche distribuées à Alidé Sans et Paulin Courtial pour le jeudi, à l’accordéoniste Lionel Suarez et à Claude Sicre pour le balèti de clôture. Des soirées très ouvertes qui devraient réserver des surprises.

3 cartes blanches

5 mois pour travailler en s’appuyant sur des artistes locaux mais aussi en jouant l’ouverture. Au mois de mars, Lionel Suarez est contacté. On lui donne carte blanche pour 2 soirées, avec des rencontres autour d’artistes façon Printemps de Bourges… Et l’ouverture est placée sous le signe de la jeunesse. Comme annoncé, le jeudi ce sera Alidé Sans et Paulin Courtial. Ils se sont rencontrés lors de l’Estivada 2015 où Alidé était programmée. Depuis ils jouent ensemble et investiront la grande scène de l’Esplanade des Rutènes. Ensemble, mais aussi chacun avec ses musiciens, et des invités comme Antoine Charpentier et Tres a Cantar et d’autres surprises occitanes. Paulin Courtial présentera son nouveau groupe « Nascut ». Quelques morceaux sont déjà écrits. Jeudi, Les Diables de la Garrigue (une émanation des Goulamas’K) seront aussi de la partie pour terminer la soirée.

Conférence de presse Estivada Photo : Lo Benaset

Conférence de presse Estivada Photo : Lo Benaset

Mais la base du festival nouvelle formule c’est lui : Lionel Suarez, le talentueux accordéoniste. Il a concocté une soirée concert et une deuxième dédiée au bal, lui qui en a fait pendant plus de 15 ans. Pour la création appelée « Lionel Suarez and òc » le vendredi, il va s’entourer de nombreux artistes : Art Mengo (le Valencien), Mustapha et Hakim Amokrane de Zebda, JeHaN qui fait avec lui un spectacle en hommage à Allain Leprest. Côté occitan, il a craqué pour La Mal Coiffée Gari Greu de Massilia et Bernard Combi. Le spectacle devrait durer plus de 2H30, avec des créations mais aussi des chansons de Leprest, Dimey, Zebda traduites et chantées en oc. Anne Castan a assuré les premières reviradas et La Mal Coiffée va coacher les artistes. Une surprise sera réservée à Claude Marti (avec lequel Lionel Suarez a joué). Une place sera faite pour Jean Boudou qui a complètement subjugué le musicien ruthénois.

Le dernier jour sera dédié au balèti et Lionel Suarez a sous-traité sa carte blanche à Claude Sicre alias Docteur Cachou. Une soirée festive menée par les Bombes 2 Bal où l’on devrait retrouver Manu Théron, Xavier Vidal, le duo Abela-Vidal. Des surprises ne sont pas à exclure.

D’autres artistes hors carte blanche seront là comme Marilis Orionaa le samedi. Pas de vraie programmation interrégionale, mais des artistes de toutes les régions occitanes. Il est vrai qu’il n’en reste que 4 ! 

Soirées cabaret et cinéma

Pour les noctambules à l’envie boulégante, des soirées cabarets sont prévues à la Salle des Fêtes, après les concerts. L’idée n’est pas nouvelle et l’on devrait y retrouver Jali de Massilia le jeudi, Bal Pop Trònic  le vendredi et DIÀ (l’une des formations de Didier Tousis) le samedi.

Côté cinéma, projection du film de Christian Philibert sur Massilia le jeudi 14H à Cap Cinéma. Attention, la séance est payante ! Le vendredi 10H, ce sera « Paisans de Roergue » de Paulette et André Andrieu produit par Piget et un mini-festival de courts métrages occitans le samedi matin. Ces 2 événements sont gratuits et toujours à Cap Cinéma. Enfin le collectif Detz sera présent comme les années précédentes.

Estivada 27 mai 2016 Photo : Lo Benaset

Estivada 27 mai 2016 Photo : Lo Benaset

2 CV occitane, siestes électroniques et apéros littéraires

Comme d’habitude, le festival se déroulera sur plusieurs lieux de la ville. Ainsi un spectacle pour enfants le jeudi à la MJC, des apéros littéraires le matin avec le CIRDOC dans le jardin, sur le village occitan. Des balètis au même endroit avant les concerts, avec des groupes locaux et des groupes invités  Des conférences sont aussi prévues aux archives départementales et nouveauté : des siestes électroniques sur la Place de la Cité. Sans oublier du théâtre le vendredi après-midi avec TIO La Rampe et son « Molière d’oc ».

