C’est la 1ère fois que la Bourgogne accueille ce concours créé en 1961 et qui, depuis 1968, a lieu tous les deux ans. Elle se dérourlera en 2 étapes : le dimanche 26 octobre, les 10 candidats participeront, à huis clos, à la demi-finale avec des épreuves écrites (de connaissance des vignobles, des vins…) et des épreuves pratiques. Le lendemain après-midi, devant un public trié sur le volet, les 4 meilleurs s’affronteront devant un jury de professionnels, dont plusieurs meilleurs sommeliers de France, d’Europe ou du monde. L’événement organisé par le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) et l’Union des Sommeliers de France (l’UDSF) se tiendra à la Lanterne Magique à Beaune. Le nom du vainqueur sera connu vers 18h le lundi soir.
Les 10 candidats ont été sélectionnés en mars dernier à Paris parmi 30 candidats. Parmi eux, il y a un jurassien et un Bourguignon. Le Jurassien, c’est Philippe Troussard, qui dirige avec sa famille son restaurant, les Caudalies à Arbois. Le Bourguignon, c’est Maxime Brunet, sommelier au Chapeau rouge à Dijon. Maxime Brunet a été sacré meilleur jeune sommelier de France l’an dernier.
Les épreuves ne seront connues qu’au tout dernier moment comme au baccalauréat. Il peut s’agir d’épreuves écrites ou orales, pratiques ou théoriques, en français ou en anglais. Cela peut être par exemple le service d’un vin comme au restaurant, une dégustation à l’aveugle, avec indication de quel vin il s’agit (cépage, appellation, millésime). L’épreuve peut aussi consister en la création ou la correction d’une carte des vins ou encore en une série de questions réponses sur le vin. Sur le vin et plus largement toutes les boissons, puisque le sommelier est celui qui s’occupe de toutes les boissons servies dans un restaurant. Il doit donc connaître également les bières, les spiritueux mais encore les eaux minérales, les thés, les cafés …
C’est un concours extrêmement exigeant qui oblige les candidats à se préparer des mois à l’avance tout en continuant à travailler. Certains ont donc préparer des plannings dignes des sportifs de haut niveau avec des tranches horaires bien précises pour étudier dans les livres, faire une dégustation à l’aveugle, découvrir de nouveaux vins, de nouvelles appellations… avec l’aide, bien souvent, d’amis, de membres de la famille, de vignerons…
En 2012, à Marseille, lors de la dernière édition de ce concours, c’est Romain Iltis qui avait été sacré meilleur sommelier de France, un Alsacien de 30 ans chef sommelier du restaurant L’Arnsbourg à Baerenthal. => plus d’informations sur le site de l’Union de la sommellerie française.