28 Fév
Archives du mois : février 2013
26 Fév
Viticulture et développement durable
C’est le thème d’une conférence organisée mardi 19 mars à 20h au lycée viticole de Beaune. Elle sera animée par Gaspar Desurmont, responsable du développement durable au BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). Il présentera des exemples de viticultures durables dans différents vignobles du monde avant de parler des initiatives locales bourguignonnes.
C’est la 3ème des 4 conférences initiées par la direction du patrimoine culturel de la ville de Beaune, après celle de Marie-Hélène Landrieu-Lusigny et Sylvain Pitiot en janvier et celle d’Yves Luginbühl en février sur les climats et lieux-dits du vignoble de Bourgogne.
19 Fév
Des pesticides dans les cheveux des viticulteurs
France Info a diffusé le résultat d’une étude de l’association « Générations Futures » montrant que les viticulteurs sont les 1ers à être exposés aux pesticides épandus dans les vignobles. L’étude porte sur 25 personnes seulement, en Gironde, de mi-octobre à mi-novembre 2012, mais ses résultats montrent que le phénomène mérite qu’on s’y intéresse de plus près : dans les cheveux des personnes qui travaillent dans les vignes (vignerons et salariés viticoles), on trouve en effet 11 fois plus de pesticides que dans les cheveux de personnes n’y travaillant pas et que près de la moitié des molécules trouvées dans ces cheveux sont classées comme cancérigènes.
Pour mémoire, un magazine de Sabine Kennel diffusé en septembre 2010 dans l’excellente émission « Temps présent » sur la TSR (Télévision Suisse Romande) montrait combien les vignes étaient remplies de pesticides.
17 Fév
Un vin de 182 ans!
Le vin avait été retrouvé dans l’abbaye-Saint-Vivant à Curtil-Vergy près de Gevrey-Chambertin lors de travaux de restauration. La bouteille avait été retrouvée sous une dalle, dans des éboulis. Elle a été analysée et dégustée en novembre 2011 au domaine de la Romanée-Conti (voir le récit sur Bourgogne live) mais les résultats des analyses viennent juste de sortir. Selon les scientifiques de l’institut de la vigne et du vin de Dijon, l’année de naissance de ce vin se situerait entre 1772 et 1830. C’est une datation au carbone 14 qui a permis cette (relative) précision.
Les informations ont été livrées par l’équipe des scientifiques de l’Institut Jules-Guyot de l’université de Bourgogne, emmenée par le Pr. Jean-Pierre Garcia du laboratoire Artehis et Philippe Schmitt-Kopplin de l’université technique de Munich ont décliné le résultat de leurs analyses. Pour en savoir plus, lire l’article du Bien Public du 16/02/2013
12 Fév
Millésime, dimanche 24 février : y a-t-il de bons petits vins en Bourgogne?
Bourgogne blanc, bourgogne rouge, passe-tout-grain, coteaux bourguignons, côtes châlonnaises, du couchois ou hautes-côtes de Beaune… Quel lien y a-t-il entre toutes ces appellations? Leur prix! Ils font partie de ce qu’on appelle les « vins d’entrée de gamme », les « petits vins » dit-on en langage ordinaire. A part quelques exceptions, ils sont vendus entre 6 et 12 euros la bouteille. Ce ne sont pas eux qui font la renommée des vins de Bourgogne mais ils représentent pourtant la moitié des bouteilles vendues. Qui sont-ils? D’où vient leur prix? Quel est leur vrai rapport qualité-prix? Comment les choisir? C’est à cela que s’intéresse le prochain numéro de Millésime, dimanche 24 février à 11h25.
08 Fév
La récolte des porte-greffes, c’est en ce moment
Et c’est assez insolite. Le porte-greffe c’est la partie du pied de vigne qui est en terre. On lui greffe dessus un « greffon » d’un cépage particulier avec des caractéristiques que le viticulteur souhaite voir s’exprimer dans son raisin. Les porte-greffes se cultivent uniquement dans le sud de la France où la lumière et la chaleur sont suffisantes. Les plantes poussent sans aucun palissage à même le sol. Comme la vigne est une liane, elle fait des rameaux qui peuvent aller jusqu’à 9 mètres. Ce sont ces rameaux qui sont coupés, débarrassés des éléments inutiles (vrilles, bourgeons, entrecoeurs = rameaux secondaires) et coupés par tronçons. En Bourgogne, peu de pépiniéristes cultivent eux-mêmes leurs porte-greffes. C’est le cas de Philippe Collin, installé à Saint-Marie-la-Blanche.
→Voir la galerie d’images dans l’oenothèque
07 Fév
Le crémant… après la Saint-Vincent. Un avenir oui mais lequel?
Pour l’instant, pour le crémant, tous les voyants sont au vert : il a réussi à s’installer dans un créneau, celui de la fête, mais une fête « low cost », sous le champagne dont les prix ont peu de chance de s’effondrer, vu que la demande mondiale ne faiblit jamais.
Dans la gamme, il y a donc maintenant une sorte de place réservée pour les producteurs de crémant, qui ont gagné cette place, il faut le dire, avec leurs efforts de qualité…
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06 Fév