Le personnel municipal sera à pied d’oeuvre pour assurer la logistique du festival. Le budget devrait être de 400 000 €  dont le 1/4 pour le seul domaine artistique. Les ruthénois semblent motivés si l’on en juge par leur participation à l’opération « En attendant l’Estivada ». La mairie pourra compter également sur des « collaborateurs bénévoles ».

Sarah Vidal (culture) et Francis Fournie (jeunesse) sont visiblement heureux de ce travail et des annonces. Une programmation moins riche en nombre d’artistes que d’habitude, avec des surprises et de la continuité. Après des débuts difficiles où l’existence même du festival était remise en cause, la nouvelle équipe a voulu assurer et fédérer les services de la ville, les habitants… autour de l’occitan. Les festivaliers jugeront carte sur table du 21 au 23 juillet. Certains trouveront certainement des innovations à louer, d’autres des manques à dénoncer. Après une 23ème édition de transition, la mairie n’aura sans doute pas une carte blanche totale pour le futur.

Lo Benaset

 

PARIS FÊTE l’OCCITAN : Concert en hommage au poète occitan JASMIN

PARIS – Jeudi 2 juin 2016 à 19 h30
Le 16ème arrondissement rend hommage au poète occitan : JASMIN

Précurseur du Félibrige, l’agenais Jacques Boé dit « Jasmin » (6 mars 1798 – 5 octobre 1864),   poète s’exprimant en langue occitane eut un succès populaire dans tout le sud de la France, puis auprès des élites parisiennes qui succombèrent aux charmes de sa poésie. Il se rendit à Paris en juin 1842, invité par son ami Sylvain Dumon, ministre, originaire d’Agen, et fut reçu par le Roi Louis-Philippe à Neuilly.

Depuis 174 ans, pour la 1ère fois, suite à la venue de Jasmin à Paris en 1842. La Mairie du 16ème  propose le spectacle : « Que chantait-on au temps de Jasmin ? ».
Un hommage sous forme de concert le 2 juin, dans le cadre du festival Le Printemps dans le 16ème qui aura lieu cette année du 31 mai au 21 juin.

Le concert est composé des chansons en occitan de Jasmin, ainsi que d’autres chansons françaises de son époque. Elles sont interprétées par le chanteur lyrique Christian Moulié, accompagné des musiciens classiques d’Opérial : Jean-Michel Martinez au piano et Didier Fornt-Torres à l’accordéon.

Au programme pour la partie en occitan tirée de l’œuvre de Jasmin : Me cal mouri (1822) – Sereno al co de glas en Occitan (1844) – Lou Poutou (1830).

Pour en savoir + sur Christian Moulié : http://pari47.fr/christian-moulie

Me cal mouri par Christian Moulié

Pour en savoir plus sur JASMIN, nous vous proposons de relire l’article suivant publié sur notre blog en 2014 Jansemin torna florir 

Vous pouvez retrouver un dossier très complet concernant Jasmin à Paris et le spectacle : « Que chantait-on au temps de Jasmin ? » en cliquant  ici

Mairie du 16ème arrondissement
71, Avenue Henri Martin 75116
Jeudi 2 juin 2016 19 h30
Réservation obligatoire au 01 40 72 16 35
Que chantait-on au temps de Jasmin ?

par Vicenta Sánchez

Jasmin par france3midipyrenees

Mobilisation pour une politique linguistique occitane dans les Pyrénées-Atlantiques

Tòca-i se gausas ! C’est avec la célèbre mise en garde de Gaston Phébus que des militants occitans ont manifesté hier à Pau et ce matin encore. Ils protestent contre une baisse programmé du budget dédié à la politique linguistique par le département des Pyrénées-Atlantiques. Il est vrai que le programme Iniciativas était le plus ambitieux au niveau des départements. Ce budget pourrait être réduit de manière drastique et risque d’être voté dans les prochaines heures.

Action hier. Photo des militants

Action hier devant le conseil départemental de Pau. Photo du collectif

Ce n’est pas la première action menée par les Occitans en Béarn pour demander plus de moyens et plus de visibilité pour la langue. Avec gain de cause en matière de budget car c’est le département qui donnait le plus pour l’occitan.Ce matin encore, devant le Parlement de Navarre, ils ont mis la pression sur les élus et sur le président Jean-Jacques Lasserre. Le conseil départemental du 64 risque donc de mettre à bas ce qui a mis beaucoup de temps pour se construire. Sur son blog, David Grosclaude réagit et remarque que cette décision intervient quasi jour pour jour 1 an avec le début de sa grève de la faim.  Plus d’informations sur le site Facebook du Collectif.

26 Mai

Un collègi calandreta batejat… E aprèp ?

Dimars de vèspre, lo tresen collègi calandreta foguèt batejat a Tolosa. Res d’extraordinari me diretz ? Cò d’interessent es que tot aquò se faguèt en preséncia de las 3 collectivitats : Georges Méric (pdt del despartament), Patric Roux (elegit per l’occitan a la region) e Jean-Michel Lattes (primièr adjunt a la comuna de Tolosa). Totes semblan prèstes per butar dins la meteissa direccion. Qu’unas son las perpectivas per calandreta a Tolosa e dins la granda region ?

Inauguration du collège

Inauguration du collège – De gauche à droite : Patric Roux Jean-Michel Lattes Jean-Luc Reysséguier Georges Méric et Jean-Louis Blenet

Un collègi puèi un licèu calandreta a Tolosa ?

Dubèrt a la dintrada de 2013, lo collègi calandreta de Tolosa compta per ara 3 nivèls de classa, manca la tresena. A l’avenidor, va caler un collègi ambe 8 classas e un internat endispensable. 3 ans de vida que fan que lo collègi es pas encara contractualizat. « Es ara qu’avèm besonh de las ajudas », dís son president Jean-Louis Blénet. « Un enfans del primari de calandreta còsta pas tant car coma un enfans del primari public per la comuna. Donc pòdon far quicòm ! ». Una lèi de 1959 obliga efectivament a donar d’argent per los enfans escolarizats dins public e dins lo privat contractualizat.

A Tolosa, la comuna donariá 500 € per an per 1 escolan del primari de calandreta. La comuna met tanben a dispausicion lo bastiment ont se tròba lo collègi. Blenet voldriá ara que lo despartament adujèsse lo collègi abans la contractualisazion coma se faguèt per lo de Pau. « Es ara que qu’avèm de besonh! ». Georges Méric confirmèt dimars que lo Conselh Despartamental de Garona-Nauta adujariá lo collègi. Son tanben a cercar un bastiment per la dintrada de 2017.

Patric Roux ajustèt que i auriá ben un licèu calandreta a Tolosa, coma Carole Delga s’i èra engajada dins sa campanha. D’aiçi 2 ou 3 ans.

La fèsta al collègi

La fèsta al collègi

Un autre collègi a Besièrs e un licèu calandreta a Montpelhièr

« Nos sèm enganats a la debuta de calandreta en diguent que caliá dubrir de classas al primari e que l’ensenhament public assegurariá lo segondari ! Marcha pas, nos cal dubrir de collègis e licèus. Al jorn de duèi, i a pas un sol jove qu’arribe al bachilierat format coma cal en occitan! ». Aital un second collègi va dubrir dins Erau. Es previst a Besièrs, benlèu per la dintrada venenta o mai segurament per la de 2017. Lo licèu es totjorn a l’espèra. Mas aquí tanben, la presidenta de region a prometut 2 licèus per calandreta : lo de Tolosa e un a Montpelhièr. Se poidriá far rapidament estant que i a un pauc de plaça al collègi actual. De que dubrir una classa de 2da tre la dintrada, puèi una per la 1èra, en esperent de bastiments novèls prometuts per la region per lo licèu.

Mas a Montpelhièr es pas coma a Tolosa : i a pas de conjunt entre region, despartament e vila de Montpelhièr.

Lo Benaset

25 Mai

Sur la route d’un Fabulous Trobar Roots

Retiré depuis quelques années dans la verte campagne du Tarn et Garonne, Claude Sicre n’en demeure pas moins actif. La route de notre Kerouac occitan est grandement pourvue. Dans le retro, le Forum des Langues ce week-end, la manifestation « Lenga Viva » de Laguépie qu’il a reprise et une invitation pour organiser le grand balèti de l’Estivada le 23 juillet à Rodez. Sans oublier un album annoncé pour bientôt et des envies de cinéma… Un Trobador Fabulós, pas vraiment un « vagabond solitaire ».

Lo Fòrum de las lengas

« Toutes les langues sont égales anthropologiquement. Et c’est la première fois que quelqu’un a posé concrètement ce principe. »

Le Forum des Langues dont Claude Sicre est l’inov’acteur en est à sa 24ème édition. Chaque langue est représentée, à égalité, sur une centaine de stands… 180 langues en tout, avec leurs représentants et des spécialistes pour débattre. C’est ce week-end, place du Capitole de Toulouse pour les esprits debout. « Il y a de plus en plus de villes qui font leur Forum, en France mais aussi à l’étranger : Madagascar, Thessalonique… ». Samedi, Claude Sicre sera là-aussi pour un débat sur le Nom de la Région à partir de 18H. Bientôt, les repas de quartiers pour nourrir la convivialité.

Lenga Viva

En laissant le quartier Arnaud Bernard, Claude s’est mis au vert, à Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn et Garonne). Depuis 3 ans, il s’occupe de Lenga Viva, prenant la succession d’Alain Raynal. Très rapidement, il a mis sa patte : une fête du « patois » (et un concours d’histoires drôles doté de 500 euros pour le vainqueur), conversations avec les locuteurs maternels les après-midis, les participants de cette université estivale qui se joindront cette année au Bal des Pompiers le 13 juillet. Claude Sicre ne s’interdit rien. Le vendredi 15 juillet, ce sera Bal trad ragga avec le Duo Abela-Vidal, Papet Jali de Massilia, Aurélie des Bombes 2 Bal, un groupe nommé « Contrebande »… Du cinéma (avec Amic Bedel), des conférences (Philippe Martel, Jean-Claude Drouilhet)… Il se pourrait même qu’il nous refasse « Lo Babau » avec le guitariste de Dylan, Cabrel, De Ville : Freddy Koella ! Aquò va picar del 10 al 15 de Julhet a La Guepia (82) !

Grand Balèti per l’Estivada lo 23 de julhet

Samedi 23 juillet, ce sera le grand Balèti pour l’Estivada. Les programmateurs ont demandé à docteur Cachou de concocter une pilule dansante. Sur scène, Les Bombes 2 Bal pour la partie principale. On devrait retrouver pour cette grande joute boulegante : Manu Théron, Xavier Vidal ou encore Lionel Suarez aux côté de Claude Sicre avec d’autres invités surprises…

Photo : Carrefour Arnaud-Bernard

Photo : Carrefour Arnaud-Bernard

Demain, demain…

Le dernier album des Fabulous, c’était en 2003 « Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain ». Mais Claude prépare un album solo. Son producteur du label Tôt ou Tard lui a donné carte blanche… Depuis plusieurs années, il planche sur les musiques quasi trouvées. Pour les textes, l’éternel perfectionniste a du mal à avancer. On y retrouvera une chanson en oc et les autres en français. « Je veux marquer un grand coup pour la chanson française. Ce sera mon ultime album avant de faire un truc en òc… » Histoire de réitérer le succès de « Demain demain » sur le dernier album des Fabulous. Le producteur artistique sera Freddy Koella avec lequel il travaillera cet été, avant de s’envoler à Los Angeles pour enregistrer, puis à Astaffort chez Francis Cabrel. Un disque plus blues, chanson rock, un beat nordeste, roots, et Bâuls du Bengale… Une oeuvre annoncée pour bientôt… Mais comme dit son auteur , « Demain, en demain s’éternise » !

Aujourd’hui, on peut lire ses réflexions sur le blog de Jean-Pierre Cavallié. Demain ? Il veut passer au cinéma comme scénariste et assistant réalisateur…« Pour un grand film qui servirait l’occitan ». Une vie de Roots, sus las piadas de Kerouac.

Lo Benaset

24 Mai

Lo tresen collègi calandreta estrenat duèi

En setembre de 2013, lo collègi tresen de las escòlas immersivas calandreta faguèt sa primièira dintrada a Tolosa. Aprèp lo de Montpelhièr (Grabèls) e lo de Pau, lo collègi s’èra niusat dins un ostal del barri Saint-Agne de Tolosa. Una dintrada plan complicada coma sovent. Duèi Collègi Calandreta del País Tolzan a mudat dins lo barri de Jolimont e se farà l’estrena a 6 oras aqueste vèspre.

 

Fa un momenton que lo collègi e son trentenat de dròlles se tròban carrièra David Elbaz dins lo barri de Jolimont; exactament dempuèi la dintrada de 2015. De bastiments novèls mercés a l’ajuda de parelh de la comuna de Tolosa e del Conselh Despartamental de Garona-Nauta. La comuna de Tolosa recuperèt una part dels bastiments d’una escòla publica delaissada per los prepausar a calandreta. Lo despartament de Garona-Nauta donèt l’an passat 25 000 € al collègi.

Los calandrons fan pel moment ambe solament 4 classas. Pas de plaça per una sala dels professors, una cantina… Alèra que l’an que ven la classa de 3ena va dubrir e mai de 45 escolans son anonciats. Lo conselh despartamental es donc en cèrca d’un luòc novèl pel collègi (estant que los collègis son de la competéncia del despartament e non pas de la comuna). Segurament dins un collègi ancian, per la dintrada de 2017. Lo collègi es tanben a l’espèra d’un convencionament ambe l’estat qu’interven normalament al cap de 5 ans. Ven d’èsser reclamat mas lo collègi a sonque 3 ans.

A Jolimont o endacòm mai, longa viva al collègi calandreta del País Tolzan !

Lo Benaset

 

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